Les jeux Aliens ont toujours su se tailler une solide réputation de par la qualité de leur multijoueur asymétrique. Voir Gearbox capitaliser dans cette voie n’a donc rien d’étonnant, mais le studio risque de rencontrer quelques écueils lors de la construction de ses différents modes de jeu…
Premier des deux modes auxquels nous avons joué, l’Extermination met face à face deux équipes durant deux rounds de cinq minutes. Les marines ont pour tâche de poser des bombes à des endroits précis de la carte afin de faire exploser des oeufs aliens, tandis que ces derniers doivent protéger leurs couvées à grand renfort de décapitations.
Cette refonte d’un Roi de la colline à la sauce science-fiction se montre plutôt efficace grâce au level-design qui fournit aux aliens de nombreux accès aux points à défendre, ce qui permet de pallier à leur trop grande faiblesse physique.
Les différentes armes des Marines se révèlent en effet très puissantes, au point qu’attaquer un ennemi isolé dans le dos n’est pas nécessairement synonyme de succès ! Les aliens doivent se reposer sur leurs trois classes à disposition : l’une d’entre elle peut cracher du venin à distance afin de distraire l’ennemi tandis que les espèces tournées vers le corps-à-corps le contourne avant de fondre dessus.
Si l’équilibre du jeu se révélait correcte une fois les bases acquises, on se demande toutefois comment quatre joueurs aliens qui se rencontrent par le hasard du matchmaking vont bien pouvoir s’en sortir face aux marines à l’arsenal meurtrier… d’autant plus que le système leur permettant de grimper sur n’importe quelle surface ne fonctionne pas toujours.
Le second mode présenté s’est heureusement avéré bien plus concluant. Malgré la persistance des bugs de déplacements aliens, une partie Echappée voit la frénésie l’emporter sur tout autre considération. Il faut voir l’escouade de Marines s’enfuir jusqu’au point de sortie en criant des indications sur la présence des xénomorphes dont le seul but est de les tuer pour le croire.
Les soldats ne peuvent cette fois-ci s’en sortir qu’en jouant en équipe, les dégâts fonctionnant sur le système de Left 4 Dead : un joueur mis à terre peut être relevé, mais une fois mort, il faudra attendre le prochain point de sauvegarde (cinq à six par missions) pour revenir dans l’équipe. Il convient donc de laisser l’un d’entre eux manier le radar à aliens afin d’avertir les autres.
De leur côté, les aliens n’ont que deux alternatives : effectuer quatre attaques simultanées sur chacun des membres du groupe dans un carnage sanglant, ce qui s’avère quasiment impossible, ou bien mettre à terre les marines les uns après les autres et attendre que leurs camarades tentent de les relever pour fondre dessus et leur déchiqueter l’abdomen.
Autant dire que la nécessité de varier les classes au sein de l’équipe se fait plus nécessaire encore que dans le mode Extermination, l’équilibrage étant encore trop favorable aux marines : dès lors que ceux-ci agissent bien en groupe, il est impossible de les vaincre.
Malgré ses lacunes techniques évidentes et un équilibrage à revoir d’urgence, Gearbox a réussi à rendre des modes dont l’originalité n’est pas probante très intéressants à jouer grâce à l’ambiance apportée par la licence. Si les corrections attendues sont faites, le multijoueur d’Alien : Colonial Marines pourrait bien attirer les joueurs en manque de tension à la sortie du jeu en février prochain.
Premier des deux modes auxquels nous avons joué, l’Extermination met face à face deux équipes durant deux rounds de cinq minutes. Les marines ont pour tâche de poser des bombes à des endroits précis de la carte afin de faire exploser des oeufs aliens, tandis que ces derniers doivent protéger leurs couvées à grand renfort de décapitations.
Cette refonte d’un Roi de la colline à la sauce science-fiction se montre plutôt efficace grâce au level-design qui fournit aux aliens de nombreux accès aux points à défendre, ce qui permet de pallier à leur trop grande faiblesse physique.
Les différentes armes des Marines se révèlent en effet très puissantes, au point qu’attaquer un ennemi isolé dans le dos n’est pas nécessairement synonyme de succès ! Les aliens doivent se reposer sur leurs trois classes à disposition : l’une d’entre elle peut cracher du venin à distance afin de distraire l’ennemi tandis que les espèces tournées vers le corps-à-corps le contourne avant de fondre dessus.
Si l’équilibre du jeu se révélait correcte une fois les bases acquises, on se demande toutefois comment quatre joueurs aliens qui se rencontrent par le hasard du matchmaking vont bien pouvoir s’en sortir face aux marines à l’arsenal meurtrier… d’autant plus que le système leur permettant de grimper sur n’importe quelle surface ne fonctionne pas toujours.
Le second mode présenté s’est heureusement avéré bien plus concluant. Malgré la persistance des bugs de déplacements aliens, une partie Echappée voit la frénésie l’emporter sur tout autre considération. Il faut voir l’escouade de Marines s’enfuir jusqu’au point de sortie en criant des indications sur la présence des xénomorphes dont le seul but est de les tuer pour le croire.
Les soldats ne peuvent cette fois-ci s’en sortir qu’en jouant en équipe, les dégâts fonctionnant sur le système de Left 4 Dead : un joueur mis à terre peut être relevé, mais une fois mort, il faudra attendre le prochain point de sauvegarde (cinq à six par missions) pour revenir dans l’équipe. Il convient donc de laisser l’un d’entre eux manier le radar à aliens afin d’avertir les autres.
De leur côté, les aliens n’ont que deux alternatives : effectuer quatre attaques simultanées sur chacun des membres du groupe dans un carnage sanglant, ce qui s’avère quasiment impossible, ou bien mettre à terre les marines les uns après les autres et attendre que leurs camarades tentent de les relever pour fondre dessus et leur déchiqueter l’abdomen.
Autant dire que la nécessité de varier les classes au sein de l’équipe se fait plus nécessaire encore que dans le mode Extermination, l’équilibrage étant encore trop favorable aux marines : dès lors que ceux-ci agissent bien en groupe, il est impossible de les vaincre.
Malgré ses lacunes techniques évidentes et un équilibrage à revoir d’urgence, Gearbox a réussi à rendre des modes dont l’originalité n’est pas probante très intéressants à jouer grâce à l’ambiance apportée par la licence. Si les corrections attendues sont faites, le multijoueur d’Alien : Colonial Marines pourrait bien attirer les joueurs en manque de tension à la sortie du jeu en février prochain.
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