Shining
Au podium des films cultes qui font peur, mais pas trop, Shining est une référence du genre. Le métrage réalisé par Stanley Kubrick en 1980, et adapté du roman de Stephen King retrace l’histoire d’un écrivain en manque d’inspiration, qui décide de se retirer dans un hôtel isolé avec sa famille pour passer l’hiver. Les choses tournent mal, et ce dernier sombre rapidement dans la folie, alors que des évènements surnaturels commencent à se manifester, et que le passé du lieu refait surface. C’est culte, et le film a le mérite d’avoir su très bien vieillir malgré ses 45 ans.
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Terrifier 3
Un bon gros nanars gore à souhait qui mélange l’horreur et les fêtes de fin d’année. Il fallait y penser (ou pas), et c’est exactement ce qu’a fait Damien Leone avec ce troisième volet de la franchise Terrifier. Avec seulement 2 millions de dollars investis, et 50 millions de dollars de recettes dans le monde, le métrage frappé d’une interdiction aux moins de 18 ans en France a attiré 437 047 spectateurs dans les salles obscures, devenant le film “unrated” le plus rentable de tous les temps. Un sacré record.
Après avoir survécu au massacre d’Halloween perpétré par Art Le Clown, Sienna et son frère tentent de reconstruire leur vie. Alors que les fêtes de fin d’année approchent, ils s’efforcent de laisser derrière eux les horreurs passées. Mais le passé va refaire surface, et Arte est bien décidé à transformer — encore une fois — leur vie en cauchemar. Sans grande prétention, et avec beaucoup de second degré, Terrifier 3 est de ces films dont on n’attend rien, mais qui nous transporte du début à la fin. Plus drôle que réellement terrifiant, le métrage est un bonbon acide à dévorer un vendredi 13.
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Heretic
De Coup de foudre à Notting Hill en passant par Bridget Jones, Hugh Grant a cumulé les comédies romantiques sans, de son propre aveu, aucun intérêt pour ce type de personnage. Sauf que l’acteur excelle aussi lorsqu’il est question de nous faire frissonner. La preuve avec le très convaincant Heretic, qui privilégie le verbe à l’image choc et cherche une autre forme d’horreur sur grand écran. Son premier acte est un modèle de tension oppressante dont beaucoup de productions du genre devraient s’inspirer. Et puis, il y a un Hugh Grant qui semble enfin trouver un rôle à sa démesure, dans lequel il s’épanouit avec un sourire cruel.
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Alien : Romulus
Des années après le premier volet, Alien : Romulus entendait relancer la saga principale entre les mains de celui qui a déjà renouvelé Evil Dead. Un renouveau qui fait mouche, et un hommage vibrant à la saga horrifique et anxiogène qui nous avait donné quelques sueurs froides à la fin des années 1990.
On pourrait trouver des défauts à Alien : Romulus, en cherchant bien peut-être. Mais notre envie de crier au sans-faute est plus grande tant le film consacre sa créature au sein d’un film qui ne laisse rien de côté, ni son environnement ni ses personnages. Technique et artistique sont convoqués pour faire de ce métrage un opus qui peut regarder ses aînés dans les yeux sans rougir. Si on devait faire un classement des cinq volets de la saga principale, le bébé de Fede Álvarez ne serait certainement pas cinquième.
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