Avec ses formats courts et sa narration ultra efficace, la série The Dark Pictures fait souffler un vent de modernité sur le genre horrifique. Après Man of Medan sorti en 2019, Little Hope sorti en 2020 et House of Ashes en 2021, la licence de Bandai Namco conclut sa première saison avec un ultime épisode centré sur le tout premier serial killer de l’histoire.
Quand une équipe de tournage passionnée de faits divers est invitée à séjourner dans une réplique du célèbre Château des meurtres du tueur en série H. H. Holmes, l’opportunité semble trop belle pour être vraie. Scrutés par un mystérieux hôte, les personnages réalisent rapidement qu’ils ne sont pas à l’abri d’un nouveau drame. Avec un scénario prenant et des mécanismes toujours aussi efficaces, The Devil in me est une pépite à mettre au pied du sapin cette année. Voici trois raisons de craquer sans tarder.
Terrifiante histoire vraie
Dès l’introduction, l’histoire de The Devil in me prend une saveur particulière par rapport aux précédents chapitres narrés par le conservateur. La tragédie autour du célèbre Château des meurtres de H. H. Holmes ne laisse pas indemne et pour cause. En plus de nous livrer une scène particulièrement éprouvante, The Dark Pictures nous plonge aussi dans l’horreur d’un véritable fait divers. Inspiré du tout premier tueur en série des États-Unis (c’est d’ailleurs à lui que l’on doit le mot serial killer), la dimension historique du jeu apporte avec elle un étrange sentiment de malaise. La narration a beau être romancée, elle repose sur de sordides bases qu’on aurait aimé ne pas déterrer.
L’horreur pour tous
Les créateurs d’Until Dawn n’ont plus grand-chose à prouver en termes de narration horrifique. Développé par Supermassive Games, le jeu manie à la perfection l’art du suspens et du storytelling. L’horreur est partout, et le scénario superbement orchestré. On n’en attendait pas moins de la part du studio, mais force est de constater que la recette fonctionne à merveille. Sans être réellement gore ou intenable, The Devil in me flirte habilement avec les codes du genre. Entre jumpscares, malaise latent et ambiance creepy à souhait, les amateurs d’horreur ne devraient pas rester sur leur faim. Pour les autres, le titre constitue un point de départ parfait pour découvrir le genre.
Un gameplay plus libre
Malgré son animation pas toujours parfaite durant les phases de jeu (contrairement aux cinématiques qui brillent par leur réalisme), The Devil in me profite d’un gameplay amélioré, avec une plus grande place laissée à l’exploration et aux énigmes. Sans être franchement compliquées, ces dernières participent largement à l’ambiance glauque et oppressante. Le jeu narratif mêle QTE et choix multiples, tout en autorisant le multijoueur en local (via l’option soirée télé) ou en réseau.
Vous l’aurez compris, The Devil in me conclut avec brio la première saison de The Dark Pictures. En attendant la sortie du prochain volet centré sur les aliens, le jeu est disponible sur PC, Xbox et PlayStation, et jouable en cross-plateforme pour le multijoueur.
Découvrir The Dark Pictures : The Devil in me
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