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Test Max : on zappe ou on mate la nouvelle plateforme d’HBO et Warner ?

Ce mardi 11 juin, Max (anciennement HBO Max) arrive enfin en France. On a pu tester la plateforme quelques heures. Que vaut la nouvelle offre de Warner Bros Discovery ? Test

En mai 2020, Warner Bros et HBO se lancent dans une nouvelle aventure. Les deux filiales de Warner Media veulent jouer sur le même terrain que Netflix et s’investir sur le secteur alors très fermé de la SVoD. Marchant dans les pas de Disney et Universal, l’entreprise américaine rejoint ainsi la liste des historiques d’Hollywood à sauter le pas du streaming par abonnement.

Tandis que la crise sanitaire permettait au divertissement de salon d’investir de plus en plus de foyers, HBO Max comptait sur son impressionnante galerie de productions emblématiques pour faire des adeptes. HBO est un mastodonte de la télévision, une fabrique à succès qui ne déçoit qu’en de très rares occasions, tandis que Warner Bros compte quelques-unes des licences les plus populaires du cinéma. Rapidement, des séries originales sont mises en chantier, actant le tournant pour l’entreprise qui deviendra deux ans plus tard Warner Bros. Discovery.

Quatre ans après ce lancement en fanfare, HBO Max (qui a changé de nom entre temps) n’avait pourtant pas encore investi l’Hexagone et certains pays européens. La chaîne HBO nouait des partenariats avec des plateformes locales, à commencer par OCS qui diffusait Game of Thrones et House of the Dragon jusqu’en décembre 2022. Même une fois cette alliance terminée, l’entreprise de David Zaslav ne s’était pas décidée à poser ses valises en France, enfin pas complètement. C’est via le Pass Warner qu’HBO mettait ses nouveautés à disposition, comme la série The Last of Us. Cette solution n’était que temporaire, l’heure est enfin venue de découvrir ce que Max a sous le capot. Dès ce 11 juin 2024, les amateurs de séries peuvent profiter d’un accès à un catalogue riche. Mais ça vaut quoi ?

Max Catalogue
© Max

Les films et séries au catalogue

De nombreux abonnés OCS avaient cédé aux sirènes du service d’Orange grâce au catalogue HBO. Profitant de la popularité de Game of Thrones, lancée en 2011, la plateforme française s’était trouvée une belle place dans les habitudes de consommation des sériephiles. Ce sont autant d’utilisateurs que Max drague avec les titres emblématiques d’HBO, mais pas seulement…

Les monuments d’HBO

L’argument principal de Max est sans conteste le catalogue HBO. Dès le premier jour, les nouveaux abonnés pourront profiter d’un accès à l’intégralité des saisons de Game of Thrones et son spin-off House of the Dragon. La deuxième revient d’ailleurs dans quelques jours, et promet de revenir à la formule de son aînée. Toutes les séries HBO sont d’ailleurs répertoriées via un onglet dédié. On y trouve quelques œuvres phares, The White Lotus ou Sex and The City, ainsi que des nouveautés. Via Max, il sera par exemple possible de poser les yeux sur The Sympathizer. La série avec Hoa Xuande et Robert Downey Jr. était jusqu’ici proposée via le Pass Warner. 

Le meilleur du cinéma

Rien de bien nouveau côté série pour les détenteurs d’un abonnement à la formule via Prime Video, du moins du côté des séries. L’arrivée de Max change surtout la donne côté films, avec un accès à tous les films produits par Warner Bros et que la chronologie des médias permet de rendre accessible. Au sein de l’univers DC, les spectateurs pourront voir ou revoir Black Adam ainsi que Justice League et Birds of Prey. On peut aussi noter l’arrivée de Constantine avec Keanu Reeves, qui avait disparu des rayons de Netflix il y a quelques années.

Mais l’autre argument de taille pour Max, c’est sans conteste son accès à la saga Harry Potter, indisponible en streaming depuis quelques années. Via Max, les amateurs du petit sorcier à lunettes pourront voir ou revoir les huit films avec Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson ainsi que les deux premiers opus de la franchise Les Animaux Fantastiques. Enfin, la sortie de Mad Max : Furiosa est une excellente nouvelle pour Max qui peut mettre en avant les précédents opus de la saga de George Miller. À noter que les productions hexagonales ne sont pas oubliées puisque certains films sont aussi proposés. C’est le cas du film Les Crevettes Pailletées ou encore de Babysitting et L’Arnacœur.

Des nouveautés

Au cours des prochains mois, Max devrait continuer d’alourdir son catalogue avec des productions originales, issues de ses univers les plus emblématiques. On peut citer The Prophecy, série dérivée de la saga Dune de Denis Villeneuve ou encore The Penguin, poursuite de l’histoire du Pingouin de Colin Farrell. Les super-héros seront aussi au cœur d’une comédie écrit par Jon Brown, The Franchise racontera les coulisses des superproductions adaptées de comics. Enfin, Welcome to Derry entend répandre la peur en explorant plus amplement l’univers de Ça de Stephen King.

Les immanquables

  • Harry Potter
  • Mad Max
  • Le DCEU
  • House of the Dragon
  • Game of Thrones
  • The Leftovers
  • The White Lotus
  • Euphoria
  • Rick et Morty
  • Larry et son nombril
  • The Last of Us
  • Visitors
  • True Detective
  • Succession
  • The Flight Attendant
  • And Just Like That
  • Our Flag Means Death
  • Un long dimanche de fiançailles
  • Huit Femmes
  • I am ok ?
  • Farenheit 451
  • Sherlock Holmes
  • Gatsby
  • Casablanca
Interface Max Montage
© Max

Et l’expérience utilisateur alors ?

La librairie n’est pas le seul argument qui entre en jeu pour l’adhésion à une plateforme, l’intuitivité et les fonctionnalités sont aussi des données essentielles que les acteurs du secteur ne doivent pas négliger. Max profite ainsi du squelette de son aînée HBO Max pour offrir une expérience la plus satisfaisante et fluide possible. Sur ordinateur, mobile et téléviseur, Max a-t-il ce qu’il faut pour divertir au quotidien ?

Sur ordinateur

Si les ordinateurs représentent une part négligeable des appareils utilisés pour accéder à du contenu en ligne, Max a tout de même pris le soin de faire éclore un site web fonctionnel et agréable. À l’adresse play.max.com, c’est une interface assez conventionnelle qui se déploie. On retrouve ainsi une galerie de contenus suggérés, parmi les films et les séries à l’affiche. L’accueil comprend ainsi un carrousel de contenus mis en avant ainsi qu’un menu “Recommandé pour vous”. S’il est difficile après quelques heures d’évaluer l’efficacité de ces recommandations, on peut s’attendre à ce que l’algorithme œuvre avec la même précision que celui des concurrents de Max.

La roulette Lumière sur nos univers est aussi une belle manière de se figurer des estampilles sous la coupe de l’entreprise. Dans le cas de DC en revanche, l’organisation est assez chaotique. Tandis que Disney+ mise sur une organisation chronologique, Max préfère mettre en avant ses plus gros succès. Aucune sous-catégorie DCEU n’est d’ailleurs accessible, l’entreprise préférant mettre en avant “les plus grands de Gotham” ainsi que les “descendants de Krypton”. Enfin on peut noter la présence en haut de plusieurs onglets, respectivement consacrés aux séries, aux films, au sport et au catalogue HBO. Cet onglet dédié est une preuve, s’il en fallait une, de l’importance qu’auront les productions de l’estampille pour la plateforme.

Sur l’application

Du contenu Premium au bout des doigts, c’est la promesse d’HBO Max avec son application mobile. On retrouve ainsi une interface aussi simple d’utilisation et opérationnelle que la version web. Le même système de carrousel se retrouve décliné en scroll et permet de se figurer rapidement des séries et films mis en avant. L’application est assez dépouillée et ne comporte que trois onglets en bas de l’écran, l’accueil, les contenus en cours de lecture ou sauvegardés ainsi que la barre de recherche. La présence d’un onglet mes favoris, accessible dès le premier coup d’œil est un vrai plus, il devrait permettre une navigation plus simple et efficace.

Sur TV

Enfin, Max ne peut pas investir le sol français sans une solide application pour les téléviseurs connectés ou les consoles. C’est un point très important pour les utilisateurs qui veulent éviter de perdre de précieuses minutes à chercher inlassablement un programme à regarder. Rien de neuf, on retrouve le même écran d’accueil et les mêmes onglets. Le lecteur est assez dépouillé, ne permettant que de régler la langue et les sous-titres et d’accéder à plus d’épisodes. On peut aussi noter l’apparition de sigles pour prévenir les spectateurs des séquences qui pourraient les choquer. L’âge requis est en haut à gauche, ainsi que les avertissements pour contenu effrayant, sons forts et effets de lumière qui peuvent affecter les photosensibles.

Accueil Max
© Max

Prix et fonctionnalités

Un tel catalogue aurait pu motiver la création de formules assez onéreuses, après tout le Pass Warner était accessible pour 9,99 euros par mois, en plus des 6,99 euros nécessaires pour Prime Video. Finalement, c’est avec une gamme de prix en dessous de ceux pratiqués par Netflix que Max débarque en France. Située entre 5,99 euros et 13,99 euros par mois, la grille tarifaire de Max s’invite un peu au-dessus des formules proposées par Disney+, mais fait la démonstration d’une plus grande diversité de contenus.

Prix

  • Basic avec pub : 5,99 euros par mois

Deux appareils simultanés et la résolution Full HD

  • Standard : 9,99 euros par mois 

Deux appareils simultanés, résolution Full HD, possibilité de télécharger et accès aux chaînes Boomerang, Cartoon Network, Cartoonito, CNN International, Discovery Channel, ID, TCM Cinéma, TLC, Warner TV, Warner TV Next

  • Premium : 13,99 euros par mois 

Quatre appareils, Full HD, 4K, son Dolby Atmos, possibilité de télécharger et accès aux mêmes chaînes.

  • Option Sport : 5 euros par mois en plus du forfait de base 

La formule peut être ajoutée sur n’importe quel forfait et permet de profiter d’une couverture des événements sportifs via les chaînes Eurosport 1 et 2. C’est grâce à elle qu’il sera possible suivre les Jeux Olympiques de Paris.

Et avec pubs alors ?

Avant de sauter le pas du Premium, certains utilisateurs voudront sans doute voir ce que la plateforme a sous le capot. L’accès à pris réduit grâce à la publicité pourrait être une opportunité de voir ou revoir les séries et films emblématiques sans trouer ses poches. Encore faut-il que l’expérience ne soit pas trop amoidrie… Après quelques heures d’utilisation, force est d’admettre que la plateforme ne lésine pas sur les arguments pour jouer en la faveur de cette formule. S’il faudra compter sur plus de trois minutes de publicités par épisode (pour les séries dépassant les 40 minutes par épisode) réparties sur deux interruptions d’une minute et trente secondes. On a aussi pu constater des épisodes avec deux interruptions et quatre publicités.

Côté films, une seule publicité sert d’avant-propos et deux autres coupures sont au programme. Là encore il faut compter sur 1m30 de publicité par interruption. À noter que l’outil ne semble pas s’adapter à votre utilisation et il faudra sans doute prévoir plusieurs interruptions pour les indécis, ceux qui ne regarderaient pas un contenu jusqu’au bout.

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Notre avis

Max joue la carte de la simplicité, ne multiplie pas les effets de surprise dans la forme. La nouvelle plateforme le sait, c'est avec son catalogue qu'elle peut conquérir de nombreuses parts de marché. Avec l'expertise d'HBO en matière de séries autant que la célébrité des films Warner Bros, Max a tout pour s'imposer comme une référence. Si on peut lui reproche sa forme simpliste, l'entreprise aura plusieurs occasions de faire une démonstration de sa puissance avec le lancement de House of the Dragon saison 2 dans quelques jours.
5 commentaires
  1. J’l’ai gratos dans mon abo -28 de canal, bonne surprise, me reste qu’à découvrir plus les nouveautés!

  2. Hello,
    Je tenais vraiment à donner mon avis sur cette chaîne car je suis scandalisée ! Je n’ai jamais eu autant de PUBS que chez MAX ! pourtant, je suis aussi utilisatrice de Netflix et Amazon en version avec pubs, mais là c’est horrible : il y a minimum 3pubs à la suite pour un épisode de série, quand ce n’est pas 2 x 3pubs ! heureusement que je suis pour le moment en période d’essai car payer pour ça serait vraiment du vol 😡
    Je suis d’autant plus déçue que j’aime beaucoup les séries de HBO.

  3. Les pubs …c’est horrible ..et va falloir faire quelque chose là…c’est pas comme si les boîtes de stream hollywoodienne était pas déjà pétée de thune …

    Et alors, je dois être aveugle
    Mais les séries HBO
    Si ya pas
    oZ

    C’est bidon…

  4. Contenu intéressant mais trop trop trop de pub
    J’ai 3 mois d’essais gratuits et je ne paierai pas 5.99€/mois pour autant de pub
    Cliente perdue car l’abonnement de mon opérateur inclus déjà Netflix et Prime pour un prix suffisamment élevé, alors cioa MAX

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