En décembre dernier, le plus célèbre des archéologues de la pop culture s’offrait de nouvelles aventures en jeu vidéo. Un exercice auquel il ne s’était plus prêté depuis plus de 15 ans, après la sortie d’Indiana Jones et le Sceptre des Rois en 2009. Et, la seule chose que l’on pouvait dire, au moment de la sortie du jeu sur Xbox Series X/S et PC, c’est qu’Indy nous avait manqué et que son retour était bien plus réussi en jeux vidéo, qu’au cinéma.
Quatre mois plus tard, l’aventurier de l’arche perdue s’offre un nouveau come-back, mais sur PS5 cette fois. Il aura donc la lourde tâche de succéder à un certain Nathan Drake (avec la licence Uncharted) qui est clairement considéré par les joueurs comme le Indiana Jones de la PlayStation.
Indy sera-t-il à la hauteur ? Devons-nous craquer pour ce Indiana Jones et le Cercle Ancien sur PS5 ? On fait le point tout de suite.
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Oui, pour l’aventure incroyable
On le disait déjà dans notre test en décembre sur Xbox, et le constat n’a pas changé (puisqu’il s’agit exactement du même jeu). Indiana Jones et le Cercle Ancien est une véritable réussite dans le genre « Action-Aventure ». Un vrai jeu d’aventure, qui nous fait voyager et qui reste extrêmement fidèle aux trois premiers films de la trilogie de Steven Spielberg dans les années 80.
Rappelons que ce jeu se déroule entre le premier et le troisième film. Nous sommes plongés en 1937 avec un jeune Indiana Jones qui va une nouvelle fois en découdre face aux nazis. Cette fois, il semblerait que le Vatican soit aussi lié à une terrible menace qui plane sur planète. Tout le monde semble être à la recherche des 17 pierres sacrées qui permettraient d’utiliser le Cercle Ancien.
Ce puissant artefact pourrait, s’il tombe entre de mauvaises mains, anéantir notre Monde. Nous enfilons donc notre manteau de cuir, notre chapeau, on attrape notre fouet et direction l’Égypte, Rome, l’Himalaya ou encore la Chine pour un périple digne de notre héros.
Oui, pour Indiana Jones, du vrai Indiana Jones
Comme évoqué précédemment, la PlayStation a déjà son grand jeu d’aventure. Grâce à Naughty Dog, les joueurs PS3 et PS4 ont pu avoir leur propre Indiana Jones avec Uncharted et Nathan Drake. Et, la licence est tellement devenue forte, populaire, et de grande qualité, qu’il n’est pas simple de lui tenir tête.
Lara Croft et la dernière trilogie Tomb Raider, qui s’inspire grandement d’Uncharted, peut en témoigner et ne sera jamais parvenu à atteindre le niveau de Naughty Dog. Alors, forcément, on se demande si Indy va parvenir là où Lara Croft a échoué. Et, oui, il y parvient.
Avec la dernière trilogie Tomb Raider, Crystal Dynamics a voulu améliorer et moderniser sa formule en s’inspirant grandement de la licence Uncharted, en y ajoutant notamment des moments épiques assez semblables aux fameux « Uncharted moments » sur PlayStation.
Avec Indiana Jones et le Cercle Ancien, les équipes de Machines Games ne tombent pas dans le piège de vouloir faire du Uncharted ou du Tomb Raider. Le studio nous propose de l’Indiana Jones, dans la droite lignée des films et parvient à garder son propre style. Et c’est exactement ce que l’on voulait.
L’histoire se déroule en 1937. Le scénario se déroule donc un an après le premier film, Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche Perdue (1936) et un an avant le troisième, Indiana Jones et la Dernière Croisade (1938). Et c’est assez bluffant de voir à quel point on a l’impression de vivre une nouvelle aventure d’Indy à cette époque.
On retrouve déjà le jeune visage d’Harrison Ford, toujours aussi classe et charismatique. La voix française de Richard Darbois, qui vient sublimer l’aventure. Le jeu mise tout sur l’infiltration, l’exploration, l’aventure et met de côté les longues séances de gunfights. On est dans un jeu plus réaliste où l’on ne va pas faire un génocide, avec des énigmes et une intrigue mystique semblable aux histoires que l’on pourrait voir dans les films.
Cerise sur le gâteau, nous avons le droit à une bande-son exceptionnelle qui nous fait lever les poils à chaque cinématique.
Oui, pour la technique et pour les améliorations PS5 Pro
Le jeu était déjà irréprochable sur Xbox Series X/S. Il en sera de même sur PS5, avec, en plus de cela, quelques nouveautés et améliorations. Tout d’abord, le jeu bénéficie d’une optimisation PS5 Pro, permettant d’avoir une amélioration visuelle et de la 4K Native, du 60 FPS pour une meilleure fluidité, un meilleur effet de Ray Tracing et des temps de chargements améliorés.
Le test ayant été réalisé sur PS5 Standard, nous ne pouvons pas attester de l’efficacité de ses améliorations promises par Sony, Bethesda et Machine Games.
En revanche, on peut confirmer que le jeu tourne parfaitement bien en mode performance et que le titre bénéficie des retours haptiques sur la DualSense et des gâchettes adaptatives, permettant d’ajouter un peu plus d’immersion même si, là encore, on trouve que les retours haptiques ne sont pas assez exploités comme la plupart des autres jeux PS5.
Non, pour les côtés infiltrations et combats qui ne sont pas convaincants
C’était déjà un des reproches que l’on pouvait faire au jeu sur Xbox, et c’est toujours le cas sur PS5. L’infiltration n’est pas une grande réussite, notamment à cause d’une IA mal équilibrée, souvent aux fraises et qui parvient à nous repérer dans des situations improbables voire impossibles.
L’autre point noir, ce sont les combats, notamment au corps-à-corps qui sont loin d’êtres passionnants et précis. L’esquive est toujours assez aléatoire et la gestion de l’endurance pas vraiment optimale. Alors, fort heureusement, toutes les phases de combats peuvent en grande partie être esquivées et les séquences obligatoires ne sont pas les parties principales du jeu. Mais, cela reste tout de même assez frustrant.
Enfin, on peut également noter le choix de la vue première personne (FPS) qui est un parti pris du studio et qui pourrait forcément en déranger certain, surtout pour les habitués aux jeux d’aventures comme Tomb Raider et Uncharted.
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