À la Gamescom 2024, nous avons pu mettre la main sur l’un des porte-étendards de Nacon, Greedfall II : The Dying World. Nous avons pu passer tout juste une demi-heure sur ce nouveau RPG développé par Spiders. Cette suite était attendue par les fans du premier opus, mais après cette première expérience, plusieurs points restent en demi-teinte. Bien que le jeu conserve certains atouts qui avaient fait le succès du premier Greedfall, il est clair que cette nouvelle itération mérite encore quelques ajustements avant sa sortie prévue le 24 septembre 2024.
Graphismes et interface : une présentation technique mitigée
Dès les premières minutes de jeu, l’aspect visuel de Greedfall 2 peine à convaincre. Alors que les standards graphiques des RPG modernes continuent d’évoluer, Greedfall 2 semble quelque peu en retard dans ce domaine, notamment au niveau des expressions faciales et des animations de déplacement. Les environnements manquent de finesse et de détails, offrant une qualité graphique qui n’est malheureusement pas à la hauteur des attentes pour un jeu de cette envergure en 2024.
Cela n’enlève pas totalement à l’atmosphère du jeu, qui réussit tout de même à créer une ambiance immersive, mais cet aspect pourrait décourager les joueurs sensibles à l’esthétique. L’interface, quant à elle, s’avère particulièrement complexe. À première vue, elle apparaît surchargée avec beaucoup d’informations à l’écran, ce qui pourrait rebuter les nouveaux venus. Cela étant dit, les joueurs familiers du premier opus retrouveront leurs marques et seront sans doute plus à l’aise avec ces systèmes.
Système de combat : un équilibre à trouver
Le système de combat de Greedfall 2 repose sur la création d’une équipe, tout comme on pouvait le retrouver dans Dragon’s Dogma II par exemple. C’est sans conteste l’un des éléments les plus prometteurs de cette prise en main, malgré des défauts techniques. Les affrontements manquent de fluidité et les animations sont parfois rigides. Cet aspect est aggravé par une gestion des actions qui peut devenir confuse, notamment en raison du nombre important d’éléments affichés à l’écran.
Néanmoins, le point positif à noter est la flexibilité dans la gestion des coéquipiers. Vous avez la possibilité de les laisser combattre en autonomie, ce qui permet de vous concentrer sur la gestion globale des affrontements ou sur vos propres actions. C’est un mécanisme qui facilite grandement la prise en main, notamment pour les joueurs qui ne souhaitent pas s’investir dans la micro-gestion de chaque personnage. Si vous préférez un plus grand contrôle, il est également possible de reprendre la main sur vos coéquipiers à tout moment, ajoutant ainsi un certain niveau de profondeur au système de combat. Ce choix de gameplay permet à Greedfall 2 de s’adresser à différents types de joueurs, qu’ils soient adeptes de combats stratégiques ou plus intéressés par une gestion allégée.
Un jeu à peaufiner
Là où Greedfall 2 montre un véritable potentiel, c’est dans sa narration. Bien que la session de jeu ne nous ait pas permis de plonger profondément dans l’histoire, les bribes de dialogue et les quelques missions disponibles laissent entrevoir une intrigue captivante. Le jeu laisse au joueur le choix d’aborder les missions de différentes manières, que ce soit par la diplomatie, la ruse ou le combat. Cette liberté de choix permet d’adapter son style de jeu à ses préférences et donne un sentiment de contrôle sur la progression narrative.
Après cette première prise en main de Greedfall 2, il est clair que le jeu possède un certain potentiel, notamment grâce à son approche narrative intéressante et sa gestion flexible des coéquipiers. Toutefois, il est également évident que le jeu aurait besoin de quelques mois supplémentaires de polissage avant d’être prêt à être lancé sur le marché. Les graphismes et l’interface devraient être affinés pour offrir une expérience plus agréable et plus en phase avec les standards actuels. De plus, le système de combat gagnerait à être retravaillé pour offrir des affrontements plus fluides et moins saccadés.
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