Le 20 novembre, les fans de jeux d’horreur se sont plu à attendre la sortie de The Devil in Me, la dernière entrée de l’anthologie The Dark Pictures. Développée par Supermassive Games, la saga marque la fin de sa première saison avec ce quatrième et dernier jeu, différent de ses prédécesseurs à bien des égards. Pour l’occasion, nous avons pu rencontrer Tom Heaton, le directeur du jeu, qui nous a expliqué plus en détails la création de The Devil in Me.
Dans ce titre, vous incarnez une bande de jeunes journalistes faisant un documentaire sur le célèbre serial killer H. H. Holmes. Ce dernier a construit un hôtel meurtrier en plein cœur de Chicago dans lequel l’homme d’affaires s’est amusé à torturer et massacrer ses victimes. Dans The Devil in Me, les jeunes ont affaire à une reproduction moderne du “Château des meurtres” qui s’avère tout aussi mortelle que l’originale.
Ceux qui ont pu jouer au titre savent déjà qu’une de ses principaux atout est son level design intelligent, mais aussi et surtout sa narration poignante. Comme dans n’importe quel jeu Supermassive Games, l’intrigue est au cœur du jeu et Tom Heaton déclare que c’était un des plus grands défi du développement :
“Le plus grand challenge, quand on fait un de ces jeux, c’est de raconter une histoire très convaincante, avec des personnages vraiment intéressants, qui peut aussi être ramifiée et aller dans différentes directions et donner à chacun quelque chose d’unique. C’est toujours très difficile […] mais aussi très gratifiant, je dirais.”
Des nouvelles mécaniques immersives
La force de The Devil in Me réside aussi dans son gameplay à la pointe de la modernité qui permet aux joueurs de s’immerger complètement dans l’histoire concoctée par les scénaristes. Tom Heaton explique :
“En passant d’un jeu à l’autre, nous avons toujours cherché à offrir au joueur quelque chose d’inédit et de très différent de ce qui l’a précédé. Nous avons regardé comment notre exploration fonctionne, comment nous nous promenons dans le monde et interagissons avec les choses, et nous l’avons remanié pour le rendre beaucoup plus interactif pour le joueur. Ils peuvent maintenant sauter et grimper, se faufiler dans des espaces sous lesquels ils peuvent ramper, se balancer sur des poutres, courir, etc. Ils ont donc beaucoup plus d’autonomie et cela permet au monde d’être rempli de secrets.”
Tout au long de l’aventure, vous alternez entre 5 personnages différents et êtes amenés à faire des choix qui vont grandement impacter leur destin à chacun. La réflexion est donc de mise, mais la rapidité aussi alors que vous devez parfois vous cacher ou sauver un de vos coéquipiers in extremis. Le directeur de jeu déclare :
“Un autre grand changement est l’introduction d’un système d’inventaire, ce qui nous permet d’avoir cinq personnages jouables. Ils sont tous membres d’une équipe de tournage et ils ont tous des outils qui sont liés à leur rôle dans l’équipe. Mark a une caméra et une sorte de trépied, tandis que Kate, qui est journaliste, a un crayon. Erin a un microphone directionnel, vous pouvez donc écouter à travers les murs. Les personnages peuvent perdre ces outils, parfois les améliorer, parfois les casser, et parfois trouver de nouveaux outils qui leur seront utiles.”
Aurez-vous moins peur à plusieurs ?
Que vous soyez des aficionados du genre ou des poules mouillées de compétition (on plaide coupable), The Devil in Me a pensé à vous en vous permettant de partager votre expérience avec un autre joueur. En ligne ou en local, jouer à plusieurs permet d’avoir du soutien lors de prises de décisions, ou d’atténuer le sentiment de peur inhérent à tout jeu d’horreur.
“Parfois, vous êtes dans la même pièce qu’une autre personne et vous pouvez discuter avec elle et explorer ensemble. Mais parfois, vous êtes dans des parties du jeu complètement différentes, et vous ne savez pas ce qui arrive à l’autre personne parce qu’elle a accès à une partie différente qui n’a pas été tracée pour vous. Lorsque vous vous retrouvez, vous pouvez échanger des informations sur ce qui s’est passé ou vous pouvez choisir de ne pas le faire.”
On vous conseille en tous cas de rester jusqu’à la fin, puisque The Devil in Me vous promet une conclusion en grande pompe. Rien d’étonnant pour un épisode qui marque la fin d’une saison. Tom Heaton explique d’ailleurs : ”
“Je pense que nous avons fait un excellent travail avec le rythme, le troisième acte, en particulier lorsque le jeu arrive à son apogée. Il ne cesse de faire monter la tension, encore et encore. Et je pense que les gens vont vraiment apprécier ça.”
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