La beta publique du multi de Battlefield 3 étant terminée depuis un peu plus de 48h nous pouvons enfin partager avec vous nos impressions. Nous aurions bien aimé le faire avant mais franchement nous en avons plutôt profité pour jouer à fond !
Avant même de décortiquer le jeu lui-même, commençons par le GROS point qui fâche sur PC : Origin. Ceux qui avaient eu la chance de tester la version alpha en avaient déjà eu un aperçu (nous n’avions malheureusement pas pu vous en parler, NDA oblige) mais pour jouer à BF3, il faut obligatoirement utiliser Origin qui est le pendant de Steam avec plus ou moins les mêmes fonctionnalités : boutique, vos jeux et votre liste d’amis, mais uniquement pour les jeux Electronic Arts. Une fois le jeu installé, un clic sur l’icône BF3 sur votre bureau va lancer Origin, qui va lui-même lancer le site Battlelog.net dans votre browser. Un téléchargement de plugin plus tard (compatible Chrome – c’est assez rare pour le souligner) nous sommes enfin prêt.
Battlelog? Kezako?
Battlelog est le site qui va vous permettre de suivre la carrière de votre soldat, que ce soit son nombre de frags, ses médailles ou ses armes débloquées. Il y a même un flux des performances de vos amis. A propos d’amis, la liste est par contre vide même si vous en aviez déjà dans Origin, il va vous falloir en effet les ajouter à nouveau, Battlefield 3 gérant sa propre liste. Nous en avions déjà l’habitude dans Bad Company 2 sur Steam mais nous pensions naïvement que cette aberration serait enfin corrigée.
Battlelog inclut également l’outil pour voir la liste des serveurs et les places disponibles, l’interface pour créer des escouades et discuter via le micro avec ses membres et surtout un moyen de trouver les maps où jouent vos amis. D’un simple clic dans votre navigateur, le jeu se lance et vous pouvez directement rejoindre ces derniers sans être obligé de charger une intro et des menus additionnels. Après avoir râlé dans la plupart des jeux multi à cause d’interfaces horribles au possible (Dead Island, si tu nous écoutes) avouons que c’est diablement efficace.
Le débat fera rage sur l’intérêt de cette solution par rapport à une interface intégrée directement au jeu mais personnellement j’adore. En 2005 dans Battlefield 2 c’était d’ailleurs presque déjà le cas mais nous étions obligé de passer par Gamespy.
Soyons clair: Origin ne sert ici à rien à part permettre à Electronic Arts de bomber le torse en revendiquant des millions de nouveaux utilisateurs; un simple bookmark sur le bureau serait tout aussi efficace. Le fait que la précommande du jeu est à ce jour toujours indisponible sur Steam ne nous rassure pas.
Sur consoles vous passerez par l’interface native de la console pour la recherche de parties et pourrez quand même accéder à Battlelog depuis votre ordinateur pour retrouver vos statistiques.
Ok, mais le jeu?
Raaahh, mais que vous êtes pressés. Bon, une fois le tour du proprio dans Battlelog fait il est temps de lancer une partie et nous voilà sur la map parisienne “Metro” qui était déjà incluse dans la version Alpha. C’est une map de “Rush” à 16 contre 16, mode de jeu qui consiste à démolir les 2 points de la carte avant de pouvoir débloquer des zones suivantes où 2 nouveaux points nous attendent et ainsi de suite jusqu’à la démolition totale des 8 points. L’équipe en défense étant elle en charge de nous en empêcher.
Au menu, un passage dans le jardin des tuileries (qui ressemble quand même beaucoup à Central Park), puis on avance dans les couloirs du métro, on ressort par la gare avant l’affrontement final autour d’immeubles haussmanniens.
Par rapport à la version Alpha nous constatons plusieurs changement: le Bradley disponible dans la 1ère étape pour l’équipe en attaque a été supprimé et le point A a été avancé et est moins facilement défendable. Le jeu en est donc plus nerveux et c’est tant mieux. Point négatif: sans les véhicules qui sont la marque de fabrique de la série Battlefield, la carte fait quand même beaucoup penser à Call of Duty, l’ennemi juré.
Avant de rentrer dans le feu de l’action, le jeu vous demandera de choisir une classe que vous pourrez modifier en cours de partie en fonction des stratégies que vous souhaiterez employer. On retrouve donc les classiques Assault (Soldat), Ingénieur, Support et Sniper. Première surprise: il n’y a pas de médic. En effet, dans Battlefield 3, DICE a décidé de migrer les talents de cette classe vers le soldat. C’est donc ce dernier qui distribue les bandages et c’est le Support qui distribuera les munitions. Le Soldat pourra débloquer le défibrillateur après avoir monté de quelques grades et, quand il ne débloquera les lance-grenades que bien plus tard, il devra choisir entre ces 2 avantages étant donné que les 2 ne peuvent cohabiter. Cela promet des parties bien plus équilibrées entre les classes.
Mais bordel, parle du jeu!!!
Ok, ok, on y arrive. Une fois dans la partie c’est la grande claque, le moteur Frostbite 2 de DICE fait des merveilles et les graphismes sont d’une rare beauté. Jamais on n’aura vue de fougères ou de buissons d’une telle perfection.
Nous avons joué sur un i7 920 / 6Go de RAM / Radeon 5850 et le jeu s’est mis en Ultra avec constamment 40 à 50 fps ce qui est une sacrée performance pour ce moteur tout récent. Bref, même pas besoin de changer vos configs. Sur console les graphismes sont un peu en retrait mais restent parmi les plus beaux qu’un jeu peut vous proposer aujourd’hui et pour enfoncer le clou, DICE vous proposera dans la version finale un pack de textures hautes-définition si vous souhaitez installer le jeu sur le disque dur de la console étant donné que les lecteurs de DVD et BluRay n’ont pas assez de débit pour les streamer pendant que vous jouerez.
Comme à son habitude, ce Battlefield propose des décors partiellement destructibles et il est extrêmement jouissif de monter des torches aveuglantes sur son fusil d’assaut, trouver un mur qu’on peut faire exploser et prendre à revers toute une escouade qui pensait vous tendre un piège. Le son n’est pas en reste et serez plongé comme jamais au coeur de l’action. Sur Bad Company 2 c’était déjà superbe, ici cela semble encore meilleur. Nous conseillons d’ailleurs le casque 5.1 pour en profiter pleinement.
Caspian Border
Outre la map “Metro” une autre carte a brièvement été testée durant la phase beta sur PC. “Caspian Border” est complètement différente de “Metro” car la map est immense, se passe entièrement en extérieur à 32 contre 32 et fait la part belle aux véhicules (tanks, jeeps, hélicos et jets). Malheureusement durant la beta étant donné que tout le monde voulait tester les hélicos et les jets, la moitié des joueurs de chaque équipe restait dans sa base et les parties étaient du coup assez molles. Devoir courir seul dans la pampa pour trouver un adversaire est du coup vite saoulant. On mettra cela sur le coup du côté éphémère de la nouveauté vu que la carte n’était en ligne que durant quelques jours.
Beta
Attention, tout n’est pas rose dans cette beta et le fait qu’elle soit publique a fait que beaucoup de gens l’ont confondu avec une “demo”. Qui dit “beta” dit normalement “chasse aux bugs” et il y en a eu effectivement pas mal : problème de physique sur les véhicules et les soldats, armes farceuses, artefacts graphiques, etc… Comme prévu, DICE les a recensés et il devraient être corrigés pour la sortie du jeu, soit directement intégrés à la galette, soit plus probablement via un patch pour ne pas repousser la sortie toujours prévue pour le 27 Octobre.
La gestion des escouades, aujourd’hui uniquement disponible dans Battlelog, sera aussi directement intégrée dans l’interface en cours de partie suite aux demandes plus que pressantes des joueurs. DICE nous signale aussi travailler à un rééquilibrage des armes : les UMP-45 et PP-2000 étant bien trop puissants pour le moment.
Conclusion
Une fois ces soucis corrigés, ce Battlefield 3 sera sans doute très grand jeu. D’ailleurs personne n’en doutait vraiment. Le moteur graphique, l’équilibrage des classes et les tactiques entre escouades sauront apporter une nouvelle dimension à la franchise. On est très probablement en face du FPS de l’année ! Et pour les nostalgiques, si vous précommandez le jeu, vous aurez gratuitement le DLC “Back to Karkand” prévu pour la fin de l’année et qui regroupera 4 cartes provenant de Battlefield 2.
Pourtant, sur PC, le fait de devoir utiliser Origin suffit à faire retomber tout mon enthousiasme. C’est un peu comme le cadeau de Noël que vous avez reçu l’année dernière de tata Jeannine. Mais si, vous savez, ce pull super doux et confortable tricoté avec amour mais tellement laid que jamais vous n’oserez sortir avec. Ce couple Battlefield/Origin c’est un peu ca…
En attendant de voir les rumeurs faisant part d’une sortie possible sous Steam avec un Origin optionnel se concrétiser, des images fakes concernant des annulations de précommandes apparaissent. On ne saurait toutefois le leur reprocher…
Mise à jour: meilleur explication sur le fake de l’image des 34K annulations de précommandes.
Avant même de décortiquer le jeu lui-même, commençons par le GROS point qui fâche sur PC : Origin. Ceux qui avaient eu la chance de tester la version alpha en avaient déjà eu un aperçu (nous n’avions malheureusement pas pu vous en parler, NDA oblige) mais pour jouer à BF3, il faut obligatoirement utiliser Origin qui est le pendant de Steam avec plus ou moins les mêmes fonctionnalités : boutique, vos jeux et votre liste d’amis, mais uniquement pour les jeux Electronic Arts. Une fois le jeu installé, un clic sur l’icône BF3 sur votre bureau va lancer Origin, qui va lui-même lancer le site Battlelog.net dans votre browser. Un téléchargement de plugin plus tard (compatible Chrome – c’est assez rare pour le souligner) nous sommes enfin prêt.
Battlelog? Kezako?
Battlelog est le site qui va vous permettre de suivre la carrière de votre soldat, que ce soit son nombre de frags, ses médailles ou ses armes débloquées. Il y a même un flux des performances de vos amis. A propos d’amis, la liste est par contre vide même si vous en aviez déjà dans Origin, il va vous falloir en effet les ajouter à nouveau, Battlefield 3 gérant sa propre liste. Nous en avions déjà l’habitude dans Bad Company 2 sur Steam mais nous pensions naïvement que cette aberration serait enfin corrigée.
Battlelog inclut également l’outil pour voir la liste des serveurs et les places disponibles, l’interface pour créer des escouades et discuter via le micro avec ses membres et surtout un moyen de trouver les maps où jouent vos amis. D’un simple clic dans votre navigateur, le jeu se lance et vous pouvez directement rejoindre ces derniers sans être obligé de charger une intro et des menus additionnels. Après avoir râlé dans la plupart des jeux multi à cause d’interfaces horribles au possible (Dead Island, si tu nous écoutes) avouons que c’est diablement efficace.
Le débat fera rage sur l’intérêt de cette solution par rapport à une interface intégrée directement au jeu mais personnellement j’adore. En 2005 dans Battlefield 2 c’était d’ailleurs presque déjà le cas mais nous étions obligé de passer par Gamespy.
Soyons clair: Origin ne sert ici à rien à part permettre à Electronic Arts de bomber le torse en revendiquant des millions de nouveaux utilisateurs; un simple bookmark sur le bureau serait tout aussi efficace. Le fait que la précommande du jeu est à ce jour toujours indisponible sur Steam ne nous rassure pas.
Sur consoles vous passerez par l’interface native de la console pour la recherche de parties et pourrez quand même accéder à Battlelog depuis votre ordinateur pour retrouver vos statistiques.
Ok, mais le jeu?
Raaahh, mais que vous êtes pressés. Bon, une fois le tour du proprio dans Battlelog fait il est temps de lancer une partie et nous voilà sur la map parisienne “Metro” qui était déjà incluse dans la version Alpha. C’est une map de “Rush” à 16 contre 16, mode de jeu qui consiste à démolir les 2 points de la carte avant de pouvoir débloquer des zones suivantes où 2 nouveaux points nous attendent et ainsi de suite jusqu’à la démolition totale des 8 points. L’équipe en défense étant elle en charge de nous en empêcher.
Au menu, un passage dans le jardin des tuileries (qui ressemble quand même beaucoup à Central Park), puis on avance dans les couloirs du métro, on ressort par la gare avant l’affrontement final autour d’immeubles haussmanniens.
Par rapport à la version Alpha nous constatons plusieurs changement: le Bradley disponible dans la 1ère étape pour l’équipe en attaque a été supprimé et le point A a été avancé et est moins facilement défendable. Le jeu en est donc plus nerveux et c’est tant mieux. Point négatif: sans les véhicules qui sont la marque de fabrique de la série Battlefield, la carte fait quand même beaucoup penser à Call of Duty, l’ennemi juré.
Avant de rentrer dans le feu de l’action, le jeu vous demandera de choisir une classe que vous pourrez modifier en cours de partie en fonction des stratégies que vous souhaiterez employer. On retrouve donc les classiques Assault (Soldat), Ingénieur, Support et Sniper. Première surprise: il n’y a pas de médic. En effet, dans Battlefield 3, DICE a décidé de migrer les talents de cette classe vers le soldat. C’est donc ce dernier qui distribue les bandages et c’est le Support qui distribuera les munitions. Le Soldat pourra débloquer le défibrillateur après avoir monté de quelques grades et, quand il ne débloquera les lance-grenades que bien plus tard, il devra choisir entre ces 2 avantages étant donné que les 2 ne peuvent cohabiter. Cela promet des parties bien plus équilibrées entre les classes.
Mais bordel, parle du jeu!!!
Ok, ok, on y arrive. Une fois dans la partie c’est la grande claque, le moteur Frostbite 2 de DICE fait des merveilles et les graphismes sont d’une rare beauté. Jamais on n’aura vue de fougères ou de buissons d’une telle perfection.
Nous avons joué sur un i7 920 / 6Go de RAM / Radeon 5850 et le jeu s’est mis en Ultra avec constamment 40 à 50 fps ce qui est une sacrée performance pour ce moteur tout récent. Bref, même pas besoin de changer vos configs. Sur console les graphismes sont un peu en retrait mais restent parmi les plus beaux qu’un jeu peut vous proposer aujourd’hui et pour enfoncer le clou, DICE vous proposera dans la version finale un pack de textures hautes-définition si vous souhaitez installer le jeu sur le disque dur de la console étant donné que les lecteurs de DVD et BluRay n’ont pas assez de débit pour les streamer pendant que vous jouerez.
Comme à son habitude, ce Battlefield propose des décors partiellement destructibles et il est extrêmement jouissif de monter des torches aveuglantes sur son fusil d’assaut, trouver un mur qu’on peut faire exploser et prendre à revers toute une escouade qui pensait vous tendre un piège. Le son n’est pas en reste et serez plongé comme jamais au coeur de l’action. Sur Bad Company 2 c’était déjà superbe, ici cela semble encore meilleur. Nous conseillons d’ailleurs le casque 5.1 pour en profiter pleinement.
Caspian Border
Outre la map “Metro” une autre carte a brièvement été testée durant la phase beta sur PC. “Caspian Border” est complètement différente de “Metro” car la map est immense, se passe entièrement en extérieur à 32 contre 32 et fait la part belle aux véhicules (tanks, jeeps, hélicos et jets). Malheureusement durant la beta étant donné que tout le monde voulait tester les hélicos et les jets, la moitié des joueurs de chaque équipe restait dans sa base et les parties étaient du coup assez molles. Devoir courir seul dans la pampa pour trouver un adversaire est du coup vite saoulant. On mettra cela sur le coup du côté éphémère de la nouveauté vu que la carte n’était en ligne que durant quelques jours.
Beta
Attention, tout n’est pas rose dans cette beta et le fait qu’elle soit publique a fait que beaucoup de gens l’ont confondu avec une “demo”. Qui dit “beta” dit normalement “chasse aux bugs” et il y en a eu effectivement pas mal : problème de physique sur les véhicules et les soldats, armes farceuses, artefacts graphiques, etc… Comme prévu, DICE les a recensés et il devraient être corrigés pour la sortie du jeu, soit directement intégrés à la galette, soit plus probablement via un patch pour ne pas repousser la sortie toujours prévue pour le 27 Octobre.
La gestion des escouades, aujourd’hui uniquement disponible dans Battlelog, sera aussi directement intégrée dans l’interface en cours de partie suite aux demandes plus que pressantes des joueurs. DICE nous signale aussi travailler à un rééquilibrage des armes : les UMP-45 et PP-2000 étant bien trop puissants pour le moment.
Conclusion
Une fois ces soucis corrigés, ce Battlefield 3 sera sans doute très grand jeu. D’ailleurs personne n’en doutait vraiment. Le moteur graphique, l’équilibrage des classes et les tactiques entre escouades sauront apporter une nouvelle dimension à la franchise. On est très probablement en face du FPS de l’année ! Et pour les nostalgiques, si vous précommandez le jeu, vous aurez gratuitement le DLC “Back to Karkand” prévu pour la fin de l’année et qui regroupera 4 cartes provenant de Battlefield 2.
Pourtant, sur PC, le fait de devoir utiliser Origin suffit à faire retomber tout mon enthousiasme. C’est un peu comme le cadeau de Noël que vous avez reçu l’année dernière de tata Jeannine. Mais si, vous savez, ce pull super doux et confortable tricoté avec amour mais tellement laid que jamais vous n’oserez sortir avec. Ce couple Battlefield/Origin c’est un peu ca…
En attendant de voir les rumeurs faisant part d’une sortie possible sous Steam avec un Origin optionnel se concrétiser, des images fakes concernant des annulations de précommandes apparaissent. On ne saurait toutefois le leur reprocher…
Mise à jour: meilleur explication sur le fake de l’image des 34K annulations de précommandes.
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