Posé à côté de Ryse PC sur le stand de Crytek à la gamescom, Arena of Fate faisait – visuellement – de la peine. En revanche, le MOBA de Crytek Black Sea s’est révélé être une agréable surprise au niveau du jeu.
Vous pouvez détester le genre comme vous avez détesté les choux de Bruxelles à la cantine (perso, je m’en remets toujours pas), le MOBA est devenu un incontournable de la sphère PC – en lieu et place du RTS, selon moi. J’en veux pour preuve, depuis l’an dernier, ce pavillon presque entier de la gamescom réservé aux joutes multi en arène, où League of Legends apparaissait encore un fois comme le chef de meute.
Mais c’est ailleurs, loin des milliers d’ados allemands déchaînés (vous les auriez vus, mais vous les auriez vus !) que nous sommes allés chercher le jeu dont on parle, plus précisément, sur le petit stand de Crytek dans le pavillon réservé au business. Là, nous sommes tombés sur Arena of Fate, ses textures maronnasses un peu grossières (le jeu est encore en bêta, on imagine que ça va évoluer) et son développeur dont on a eu l’impression qu’il jouait sa vie sur ma seule opinion du jeu. La pression.
Rentrons directement dans le vif du sujet. Le gros atout du MOBA de Crytek, c’est son idée de limiter les parties à 20 minutes. Pas une seconde de plus. C’est une idée cool parce que : 1) Les parties de League of Legends ou de Dota 2 sont trop longues pour séduire un public encore plus large, Blizzard l’a déjà noté avec Heroes of the Storm. 2) Le fait que la partie soit limitée dans le temps modifie réellement notre manière d’aborder les combats.
Comment est déterminé le vainqueur ? Avec des points. Faites tomber une tourelle adverse, vous marquez des points. Tuez les héros adverses, vous marquez des points. La notion d’avancée sur la carte d’un DotA-like (avec, en ligne de mire, la base ennemie) et la notion de contrôle sur des cartes comme le Dominion de League of Legends ou la carte d’Infinite Crisis, sont ici moins présentes que chez les concurrents. Dans Arena of Fate, la mécanique semble s’inscrire dans la répétition d’actions à courts termes, d’assauts coordonnés sur objectif unique. C’est un gank pour prendre de l’avance sur le nombre de tués, c’est une attaque éclair sur une tourelle, etc. Et puis vous vous repliez, avant de créer les conditions qui vous permettront de répéter l’expérience pour scorer une nouvelle fois. C’est un peu le GIGN du MOBA, quoi.
De ce postulat se dégagent des moments intéressants, comme en fin de partie, quand le score est serré. Parce que l’équipe qui mène aux points va avoir tendance à se replier sur elle-même pour jouer la montre, ou parce que l’équipe menée va tenter un baroud d’honneur pour arracher le match nul ou mieux, la victoire. On aime l’idée, on le répète, même si on a pas pu juger des déséquilibres que cela pourrait engendrer, comme des équipes qui resteraient cloîtrées en défense assez rapidement après avoir marqué un point.
Le reste ? Du classique : des compétences régies par un temps de rechargement, un arbre d’aptitudes passives à débloquer dans le jeu comme dans Heroes of the Storm, l’absence de boutique et une régénération de la santé et de l’énergie rapide, ceci pour pouvoir rester près des zones de combat le plus longtemps possible. Rajoutez à ça des bonnes sensations souris en main et un univers sympathique mêlant personnages historiques et de fiction (de Fenrir à Jeanne d’arc en passant par Robin des bois) pour obtenir une bonne surprise.
On sait bien vous et moi qu’Arena of Fate aura du mal face aux cadors en place, mais le jeu nous a en tout cas donnés envie de repartir au combat. Dans un créneau aussi concurrentiel, c’est déjà un premier pas important.
Le jeu est actuellement en bêta. Le site officiel.
Vous pouvez détester le genre comme vous avez détesté les choux de Bruxelles à la cantine (perso, je m’en remets toujours pas), le MOBA est devenu un incontournable de la sphère PC – en lieu et place du RTS, selon moi. J’en veux pour preuve, depuis l’an dernier, ce pavillon presque entier de la gamescom réservé aux joutes multi en arène, où League of Legends apparaissait encore un fois comme le chef de meute.
Mais c’est ailleurs, loin des milliers d’ados allemands déchaînés (vous les auriez vus, mais vous les auriez vus !) que nous sommes allés chercher le jeu dont on parle, plus précisément, sur le petit stand de Crytek dans le pavillon réservé au business. Là, nous sommes tombés sur Arena of Fate, ses textures maronnasses un peu grossières (le jeu est encore en bêta, on imagine que ça va évoluer) et son développeur dont on a eu l’impression qu’il jouait sa vie sur ma seule opinion du jeu. La pression.
Rentrons directement dans le vif du sujet. Le gros atout du MOBA de Crytek, c’est son idée de limiter les parties à 20 minutes. Pas une seconde de plus. C’est une idée cool parce que : 1) Les parties de League of Legends ou de Dota 2 sont trop longues pour séduire un public encore plus large, Blizzard l’a déjà noté avec Heroes of the Storm. 2) Le fait que la partie soit limitée dans le temps modifie réellement notre manière d’aborder les combats.
Comment est déterminé le vainqueur ? Avec des points. Faites tomber une tourelle adverse, vous marquez des points. Tuez les héros adverses, vous marquez des points. La notion d’avancée sur la carte d’un DotA-like (avec, en ligne de mire, la base ennemie) et la notion de contrôle sur des cartes comme le Dominion de League of Legends ou la carte d’Infinite Crisis, sont ici moins présentes que chez les concurrents. Dans Arena of Fate, la mécanique semble s’inscrire dans la répétition d’actions à courts termes, d’assauts coordonnés sur objectif unique. C’est un gank pour prendre de l’avance sur le nombre de tués, c’est une attaque éclair sur une tourelle, etc. Et puis vous vous repliez, avant de créer les conditions qui vous permettront de répéter l’expérience pour scorer une nouvelle fois. C’est un peu le GIGN du MOBA, quoi.
De ce postulat se dégagent des moments intéressants, comme en fin de partie, quand le score est serré. Parce que l’équipe qui mène aux points va avoir tendance à se replier sur elle-même pour jouer la montre, ou parce que l’équipe menée va tenter un baroud d’honneur pour arracher le match nul ou mieux, la victoire. On aime l’idée, on le répète, même si on a pas pu juger des déséquilibres que cela pourrait engendrer, comme des équipes qui resteraient cloîtrées en défense assez rapidement après avoir marqué un point.
Le reste ? Du classique : des compétences régies par un temps de rechargement, un arbre d’aptitudes passives à débloquer dans le jeu comme dans Heroes of the Storm, l’absence de boutique et une régénération de la santé et de l’énergie rapide, ceci pour pouvoir rester près des zones de combat le plus longtemps possible. Rajoutez à ça des bonnes sensations souris en main et un univers sympathique mêlant personnages historiques et de fiction (de Fenrir à Jeanne d’arc en passant par Robin des bois) pour obtenir une bonne surprise.
On sait bien vous et moi qu’Arena of Fate aura du mal face aux cadors en place, mais le jeu nous a en tout cas donnés envie de repartir au combat. Dans un créneau aussi concurrentiel, c’est déjà un premier pas important.
Le jeu est actuellement en bêta. Le site officiel.
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