10 ans après la sortie de Blitzkrieg 2 – c’était une autre époque pour le RTS – voilà qu’un nouvel opus de la série s’annonce, avec pour ambition de mélanger les bonnes recettes d’avant avec celles aujourd’hui.
Cet opus est, comme les deux précédents, à mettre au crédit de Nival Interactive, qui a depuis développé une bonne flopée de titres dont les plus connus sont Heroes of Might and Magic V et Allods Online.
D’emblée, les Russes nous ont témoigné leur volonté de revenir aux RTS classiques d’antan. Et un RTS classique d’antan, c’est d’abord une campagne solo, histoire de s’échauffer le cable de souris. La campagne scénarisée de Blitzkrieg 3 sera divisée en 3 parties, pour autant de factions à contrôler : les Alliés, l’URSS et l’Axe. De ce qu’on en a vu, ça ressemble beaucoup à ce que propose un Company of Heroes. Armé de troupes choisies pour vous, vous aurez à remplir divers objectifs pour passer à la mission suivante (sauvetage, sabotage, destruction, etc.). J’aimerais vous en dire plus mais les développeurs ne se sont pas plus attardés que ça sur cette partie, qui semble encore largement en chantier.
Graphiquement en tout cas, le jeu se tient bien (merci à Unity), avec un décor destructible et une foultitude de détails – drapeaux qui flottent, le vent qui chatouille l’herbe –, mais arbore un côté gris-marronnasse propre aux jeux de guerre qui lui donne un côté quand même un peu… vieillot. La guerre, c’est souvent moche, heh.
Le cœur de ce qui nous a été présenté résidait dans le mode multi, qui ressemble comme deux gouttes de boue au multi du jeu Age of Empires : Castle Siege (on vous conseille urgemment d’aller lire notre dépresso-test si ça n’a pas été fait). Comme dans ce dernier, le gros du multi consiste à développer sa base sur une carte : produire et faire évoluer son armée, mais aussi et surtout dresser des défenses. L’objectif est double : 1) se développer pour aller attaquer les bases des autres joueurs, 2) se développer pour dissuader les autres joueurs de venir vous attaquer.
Si vous avez un contrôle total sur vos actions en phase d’attaque (vous choisissez les unités que vous emmenez, vous décidez du plan d’attaque…), c’est l’I.A. qui sera chargée de vous défendre contre les potentiels envahisseurs. Nival a néanmoins promis qu’on pourrait donner des consignes à ces unités, mais pour l’heure, le développeur n’a parlé que de « positions d’attente » ou de « suivre les ennemis », ce qui, en terme de stratégie, est quand même bien bien restrictif.
Dernier point qui a été abordé : le modèle économique. Le jeu n’est pas un free-to-play, il faudra payer sa boite, ainsi que d’éventuels DLC. Rien de fou. Le truc qui nous a en revanche un peu gêné, c’est la possibilité, pour ceux qui veulent, de souscrire à un abonnement premium afin d’obtenir des boost d’XP et des ressources supplémentaires… Si c’est mal équilibré, l’addition pourrait être salée pour qui veut être compétitif, à suivre.
Aucune date de sortie n’a encore été annoncée, mais le jeu devrait passer en accès anticipé sur Steam dans quelques mois. On vous en reparlera à ce moment-là.
Blitzkrieg 3, PC, Mac et Linux
Cet opus est, comme les deux précédents, à mettre au crédit de Nival Interactive, qui a depuis développé une bonne flopée de titres dont les plus connus sont Heroes of Might and Magic V et Allods Online.
D’emblée, les Russes nous ont témoigné leur volonté de revenir aux RTS classiques d’antan. Et un RTS classique d’antan, c’est d’abord une campagne solo, histoire de s’échauffer le cable de souris. La campagne scénarisée de Blitzkrieg 3 sera divisée en 3 parties, pour autant de factions à contrôler : les Alliés, l’URSS et l’Axe. De ce qu’on en a vu, ça ressemble beaucoup à ce que propose un Company of Heroes. Armé de troupes choisies pour vous, vous aurez à remplir divers objectifs pour passer à la mission suivante (sauvetage, sabotage, destruction, etc.). J’aimerais vous en dire plus mais les développeurs ne se sont pas plus attardés que ça sur cette partie, qui semble encore largement en chantier.
Graphiquement en tout cas, le jeu se tient bien (merci à Unity), avec un décor destructible et une foultitude de détails – drapeaux qui flottent, le vent qui chatouille l’herbe –, mais arbore un côté gris-marronnasse propre aux jeux de guerre qui lui donne un côté quand même un peu… vieillot. La guerre, c’est souvent moche, heh.
Le cœur de ce qui nous a été présenté résidait dans le mode multi, qui ressemble comme deux gouttes de boue au multi du jeu Age of Empires : Castle Siege (on vous conseille urgemment d’aller lire notre dépresso-test si ça n’a pas été fait). Comme dans ce dernier, le gros du multi consiste à développer sa base sur une carte : produire et faire évoluer son armée, mais aussi et surtout dresser des défenses. L’objectif est double : 1) se développer pour aller attaquer les bases des autres joueurs, 2) se développer pour dissuader les autres joueurs de venir vous attaquer.
Si vous avez un contrôle total sur vos actions en phase d’attaque (vous choisissez les unités que vous emmenez, vous décidez du plan d’attaque…), c’est l’I.A. qui sera chargée de vous défendre contre les potentiels envahisseurs. Nival a néanmoins promis qu’on pourrait donner des consignes à ces unités, mais pour l’heure, le développeur n’a parlé que de « positions d’attente » ou de « suivre les ennemis », ce qui, en terme de stratégie, est quand même bien bien restrictif.
Dernier point qui a été abordé : le modèle économique. Le jeu n’est pas un free-to-play, il faudra payer sa boite, ainsi que d’éventuels DLC. Rien de fou. Le truc qui nous a en revanche un peu gêné, c’est la possibilité, pour ceux qui veulent, de souscrire à un abonnement premium afin d’obtenir des boost d’XP et des ressources supplémentaires… Si c’est mal équilibré, l’addition pourrait être salée pour qui veut être compétitif, à suivre.
Aucune date de sortie n’a encore été annoncée, mais le jeu devrait passer en accès anticipé sur Steam dans quelques mois. On vous en reparlera à ce moment-là.
Blitzkrieg 3, PC, Mac et Linux
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.