Partons du principe que la personne qui vous offre une imprimante 3D s’y connait un minimum et vous a choisi une machine prémontée comme la Dagoma Magis Neva (notre prise en main par ici). Dans le cas contraire, on vous conseille de vous armer de patience lors de l’assemblage de votre imprimante et de ne surtout pas vous précipiter : dans la plupart des cas les fabricants détaillent correctement la marche à suivre.
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Bien s’équiper :
Avant de commencer à imprimer comme un cochon, il est important de choisir convenablement ses armes. À commencer par le filament 3D. Puisque vous débutez, orientez vous vers un câble en acide polylactique (ou PLA). Le gros avantage de ce dernier est qu’il est particulièrement simple à imprimer et qu’il ne dégage aucune odeur. Il suffit de suivre les instructions de température indiquées par le fabricant pour s’en sortir sans problème. Aucune configuration supplémentaire n’est requise.
Il existe toutefois quelques inconvénients. On vous déconseille d’utiliser des objets imprimés en PLA en extérieur sur de longues durées. Étant un matériau biodégradable, il résiste mal aux conditions climatiques. Plusieurs mois d’exposition en plein soleil par exemple, auront vite fait de déformer la pièce en raison de la chaleur.
Sachez que tous les PLA ne se valent pas. Déjà, préférez les bobines de 750 g voire 1 kg : vous en aurez rapidement fait le tour. Qui plus est, on sait que la tentation de miser sur les PLA les moins chers qui soient est grande. Mais comme bien souvent, la qualité se paie. Sur les divers PLA que nous avons essayés, les premiers prix dénichés sur des sites comme Gearbest nous ont livrés des pièces imprécises, et qui avaient plus facilement tendance à se décoller du plateau que les objets imprimés avec les PLA Chromatik ou PolyMax, vendus plus cher.
En plus du filament 3D, il vous faut un minimum de matériel, à savoir de la bande adhésive spéciale peinture ou de la colle en stick violette (on y reviendra), une pince à épiler, une spatule en fer, et un couteau de modélisme.
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Trouver un plan :
Il s’agit probablement de l’étape la plus simple. Internet regorge de plans d’impression 3D, encore faut-il savoir où les chercher. Deux sites sortent du lot : Thingiverse et MyMiniFactory. En effet, ils vous permettent de récupérer gratuitement des centaines de plans, au format .stl ou .obj. Une fois téléchargés, il vous suffit d’ouvrir les fichiers choisis avec votre logiciel d’impression, de la configurer et de la lancer.
Même si votre imprimante se calibre automatiquement avant la première impression, on vous conseille vivement de télécharger un objet de “calibration” sur l’un de ces deux sites afin de connaître les limites de votre machine.
Attention cependant, tous les plans 3D distribués sur Thingiverse ou MyMiniFactory sont soumis aux diverses licences Creative Commons. Ce qui signifie dans la majeure partie des cas que vous devez créditer le créateur du plan si vous publiez une photo de l’objet imprimé sur les réseaux sociaux. De même, vérifiez bien que l’auteur du plan autorise la commercialisation de son design si vous comptez vendre vos impressions. Si vous vous sentez généreux, n’hésitez pas à lâcher un petit pourboire de temps à autre aux créateurs des plans que vous récupérez.
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Contrôler son impression :
Ça y est ! Vous avez ouvert votre fichier avec le logiciel de votre imprimante, réglé la température et l’orientation de l’objet, ajouté ou non des supports pour maintenir la pièce. Si votre imprimante bénéficie d’un plateau chauffant, on vous conseille de le badigeonner légèrement de colle en stick pour une meilleure adhésion. Pour un surface non chauffée, une couche de bande adhésive suffit amplement. Une fois votre impression lancée, on ne saurait que trop vous conseiller de surveiller les 3-4 premières couches de filament, afin de vérifier que l’objet adhère bien au plateau.
Vu que vous n’allez pas resté le nez fixé sur votre imprimante pendant 5 heures, vous allez probablement décider de vaquer à d’autres occupations. Vérifiez quand même de temps à autre que la création de la pièce se passe bien : croyez en notre expérience, vous n’avez pas envie de découvrir après 8 heures d’impression que votre objet s’est courbé au début de l’opération. En cas de soucis, interrompez l’impression et relancez la.
Une fois la pièce terminée, utilisez une raclette pour la décoller plus facilement, et un couteau de modélisme pour vous débarrasser des supports. Un coup de papier de verre ou de lime pour éliminer les dernières traces et vous pouvez profiter de votre objet fraîchement imprimé avant de relancer une autre impression. Si vous utilisez de la colle sur un plateau chauffant, de l’eau chaude suffit à la retirer. Le plateau se détache ? Une bouilloire se chargera d’enlever tout ça. Sinon, il faudra compter sur un linge humide.
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Grosse marrade !!
Alors… comment dire…
Un néophyte en impression 3D, peut-être un journaliste qui a vu un reportage sur un autre site, a écrit cet article, je présume ?
Sinon, il aurait immédiatement indiqué que la première chose à faire, c’est régler son plateau correctement, aurait donné l’astuce de la feuille de papier entre la buse et le plateau pour avoir un réglage optimal ?
Il aurait parlé de Cura ou de tout autre slicer décent ?
Il aurait parlé de Tinkercad ?
Bref…
Adhesion plateau avec laque marque unknow.
marche sur verre avec même tpu
( flexible)
si vous vous étiez vous même renseigné sur cet imprimante vous auriez vu qu’elle ne nécessite aucun réglage justement.
Il y a un palpeur qui test et ajuste automatiquement la tête par rapport au plateau avant chaque impression
Cela veut donc dire que cet article ne concerne qu’une seule imprimante? Il faut dans ce cas changer le titre : “comment imprimer avec une imprimante Neva” et pas “tuto impression 3D”…