En 1997, entre Crash Bandicoot et Spyro qui dominaient le genre des jeux de plateformes sur PS1, un petit crocodile orphelin est parvenu à se faire une place. Ce croco, c’est Croc.
Développé par Argonaut Games, Croc a tout de suite connu un joli succès, ayant même le droit à une suite, Croc 2, en 1999, toujours sur PlayStation. Son côté mignon et attachant lui a permis de séduire de nombreux joueurs et joueuses. Les jeux étaient également de grande qualité, avec un côté plateforme très convaincant.
En août 2024, soit 20 ans après sa fermeture, Argonaut Games annonçait sa résurrection, avec comme premier projet, un remaster de Croc : Legeng of the Gobbos sur PC et consoles. Attendu pour fin 2024, le titre fut finalement reporté à 2025, puis au 2 avril dernier. Quelques jours après sa sortie, que pouvons-nous dire de ce remaster ? Est-ce qu’il vaut le détour ? On fait le point tout de suite.
Oui, pour le côté nostalgique

Comment ne pas être nostalgie dès les premières secondes où le jeu se lance ? Forcément, cela fait partie des points forts du jeu, pour les joueurs, petits et grands, qui ont découvert Croc : Legend of the Gobbos en 1997.
La direction artistique, les niveaux, la musique, les mouvements du petit croco, tout y est pour nous plonger dans nos souvenirs, même les cinématiques, qui ont forcément bien vieilli, mais qui nous procure un petit plaisir non dissimulé avec un sourire aux coins des lèvres lors des premières minutes de jeu.
Non, pour le gameplay qui n’est plus du tout d’actualité

Hélas, cette réédition de Croc : Legend of the Gobbos est bien un remaster et non un remake. Ainsi, autant visuellement, qu’au niveau du gameplay, il ne faut pas s’attendre à une révolution. Et, sur la partie gameplay, force est de constater que cela joue beaucoup.
Alors, oui, cela permet de garder la nostalgie et retrouver ce côté rétro. En revanche, cela reste quand même très frustrant. Les sauts sont très aléatoires et imprécis. Le déplacement du croco très approximatif avec un Croc qui glisse souvent. Et la hit-box des ennemis est très mal gérée. Tout ça cumulé, cela fait beaucoup et cela rend le jeu souvent frustrant.
Bien qu’il soit loin d’être difficile, le jeu peut vite se montrer exigeant puisque si vous vous faites toucher qu’une fois, vous perdez tous vos diamants. Ainsi, la moindre erreur sera par la suite fatale et vous demandera de recommencer le niveau. De plus, les vies supplémentaires se font rares.
Oui, pour le rapport qualité/prix

Proposé à 29,99 euros, Croc : Legend of the Gobbos propose un bon rapport qualité/prix. On a le droit à un jeu avec un bon lifting graphique, permettant d’avoir des textures plus lisses, sans alliasing. Au niveau de la durée de vie, il faudra compter environ 7h de jeu pour en venir à bout et jusqu’à 8/10h de jeu pour le finir à 100% et réaliser tous les trophées/succès.
En plus de cela, vous bénéficiez de quelques avantages supplémentaires avec les bonus Crocpédia, qui sont un ensemble de documents, croquis, informations sur la création et l’univers de la licence, en plus de la bande-son qui est aussi accessible.
Non, pour le côté remaster


Bien que le remaster soit plutôt convaincant, le souci réside surtout dans le fait que pour ce genre de jeu, qui fêtera cette année ses 28 ans, un remaster est bien trop léger. Avec cette formule, le jeu a le droit à un simple lifting graphique avec une meilleure résolution. Le gameplay et le moteur graphique restent les mêmes. Et, forcément, cela a très mal vieilli.
Graphiquement, le jeu est plus propre, plus lisse, avec pas de pixel et pas d’alliasing (ce qui rend le tout assez agréable visuellement). En revanche, le moteur graphique ne change pas et le jeu reste donc assez pauvre. Les niveaux sont vides, cela manque de vie.
Au niveau du gameplay, c’est la même chose. Bien que nous ayons le droit à des commandes modernisées, le moteur physique du jeu pose soucis et on reste sur un jeu « old-school » avec pas mal de soucis au niveau de la précision. Et les erreurs bêtes arrivent donc facilement.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités et sur notre WhatsApp. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.