Lors des Game Awards, Amazon et Bandai Namco ont dévoilé Blue Protocol, un jeu d’action aux traits asiatiques qui nous a rappelé le géant Genshin Impact, développé par miHoYo. Quelques mois plus tard, et depuis le 14 juin, le titre est disponible sur le territoire japonais. En France, sa sortie n’est pas attendue avant l’année prochaine au plus tôt.
Avant cette date butoir, Amazon nous a invités pour essayer le jeu et nous en faire un premier avis. Nous avons donc pu tester certains aspects clés le temps d’une courte session de jeu. Qu’avons-nous vu et cela vaut-il que l’on s’attarde sur le titre une fois la version complète entre nos mains ? La réponse dans cette preview de Blue Protocol.
La création de personnage
Comme toute aventure, nous l’avons débutée avec la création de notre personnage. À ce titre, Blue Protocol ne fait pas les choses à moitié. Le joueur dispose d’une énorme liberté quant à la personnalisation visuelle de son héros. De nombreuses possibilités sont envisageables, bien que quelques critères manquent à l’appel. C’est le cas notamment du changement de silhouette.
Outre cette absence, les cheveux, les peintures corporelles, le visage et même la voix peuvent être modifiés au début de votre aventure. La création de personnage passe également par la case des classes. Plusieurs catégories existent, et déterminent le type d’arme que vous utiliserez en combat. Vous avez le choix entre des armes lourdes, de combat rapproché ou à distance, selon ce qui vous met le plus à l’aise.
Ouvert, oui, mais vide
Une fois le personnage principal créé, on se retrouve accueilli par un monde ouvert, gigantesque, qu’il ne reste plus qu’à explorer via les quêtes que l’on nous propose. Si l’ambiance du début de jeu nous fait plutôt penser à un roman graphique, la suite est beaucoup plus libre. Dans le monde ouvert, on peut aller où bon nous semble.
Lors de cette preview, seulement deux zones nous étaient accessibles, du nom de “Godswatch Rise“ et “Reitz Tradesway“. Nous avons pu les explorer, à pied comme à dos de monture, ce qui s’avère être très utile pour parcourir de longues distances — en plus du déplacement rapide — et se rendre à un point très précis de la carte. Seul bémol, il nous était impossible de placer des marqueurs pour nous repérer plus facilement en déplacement.
Les zones en elles-mêmes étaient plutôt agréables à visiter, bien que très vides. Il est possible dans Blue Protocol de ramasser des ressources, tuer des ennemis de manière spontanée et se rendre dans des donjons. En dehors de ces activités, qui sont très éparses et dont on a vite fait le tour, peu de choses sont finalement disponibles pour varier le plaisir du gameplay. Nul doute que l’aspect multijoueur apportera un avantage indéniable à cet univers — sublime visuellement.
Car c’est là tout le plaisir de ce monde ouvert. Les graphismes de Blue Protocol nous rappellent certes Genshin Impact, mais son univers fantastique est véritablement unique. Les vues qu’il nous offre sont suffisement beaux pour que l’on puisse oublier un court instant le vide qui nous entoure. On ne saurait dire si cette impression est due à la configuration de la preview ou non, mais c’est définitivement un aspect qu’il faudra surveiller à la sortie du titre.
La folie des donjons
Histoire de nous remettre d’aplomb, nous avons pu finir cette preview sur un aspect extrêmement important du jeu. Les donjons font partie intégrante de l’ADN de Blue Protocol, et se tiennent à cette maxime : plus on est de fous, plus on rit. À dire vrai, plus on est nombreux, plus la force sera de notre côté. Le donjon de “Dragon’s Rive“, le seul que nous ayons pu visiter, est composé de plusieurs zones, à chaque fois infestées des vagues d’ennemis.
Ces derniers ne sont jamais humains et chaque créature possède des attaques spécifiques qu’il faut appréhender de manière différente suivant votre classe. C’est là qu’entre en jeu la complémentarité de chaque joueur qui apportera sa pierre à l’édifice au fur et à mesure que l’on avance. En combat, la force brute n’est pas toujours récompensée, bien qu’elle suffise la plupart du temps. C’est dommage pour un jeu qui met en avant des sorts et des coups spéciaux, qu’il est finalement très facile d’exploiter tant les inconvénients sont inexistants.
Le niveau des adversaires n’est pas particulièrement élevé et chaque défi est surmontable. Plus que la difficulté et le sentiment d’être challengé, c’est l’esprit et la cohésion d’équipe qui nous a attiré lors de cette partie du jeu. Blue Protocol est un titre qui fédère, et ne demande qu’à être poli pour offrir tout le challenge que les joueurs méritent.
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