“Le nombre de tricheurs augmente chaque jour. Réparez votre p***** de jeu”. La grogne monte sur les forums de jeu vidéo. Ces derniers mois, de nombreux titres ont subit un afflux de joueurs malhonnêtes. “La triche a augmenté d’environ 50% depuis janvier sur Destiny 2” notait ainsi le développeur Bungie fin avril. Mais c’est loin d’être le seul titre touché. Les équipes de Call of Duty: Warzone, PUBG, Counter-Strike: Global Offensive sont aussi sur le pied de guerre. Et à peine un mois après le lancement de la bêta de Valorant, Riot Games indiquait avoir déjà dû bannir plus de 8000 tricheurs. Autant dire que les éditeurs de jeu dorment moyennement bien en ce moment. Lutter contre la triche dans le jeu vidéo est en effet une bataille complexe. D’abord parce qu’il existe une grande variété de solutions. Les plus dangereuses pour les éditeurs sont celles qui sont utilisées dans des jeux multijoueurs. “Elles sont susceptibles de faire fuir les autres participants et donc de réduire les revenus de l’éditeur”, nous explique Neil Mawston, directeur d’études Produits au sein du cabinet de conseil Strategy Analytics.
Une étude commandée en 2018 par Irdeto (créateur de la solution anti-triche Denuvo) confirme le danger. “77% des joueurs en ligne interrogés se disent susceptibles d’arrêter de pratiquer un titre multijoueurs s’ils pensent que d’autres participants trichent”, nous explique Steeve Huin, VP en charge du développement commercial, marketing et des partenariats. Et 48% indiquent que cela les conduira à acheter moins de contenu in-game. “L’aimbot est sans doute l’un des cheats les plus problématiques car il va générer beaucoup de frustration chez les autres joueurs, il a un impact très négatif et très direct sur leur expérience de jeu” nous précise Edmar Mendizabal, directeur du développement commercial de Gameblocks, l’éditeur du logiciel anti-triche FairFight.
Un véritable marché de la triche
Mais la liste de techniques de triche est longue comme le bras. On retrouve bien sûr tous les outils qui donnent au tricheur plus d’informations qu’ils ne devraient en avoir : Wall hack pour rendre les murs transparents, Camera hack pour avoir une vue plus large dans le jeu, Radar qui donne la position des ennemis ou des items… Ajoutons à cela les Drop hacks qui déconnectent le tricheur s’il s’apprête à perdre, le Scripting qui lui permet de réagir parfaitement et instantanément aux actions de son opposant ou le Boosting qui gonfle artificiellement son taux de réussite grâce à de faux comptes. Sans oublier toutes les astuces pour débloquer des avantages (personnages, costumes, etc.) ou garnir ses coffres de monnaie virtuelle… Non seulement les options sont vastes mais comme le notent les équipes de PUBG, les tricheurs “excellent à s’adapter aux mesures de protections mises en place”. C’est lié au fait qu’un véritable marché de la triche s’est petit-à-petit structuré. Les vendeurs n’hésitent désormais pas à proposer leurs solutions sous forme d’abonnement mensuel en contrepartie de mises à jour régulières de leurs cheats. Certaines techniques sophistiquées et onéreuses sont même vendues à un nombre restreint de joueurs afin de réduire le risque qu’ils soient repérés par l’éditeur.
Ces derniers doivent donc avoir une stratégie béton pour ne pas se laisser déborder. Sur le plan juridique, peu de choses peuvent être tentées. “Les studios peuvent éventuellement attaquer les vendeurs de logiciel de triche” indique Me Antonin Paillet, membre des Maîtres du Game, association e-sport et gaming des avocats au barreau de Paris. Attaquer les particuliers serait en revanche bien trop fastidieux. “Les perspectives de recouvrement sont minces. Ce serait une vraie usine à gaz, nous confie Me Cerasela Vlad, avocate au cabinet Bélot Malan & Associé. Le seul cas où un éditeur pourrait éventuellement être tenté d’attaquer un particulier, c’est si le joueur a une importante communauté et fait publiquement la promotion d’une technique de triche”. Pour se protéger les éditeurs s’en remettent donc à la technologie. “ Les logiciels anti-cheat intégrés au jeu deviennent de plus en plus fréquents, nous précise Yoann Bouchard, directeur des tournois et des ligues (LFL, R6FL) chez Webedia. Et les outils de protection se perfectionnent”. Une fois ces systèmes mis en place, reste à déterminer une grille de sanctions : ban temporaire, définitif, etc. Certains éditeurs optent cependant parfois pour des sanctions plus ludiques qui se concrétisent directement dans le jeu. Faire porter un bonnet d’âne au tricheur, lui retirer des points.. les possibilités sont sans fin. Sur Call of Duty : Warzone, les fraudeurs sont même regroupés entre eux. Les joueurs prêts à tout pour gagner peuvent ainsi continuer de pratiquer mais n’affrontent que… d’autres joueurs sans scrupules. La punition ultime pour un tricheur ?
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“Faire porter un bonnet d’âne au tricheur” LOL
Je préfére quand même la réponse de COD : allez tous tricher ensemble.
Je trouve dommage de ne pas mentionner l’autre réaction de la communauté quand une solution d’anti-cheat est mise en place par un éditeur (et on l’a vu récemment avec Doom et Valorant par exemple). D’un côté il y a ceux qui réagissent à juste titre sur la présence de tricheurs et ceux qui réagissent à la mise en place d’un anticheat (parfois ce sont les mêmes) parce que celui-ci est trop “opaque” et “risque d’envoyer mes données à l’éditeur”. Donc dans la même logique ces joueurs bannissent les anti-virus?
Si un anti cheat veut être efficace, il doit être chargé au plus tôt dans le système pour être là “avant” le cheat potentiel car si un cheat peut se charger avant ce qui doit le contrôler, il y aura toujours moyen de le contourner. Après reste la question de la consommation CPU des anti-cheats (surtout quand ils bouffent tout)
Le postulat de l’article qui tend a considérer les éditeurs comme honnêtes face a des joueurs malhonnêtes est réducteur et ne prend pas en compte un certain nombre de paramètres connexes importants.
La “triche” et son écosysteme sont salvateurs pour un grande partie de joueurs en réduisant la durée de l’expérience de jeu et par incidence heureuse ,les possibilités d’abus des éditeurs.
C’est un garde fou & un mal nécessaire.
Les dernières études ont montrées que les addictions des joueurs aux jeux vidéo étaient largement comparable à celles engendrées par les consommations de drogues les plus dure.(frustration-récompense-action/endorphine adrénaline etc…)
La grande majorité des éditeurs font en ce moment, en parfaite connaissance de cause et sans cadre légal réel des fortunes insensées avec des architectures de jeux uniquement conçues & basées sur ces mécanismes.
La fronde législative est longue et difficile a à mettre en place notamment parce qu’on fait face à une bulle / un marché mondialisé mais à l’avenir ce type de comportement sera certainement reconsidéré légalement comme un délit dans la plupart des juridictions.
Les dernière jurisprudence tacites encadrant les lootbox par exemple sont l’arbre qui cache la forêt d’un futur cadre légal du jeu vidéo ayant soucis à respecter chacune des parties (ayant droits, concepteurs, éditeurs …. ET joueurs). A ce moment là on pourra refaire des études et reparler de façon apaisée du cheat system .
dans certain pays les gens doivent rentré leur numéro de sécurité sociale qui en plus et vérifier et s’il triche ils sont ban de tous les jeux.
mais t es malade mec.tu mélange tout,le mec qui triche déjà pour moi c est le mec un peut déphasé .ca fait rire 5 min ça n a aucun intérêt
par contre moi qui ne triche pas je suis dégoûté des jeux.je n ai aucune chance d être dans l’élite et pourtant si il n avait pas de triche je serait sûrement un gros gros joueur .tes histoires de mondialisation….ici on parle de jeux pas de social ou de politique….
Perso j’ai désinstaller valorant , uniquement a cause de son anti-cheat. Quand un anti-cheat se mets a bloquer des pilotes officielles microsoft c’est qu’il y a un soucis . Essaye de laisser brancher un adaptateur ( officiel je précise ) pour manette xbox one et tu va voir le résultat. Désolé mais perso je ne laisse pas le contrôle de mon pc a cette anti-cheat.
Les tricheurs, plus que les copies pirates, non contents d’être des minables, tuent les jeux vidéos.
Tous ceux qui défendent les tricheurs avec des arguments tous plus bidons les uns que les autres, sont de minables et des tricheurs eux mêmes.
le truc c’est que il y a différent tricheur, il y a celui qui triche pour juste être le meilleur mais il y a
ok alors toi très clairement tes un tricheur et tu nous sorts une explication wtf pour justifié tes actes. l’argumentation d’un adulte et l’esprit d’un enfant. Si tu trouves un système malhonnête ou manipulateur ou je ne sais quoi ba tu y joue pas. Quel que soit la plateforme ou la forme d’un jeu, la triche est malhonnête car tu punis tout le monde pour ton propre intérêt personnel. Si je tombe contre un tricheur pourquoi je mérite de perdre quoi qu’il arrive ? l’article explique sa donc tu devrais revoir ton jugement.
Ils trichent grâce à Teddax ! A mon avis les tricheurs qui utilisent des cheats et des hacks ont encore de beaux jours devant eux…