Le blockbuster ne cherche jamais à révolutionner votre façon de jouer, ni même à vous présenter un scénario ciselé. Il se présente simplement comme un pur moment de grand spectacle. Un grand huit fait de beaucoup d’explosions, de bruits, de gerbes d’hémoglobines. Et qui rapporte beaucoup d’argent. Par exemple, la licence Call of Duty est plutôt une série aux objectifs répétitifs et bas du front mais elle fonctionne en tant que blockbuster qui rapporte beaucoup d’argent ; même si dans les faits, tous les ans c’est la même chose : on tire, on tue, on hurle, on explose, on paie un abonnement au Live, on tire, on tue, on hurle, on achète un DLC, on tire, on tue, etc. Le miracle de la vie (et des dollars) !
Le blockbuster répond à une logique tout aussi simpliste que son modèle cinématographique : il faut que ce soit grand et rassurant. Et si possible, que ça rapporte beaucoup d’argent. Il faut que le joueur soit ébahi par la technique et constamment sollicité par le rythme entraînant et/ou une accumulation presque maladive d’objectifs à remplir. Et il faut aussi que ça rapporte beaucoup d’argent.
Des blockbusters à faire : Call of Duty 4: Advanced Warfare, Skyrim, The Last of Us, GTA V, Tomb Raider, Uncharted 1 et 2, Gears of War 1 et 2, Batman Arkham City.
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