Ambiance décapante pour la présentation d’Army of Two : The Devil’s Cartel, annoncé lors de cette Gamescom 2012 par Electronic Arts. Ce troisième épisode reste fidèle au principe coopératif des précédents tout en affichant une nouvelle identité. Plus explosif, il joue la carte de la surenchère à outrance. Et ce tout premier extrait de gameplay nous en a mis plein la vue.
Army of Two : The Devil’s Cartel s’appuie sur le moteur propriétaire d’EA, le Frostbite 2. Celui-là même qui a fait la réputation de Battlefield 3. Et si techniquement on est a des années-lumière de la réussite graphique du jeu de DICE, le titre utilise pleinement les capacités offertes par le moteur. “Destruction totale”, c’est le maître mot de cette présentation. Les murs explosent sous l’impact des douilles. Les trafiquants de drogue que traquent Alpha et Beta se démembrent dans une gerbe de sang. Tels des déménageurs de l’impossible, nos héros prennent un malin plaisir à fracasser chaque pylône pour en déloger leurs proies, quand ce ne sont pas ces derniers qui en profitent pour exploser la caisse derrière laquelle ils se cachaient. Alors que le rythme de l’action accélère, les cœurs s’emballent dans la salle.
Cet exutoire hystérique atteint son apogée quand s’enclenche l’Overkill. Il est contrôlé par une jauge qui se remplit à force de meurtres. Une fois lâché, l’Overkill plonge, l’espace d’un instant dévastateur, les héros dans un état de frénésie : les munitions sont illimités, plus besoin de faire une pause dans leur carnage pour recharger leurs armes. Bref, l’Overkill c’est l’assurance d’un génocide jouissif. Alors que les deux premiers épisodes se gargarisaient d’une pseudo philosophie meurtrière développant des profils psychologiques bancals à ses personnages, cet Army of Two : The Devil’s Cartel ne se prend pas au sérieux. Enfonçant de tout son poids le mur de l’action, le titre crée la surprise, et il se pourrait bien qu’il se révèle plus agréable à jouer que prévu. On ressort de la présentation avec le sourire aux lèvres et une furieuse envie de s’y essayer. A côté de ça, Michael Bay signe des comédies romantiques.
La recette d’Army of Two n’a pas changé depuis le premier épisode : c’est un jeu de tir à la troisième personne classique, dans lequel on fait équipe avec un pote. On se cache, on tire, on avance… L’action monotone de la série n’a jusqu’à présent jamais réussi à convaincre la presse, ni son public. Ici en revanche, point de véritable stratégie en duo : la seule interaction coopérative entrevue se résumait à faire la courte-échelle. Le titre abandonne ses grandes envies de coopération au profit d’une action bourrine et sans concession, face à des ennemis dénués de toute intelligence. Plutôt que de véritables obstacles dans l’avancement de l’aventure, ces gibiers voient leurs minutes comptées face à notre puissance de feu. Army of Two : The Devil’s Cartel, défouloir ultime ?
Et si Electronic Arts réussissait finalement à rendre une copie propre avec ce troisième épisode des aventures d’Army of Two ? Si l’on ne tire pas de conclusion trop hâtive, il y a en tout cas des raisons d’y croire. La réponse se fera en mars 2013 sur Playstation 3 et Xbox 360.
Army of Two : The Devil’s Cartel s’appuie sur le moteur propriétaire d’EA, le Frostbite 2. Celui-là même qui a fait la réputation de Battlefield 3. Et si techniquement on est a des années-lumière de la réussite graphique du jeu de DICE, le titre utilise pleinement les capacités offertes par le moteur. “Destruction totale”, c’est le maître mot de cette présentation. Les murs explosent sous l’impact des douilles. Les trafiquants de drogue que traquent Alpha et Beta se démembrent dans une gerbe de sang. Tels des déménageurs de l’impossible, nos héros prennent un malin plaisir à fracasser chaque pylône pour en déloger leurs proies, quand ce ne sont pas ces derniers qui en profitent pour exploser la caisse derrière laquelle ils se cachaient. Alors que le rythme de l’action accélère, les cœurs s’emballent dans la salle.
Cet exutoire hystérique atteint son apogée quand s’enclenche l’Overkill. Il est contrôlé par une jauge qui se remplit à force de meurtres. Une fois lâché, l’Overkill plonge, l’espace d’un instant dévastateur, les héros dans un état de frénésie : les munitions sont illimités, plus besoin de faire une pause dans leur carnage pour recharger leurs armes. Bref, l’Overkill c’est l’assurance d’un génocide jouissif. Alors que les deux premiers épisodes se gargarisaient d’une pseudo philosophie meurtrière développant des profils psychologiques bancals à ses personnages, cet Army of Two : The Devil’s Cartel ne se prend pas au sérieux. Enfonçant de tout son poids le mur de l’action, le titre crée la surprise, et il se pourrait bien qu’il se révèle plus agréable à jouer que prévu. On ressort de la présentation avec le sourire aux lèvres et une furieuse envie de s’y essayer. A côté de ça, Michael Bay signe des comédies romantiques.
La recette d’Army of Two n’a pas changé depuis le premier épisode : c’est un jeu de tir à la troisième personne classique, dans lequel on fait équipe avec un pote. On se cache, on tire, on avance… L’action monotone de la série n’a jusqu’à présent jamais réussi à convaincre la presse, ni son public. Ici en revanche, point de véritable stratégie en duo : la seule interaction coopérative entrevue se résumait à faire la courte-échelle. Le titre abandonne ses grandes envies de coopération au profit d’une action bourrine et sans concession, face à des ennemis dénués de toute intelligence. Plutôt que de véritables obstacles dans l’avancement de l’aventure, ces gibiers voient leurs minutes comptées face à notre puissance de feu. Army of Two : The Devil’s Cartel, défouloir ultime ?
Et si Electronic Arts réussissait finalement à rendre une copie propre avec ce troisième épisode des aventures d’Army of Two ? Si l’on ne tire pas de conclusion trop hâtive, il y a en tout cas des raisons d’y croire. La réponse se fera en mars 2013 sur Playstation 3 et Xbox 360.
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