Voilà. Nous avons posé nos mains une petite demi-heure sur Alien : Isolation. Nous avons eu peur, un peu. Et nous avons aimé, pas mal.
Là, tout de suite, si vous me parlez de jeux vidéo et de la licence Alien, je serais tenté de vous coller une beigne en vous criant que c’est mal de raviver de mauvais souvenirs. La faute à Aliens : Colonial Marines, le très mauvais Aliens : Colonial Marines qui a renvoyé la licence plus bas que terre. Aujourd’hui, il incombe à The Creative Assembly (la série Total War) de lui redorer le blason. Une noble mission.
Pas mal de petites infos ont été révélées ces derniers mois sur Alien : Isolation. En vrac, on sait que c’est un FPS, qu’il emprunte des éléments de jeux d’infiltration et de jeux d’horreur, que ses influences sont à chercher du côté de BioShock, de Dishonored ou du premier film Alien, que le périple se déroule sur une station spatiale ou qu’Amanda Ripley sera notre héroïne du jour. Entre autres.
Mais la théorie c’est bien, la prise en main, c’est mieux. Nous avons donc pu poser nos mains sur le jeu pendant 30 minutes, environ. Le passage qu’on a eu à passer ne s’embarrassait pas d’éléments narratifs. Disons que la volonté des développeurs sur cette démo était plutôt de nous faire tâter l’ambiance et de nous présenter leur philosophie de jeu.
La réalisation, parlons-en. On a joué sur PC mais des versions PS4 et Xbox One tournaient également dans la pièce. Je ne vais pas vous dire que c’était le plus beau jeu qu’on ait vu ces derniers temps – les décors font un peu plastiques – mais c’était plutôt joli et surtout déjà très propre pour une version en développement. Nous nous sommes baladé dans les coursives du vaisseau, où il s’agissait de rejoindre une salle bien précise à l’autre bout du bâtiment. Problème : un alien faisait sa tournée des bars dans le coin.
Je suis mort 8 fois. 8. Huit. HUIT. Comment ? Embroché par la créature. Pourquoi ? Parce que les 3 premières fois j’y suis allé comme un bourrin et que l’alien m’a vu, et que si l’alien vous voit, il vous saute dessus et vous tue sans que vous ne puissiez faire quoi que ce soit. Non. Pour passer, il fallait s’accroupir, sortir son « motion tracker » (un radar, en gros), attendre que l’alien soit suffisamment loin de ladite porte, aller activer l’ouverture de la porte, attendre la décompression, se cacher dans un casier ou derrière une barricade pour échapper à la créature soudainement excitée, puis foncer dans la salle.
Du sport. De la sueur.
Après les sensations, le temps des questions. Dans cette session-là, Alien : Isolation m’a fait beaucoup penser à Dead Space, premier du nom : une ambiance, un cadre oppressant, un sentiment tenace de solitude, une réalisation visuelle et sonore solide. Mais j’ai deux interrogations : 1) Est-ce que cette partie du jeu est réellement représentative du jeu en entier ? 2) Le cas échéant, est-ce que The Creative Assembly saura nous tenir en haleine pendant plusieurs heures sur ce mode-là ? On sait très bien que le survival est un genre qui demande une grande expertise dans la gestion des temps faibles et des temps forts, et qui exige d’être malin et créatif sur les leviers qui déclenchent nos peurs et nos angoisses. Plus de réponses, espérons, lors de la prochaine session. Mais prometteur. Vraiment.
Alien : Isolation est prévu pour fin 2014 sur PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 3, Xbox 360 et PC.
Là, tout de suite, si vous me parlez de jeux vidéo et de la licence Alien, je serais tenté de vous coller une beigne en vous criant que c’est mal de raviver de mauvais souvenirs. La faute à Aliens : Colonial Marines, le très mauvais Aliens : Colonial Marines qui a renvoyé la licence plus bas que terre. Aujourd’hui, il incombe à The Creative Assembly (la série Total War) de lui redorer le blason. Une noble mission.
Pas mal de petites infos ont été révélées ces derniers mois sur Alien : Isolation. En vrac, on sait que c’est un FPS, qu’il emprunte des éléments de jeux d’infiltration et de jeux d’horreur, que ses influences sont à chercher du côté de BioShock, de Dishonored ou du premier film Alien, que le périple se déroule sur une station spatiale ou qu’Amanda Ripley sera notre héroïne du jour. Entre autres.
Mais la théorie c’est bien, la prise en main, c’est mieux. Nous avons donc pu poser nos mains sur le jeu pendant 30 minutes, environ. Le passage qu’on a eu à passer ne s’embarrassait pas d’éléments narratifs. Disons que la volonté des développeurs sur cette démo était plutôt de nous faire tâter l’ambiance et de nous présenter leur philosophie de jeu.
La réalisation, parlons-en. On a joué sur PC mais des versions PS4 et Xbox One tournaient également dans la pièce. Je ne vais pas vous dire que c’était le plus beau jeu qu’on ait vu ces derniers temps – les décors font un peu plastiques – mais c’était plutôt joli et surtout déjà très propre pour une version en développement. Nous nous sommes baladé dans les coursives du vaisseau, où il s’agissait de rejoindre une salle bien précise à l’autre bout du bâtiment. Problème : un alien faisait sa tournée des bars dans le coin.
Je suis mort 8 fois. 8. Huit. HUIT. Comment ? Embroché par la créature. Pourquoi ? Parce que les 3 premières fois j’y suis allé comme un bourrin et que l’alien m’a vu, et que si l’alien vous voit, il vous saute dessus et vous tue sans que vous ne puissiez faire quoi que ce soit. Non. Pour passer, il fallait s’accroupir, sortir son « motion tracker » (un radar, en gros), attendre que l’alien soit suffisamment loin de ladite porte, aller activer l’ouverture de la porte, attendre la décompression, se cacher dans un casier ou derrière une barricade pour échapper à la créature soudainement excitée, puis foncer dans la salle.
Du sport. De la sueur.
Après les sensations, le temps des questions. Dans cette session-là, Alien : Isolation m’a fait beaucoup penser à Dead Space, premier du nom : une ambiance, un cadre oppressant, un sentiment tenace de solitude, une réalisation visuelle et sonore solide. Mais j’ai deux interrogations : 1) Est-ce que cette partie du jeu est réellement représentative du jeu en entier ? 2) Le cas échéant, est-ce que The Creative Assembly saura nous tenir en haleine pendant plusieurs heures sur ce mode-là ? On sait très bien que le survival est un genre qui demande une grande expertise dans la gestion des temps faibles et des temps forts, et qui exige d’être malin et créatif sur les leviers qui déclenchent nos peurs et nos angoisses. Plus de réponses, espérons, lors de la prochaine session. Mais prometteur. Vraiment.
Alien : Isolation est prévu pour fin 2014 sur PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 3, Xbox 360 et PC.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.