Le seul concurrent de Google Maps est désormais Apple Maps, puisque Waze, l’autre géant de la navigation, fait partie de Google depuis 2013. L’application est une excellente aide à la conduite, mais malheureusement toutes ses fonctionnalités d’avertissement ne sont pas accessibles dans notre pays, car Google veille à respecter la législation locale. Par conséquent, les radars ne sont pas indiqués de façon précise.
Les avertisseurs de radars sont-ils interdits en France ?
En France, l’usage des avertisseurs de radars est fortement encadré par la loi. Depuis 2012, les avertisseurs qui identifient précisément l’emplacement des radars fixes ou mobiles sont interdits. La législation autorise les applications d’aide à la conduite à afficher des “zones de danger”, une approche qui englobe une aire plus large autour d’un radar sans en préciser la localisation exacte. Ceci incite à éviter que les conducteurs ne ralentissent uniquement à l’approche des radars et à encourager une conduite plus responsable.
En France, Google Maps ne propose donc pas officiellement d’avertisseur de radars en raison de ces contraintes légales. Cependant, grâce à une méthode peu connue, il est tout de même possible d’activer des alertes radars via une solution alternative. Cette solution consiste à utiliser une application tierce, TomTom AmiGo, qui pourra se superposer à Google Maps et envoyer des notifications. Voici comment procéder.
Activez les alertes radars avec TomTom AmiGo
TomTom, le célèbre fabricant de systèmes de navigation, a développé l’application TomTom AmiGo. Gratuite et légale en France, elle permet d’obtenir des alertes radars tout en utilisant simultanément Google Maps. Voici comment configurer cette solution sur votre smartphone :
- Téléchargez TomTom AmiGo à partir de Google Play Store
- Configurez l’application. Lors du premier lancement, sélectionnez une synthèse vocale afin que l’application puisse vous envoyer des notifications vocales. Cela vous évitera de devoir lire votre écran en conduisant.
- Activez le mode de superposition. Ouvrez les paramètres dans l’application AmiGo, faites défiler jusqu’à l’option “Mode de superposition” et activez-la. Cela va permettre à l’application de fonctionner en tandem avec Google Maps.
- Autorisez l’affichage du widget flottant. Ce petit widget pourra s’afficher en superposition sur l’écran d’affichage de Google Maps. Il inclut la vitesse maximale autorisée, et le plus important : les avertissements de radars.
- Profitez des alertes! Le widget reste visible pendant la conduite, assurant une expérience fluide entre AmiGo et Google Maps.
Avant toute chose, il faudra donner l’autorisation à Google Maps d’afficher des informations d’applications tierces à partir des paramètres. Sans cela, vous ne parviendrez pas à faire le lien entre les 2 applications. Veillez donc à accorder à AmiGo les permissions nécessaires via les paramètres de votre smartphone et de l’application Google Maps. Il faut notamment autoriser l’affichage des fenêtres pop-up :
Rendez-vous dans les paramètres de votre téléphone. Trouvez l’application TomTom AmiGo et autorisez les fenêtres pop-up. Cela garantit l’affichage du widget flottant.
Attention : l’astuce ne fonctionne que sur Android
Malheureusement, cette méthode est limitée aux smartphones Android. En effet, iOS n’autorise pas le fonctionnement de widgets flottants superposés sur d’autres applications, ce qui empêche les utilisateurs d’iPhone d’exploiter cette solution. Cependant, TomTom AmiGo reste utilisable sur iOS en tant qu’application de navigation autonome.
Utilisée seule, l’application reste une bonne alternative à Google Maps et Waze, malgré une interface un peu plus simpliste. Elle propose des fonctionnalités similaires à celles de la concurrence, mais avec des options d’itinéraires plus limitées. En effet, TomTom AmiGo est l’alternative “light” à TomTomGo, l’appli phare de TomTom qui, quant à elle, est payante.
Les informations disponibles avec TomTom AmiGo
TomTom AmiGO fournit des alertes pour les radars fixes et mobiles, ainsi que pour d’autres dangers routiers. L’application permet aux utilisateurs de signaler en temps réel les radars détectés par la communauté, ce qui renforce la fiabilité des alertes. D’un autre côté, elle peut s’avérer moins fiable là où il y a moins de circulation, puisque les alertes dépendent des signalements des utilisateurs.
L’avantage d’utiliser cette option par rapport à Waze, c’est que Waze alerte principalement sur les radars fixes. Les radars mobiles ne sont pas signalés directement, mais des “zones de danger” peuvent être indiquées par les utilisateurs, un peu comme chez TomTom. Avec TomTom AmiGo, les alertes sont plus précises : l’application distingue entre différents types de radars, y compris les radars fixes, mobiles, de feu rouge et ceux sur des tronçons.
La meilleure option reste la prudence
Au-delà de l’aspect pratique ou légal, il est important de rappeler l’objectif principal de ces dispositifs : améliorer la sécurité routière et réduire les comportements à risque. Les excès de vitesse sont toujours l’une des causes principales des accidents graves en France. Les alertes, qu’elles soient proposées directement par Google Maps ou via une application tierce, doivent être utilisées comme une aide à une conduite responsable, et non comme une excuse pour jouer avec les limites.
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