Comme pour son prédécesseur, le LG G Flex 2 vous propose un écran incurvé avec la technologie P-OLED. Présenté plus comme un produit d’image qu’un produit purement commercial, le G Flex 2 représente le savoir-faire de LG pour les futurs smartphones à venir. Maintenant, reste à savoir si le public sera sensible à ce nouveau smartphone à l’écran atypique, mais pas dénué de sens.
Les Caractéristiques et le Packaging
Pour rappel sur les caractéristiques, le nouveau LG G Flex 2 vous propose :
– Android 5.0.1 Lollipop
– Surcouche Optimus UI
– Technologie Knock On
– Dalle P-OLED de 5,5″
– Résolution Full HD de 1080×1920
– Boîtier finition plastique “Metallic Skin”
– Processeur Qualcomm Snapdragon 810 cadencé à 2 Ghz
– GPU Adreno 430
– 32Go de mémoire interne
– Port mémoire MicroSD (jusqu’à 128Go)
– 2Go de RAM
– APN rétro-éclairé de 13 Mégapixels
– Dual-Flash LED et Autofocus laser
– Objectif grand-angle de 28mm avec une ouverture à F/2,4
– Stabilisation optique
– Enregistrement de vidéos en HD 720p, Full HD 1080p, HDR et Ultra HD 2160p
– Caméra visio avec un capteur rétro-éclairé de 2,1 Mégapixels
– Objectif frontal grand-angle avec une ouverture de F/2.0
– 3G/3G+, H+, 4G LTE (Catégorie 6)
– Port micro-SIM
– WiFi a/b/g/n/ac (2.4GHz et 5GHz)
– Bluetooth 4.1, NFC, A-GPS+GLONASS, DNLA, Miracast (WiFi Direct)
– Port USB 2.0 compatible MHL
– Baromètre, Gyroscope, Accéléromètre
– Capteur de proximité et de luminosité
– Port iR (InfraRouge)
– Batterie de 3000 mAh
– Taille de 149,1×75,3×7,1-9,4mm
– Poids de 152g.
Avant d’aller plus loin, je vous rappelle que le modèle que nous avons eu pour test est un modèle de pré-série. Comme nous l’a communiqué LG France, le hardware est finalisé, mais le software est loin d’être fini. Aussi, sur ce test relativement rapide sur six jours, a surtout mis en évidence le fait qu’aucun des benchmarks classiques ne pouvait se lancer sans être hors connexion.
Côté packaging, on a eu ce LG G Flex 2 dans un petit emballage plastique sans rien. Mais bon, je ne pense pas que LG va révolutionner le genre et on devrait retrouver une boîte avec une façade incurvée et avec un rendu similaire au “Metallic Skin” utilisé sur la boîte du LG G3. Et on imagine bien retrouver les éternels câbles micro-USB (qu’on nous a fourni à côté), chargeur USB et des écouteurs/kits mains-libres ainsi que les notices d’utilisation pour une première prise en main.
Pour son prix, comptez officiellement 649€ hors abonnement pour la version 16Go avec 2Go de RAM. On ne sait pas encore si la version 32Go verra le jour dans nos contrées ou pas.
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Conclusion
Le LG G Flex 2 est un très bon smartphone dans l’absolu et représente un bon appareil haut de gamme. Maintenant, avec sa diagonale de 5,5″, je m’interroge sur la réelle utilité de l’écran incurvée. De ma petite semaine avec, je n’ai jamais eu l’impression d’avoir un écran plus grand ou autre, surtout face à d’autres smartphones avec une diagonale d’écran similaire. Alors oui, c’est un peu plus pratique dans une poche arrière de jean, mais c’est bien là le seul argument autour de l’écran.
Maintenant, un tel écran reste une prouesse technique et si l’effet Waouh est important pour vous, vous ne serez pas déçu avec le G Flex 2. Dans mon usage, je le considère plus comme un G3 avec un écran Full HD. D’ailleurs, le LG G Flex aurait pu avoir une note de 8 mais vu le prix actuel du G3, l’écran incurvé ou le nouveau processeur Qualcomm Snapdragon 810 ne justifient pas forcément un tel prix.
La Galerie Photo
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Le Design
Fort de l’expérience acquise avec les G3 et G Flex, le G Flex 2 se présente comme un mélange entre les deux derniers. On retrouve ainsi un écran incurvé comme le G Flex, mais cette fois, la diagonale n’est plus de 6″, mais de 5,5″, comme sur le G3. Aussi, quand vous prenez le smartphone pour la première fois en main, vous avez clairement l’impression que le G Flex 2 a subi une cure d’amincissement par rapport au G Flex. En fait, il est moins large, moins grand et plus léger. Pour faire simple, il reprend à peu de choses près les dimensions et le poids du G3.
La finition est toujours en plastique et si ça reste glossy, ce n’est pas le plastique glossy du G2, mais le même niveau de finition que le G3. Sans atteindre la finition instaurée par Apple ou HTC, on va dire que c’est du plastique premium. Les sensations sont bonnes et on est loin des copies en plastiques de certains constructeurs chinois. Après, tout sera une question de goût, certains préféreront le côté verre comme sur le Sony Xperia Z3 ou alu comme l’Apple iPhone 6, d’autres opteront pour des dos plus classiques comme c’est le cas pour le G Flex 2. Je vous rappelle par ailleurs que le plastique de LG donne un rendu proche de l’aluminium brossé, du moins, de loin. D’ailleurs, LG utilise la nomination de “Metallic Skin”. Oui, ça ressemble à du métal, mais ça n’en a pas l’odeur et ce n’est que du plastique.
Avec un poids de 152g, ce n’est pas ce qui se fait de plus léger jusqu’à présent pour un smartphone, mais pour une telle diagonale d’écran, c’est plutôt léger en fait. Le poids est parfaitement réparti sur le smartphone. Contrairement à son prédécesseur, on n’a jamais eu l’impression d’avoir une phablet en main, et comme pour le G3, le G Flex 2 ne fait que quelques grammes de plus qu’un Samsung Galaxy S5.
Comme pour les derniers smartphones de la marque, le LG G Flex 2 vous propose les boutons physiques au dos. On retrouve ainsi le bouton de veille et/ou de mise sous tension ainsi que les deux boutons de volume. Pour la prise en main, je l’avais déjà dit avec les G2 et G3, mais je me demande encore pourquoi tous les constructeurs ne s’y sont pas mis tellement c’est pratique avec les écrans de 5″ et plus. L’index (que vous soyez droitier ou gaucher) tombe automatiquement sur ces boutons et vous gardez une parfaite prise sur le téléphone, ce qui évite de le faire glisser des mains. J’ai aussi noté qu’avec les boutons au dos, il y avait moins d’appuis par erreur, du moins, dans mon cas. Une pression longue sur le bouton de volume du haut vous permettra de lancer une application en raccourci alors que l’autre permettra de lancer l’application photo et/ou de déclencher en mode selfie. L’accès à ces boutons de volume se fait assez simplement puisque le bouton de mise sous tension et/ou de veille sert de référence. Pratique.
Par contre, avec sa nature incurvée, et bien, je m’attendais à ne pas pouvoir spécialement bien utiliser le G Flex 2 quand il est posé à plat sur une table. Agréable surprise donc, le G Flex 2 s’utilise comme n’importe quel smartphone normal. La courbure reste donc assez minimale au final et c’est peut-être ça le problème. On verra cela plus tard.
Pour compléter l’expérience, je vous rappelle que LG intègre la technologie Knock On qui permet ainsi d’allumer et d’éteindre l’écran par un double-tap sur l’écran. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est super pratique, surtout quand le smartphone est posé sur une table. Avec la technologie Knock On, vous pourrez aussi déverrouiller le smartphone à partir d’une séquence de 4 à 8 taps sur l’écran. Par contre, à l’utilisation, je trouve cette méthode moins pratique que le classique schéma Android. À noter aussi la technologie Smart Lock issue d’Android 5.0 Lollipop qui permet de déverrouiller automatiquement son smartphone en fonction du lieu et/ou des objets Bluetooth connectés. Pratique. Après, il y a quand même quelques avantages comme le fait que je sois quasi sûr que personne n’arrive à comprendre comment je déverrouille le smartphone en tapant sur l’écran alors qu’avec un schéma ou un code PIN, on peut voir ce que je trace ou les chiffres, avec un lecteur biométrique, on peut me couper le doigt, avec un lecteur rétinien, on peut m’arracher l’oeil, etc. C’est plutôt fiable AMHA.
Du côté de la description physique, le LG G Flex vous propose le quasi même encombrement que le G3, sauf que le trouve plus pratique dans une poche arrière de jean en raison de sa nature incurvée. On retrouve ainsi en haut de l’écran le premier haut-parleur avec, à sa gauche, une LED de notification, la caméra visio avec un capteur de 2,1 Mégapixels ainsi que les capteurs de proximité et de luminosité. Le logo LG se retrouve en bas de l’écran. Vous ne trouverez rien sur les tranches gauche et droite, les ports Micro-SIM et Micro-SD se retrouvant sous la coque arrière à côté de la batterie. Je vous rappelle aussi que la batterie de 3000mAh est non-amovible, contrairement au G3. Le port jack de 3,5mm, le port USB 2.0 et un premier micro se trouvent sur la tranche du bas alors que sur la tranche du haut, on retrouve le port InfraRouge et un deuxième micro. Même si je ne m’en sers quasi jamais, dommage que LG n’ait pas jugé utile de passer à de l’USB 3.0 et de proposer une certification IP67 pour résister à l’eau et aux poussières.
Comme pour le G Flex premier du nom, le G Flex 2 vous propose un dos avec la technologie de plastique Auto-Réparante. En gros, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une technologie de plastique qui reprend sa forme initiale. Fini donc les rayures. Eh bien, très honnêtement, je n’y croyais toujours pas vraiment. Du coup, quand je l’ai récupéré, j’avais noté une grosse rayure juste en dessous du logo LG au dos et une autre plus superficielle. Quelques jours après, je ne retrouve plus la rayure superficielle, mais la grosse est toujours la. Cela marcherait donc, mais concerne plus les petites rayures. À vérifier avec le temps.
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L’écran
Le G Flex vous proposait un écran P-OLED de 6″ avec une résolution HD Ready soit 720×1280, on passe désormais, sur le G Flex 2, à une diagonale de 5,5″, mais avec une définition Full HD, soit 1080×1920. Inutile de vous dire que c’est bien plus fin, mais surtout, LG semble avoir réglé les problèmes de rémanences qu’il y avait sur le G Flex. Du coup, on n’a plus d’image fantôme quand on passe d’un écran à un autre. Pour ceux qui n’ont pas tout suivi, sur le G Flex, il y avait un souci de rémanence et on se retrouvait avec des images qui restaient sur l’écran, un peu comme sur les premières générations d’écrans e-ink. Mais rassurez-vous, tout cela est du passé maintenant.
Avec une telle définition d’écran, vous ne verrez pas de différence avec les écrans des concurrents en terme de finesse. En fait, seuls les smartphones avec un écran Quad HD tes que les LG G3, Samsung Galaxy Note 4 ou encore Oppo Find 5 peuvent se vanter de proposer mieux, mais il va falloir y aller au microscope parce qu’à l’oeil nu, vous ne verrez aucune différence.
La nouvelle dalle P-OLED se rapproche énormément désormais des écrans plats OLED. En plus de cela, LG a choisi de minimiser au mieux les bords d’écran. Ce n’est pas aussi impressionnant que sur le G3, mais c’est mieux que la concurrence. En plus de cela, je vous rappelle que LG propose les boutons virtuels d’Android, ce qui maximise la surface de l’écran par rapport aux bords. Si les couleurs n’atteignent pas le niveau de précision en colorimétrie que la dalle IPS du G3, j’avoue avoir été agréablement surpris avec des couleurs contrastées et des noirs bien profonds. Les angles de visions sont larges quelque soit votre position et je n’ai pas noté de problème particulier en plein soleil. Petite chose à noter, j’ai trouvé l’écran du G Flex 2 particulièrement sensible. Du coup, j’ai pu écrire avec un simple stylet comme si c’était sur le Samsung Galaxy Note 4. Impressionnant. Sinon, comme toujours, il y a toujours la luminosité automatique que j’ai trouvé souvent capricieuse.
Concernant maintenant l’écran incurvé, l’atout marketing, c’est de donner l’impression d’avoir un écran plus grand qu’un écran plat pour une même diagonale. Dans les faits, je pense qu’il faut tout de même une diagonale minimale pour avoir cette impression. Aussi, je n’ai vraiment pas vu de différence en terme de taille entre le G Flex 2 et le G3. Que cela soit avec des photos ou des vidéos, je n’ai vraiment pas vu de différence dans mon quotidien. Et même au niveau de la définition d’ailleurs. Le seul avantage, c’est que je pouvais laisser le G Flex 2 dans la poche arrière de mon jean et ne pas avoir peur de le courber puisqu’il est déjà.
Le Son
LG ne propose toujours pas de haut-parleurs en façade puisque toute la surface est pour l’écran. On retrouve ainsi un haut-parleur multimédia au dos de l’appareil. Par contre, je n’ai pas trouvé certaines informations, à savoir si le G Flex 2 proposait la même puissance de 1,5W que le G3 ou encore la technologie maison Boost Amp.
Dans les faits, le son est effectivement plutôt fort et puissant, mais comme sur le G3, on est quand même loin de la clarté d’un smartphone avec des haut-parleurs en façade. Le son a tendance à saturer quand on monte dans les volumes même si on peut monter plutôt fort avant saturation.Très honnêtement, ça sera plus que suffisant pour les vidéos YouTube et autres joyeusetés sur le net, mais ne pensez même pas à vous faire une série ou un film sans une enceinte externe ou encore des écouteurs.
Comme je l’avais déjà plus ou moins signalé avec les smartphones dont le haut-parleur est situé dans le dos, on a tendance à obstruer ce dernier avec nos doigts. Et quand ce ne sont pas vos doigts, le bruit ambiant aura vite raison de vous. Du côté de l’applicatif, c’est assez classique dans l’absolu, mais toujours pas de navigation possible par dossiers, dommage. Et enfin, du côté de la qualité d’écoute lors des conversations téléphoniques, je n’ai pas eu de problème particulier et j’ai eu droit à des conversations claires.
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En Utilisation, Optimus UI et les Performances
Avec les dernières rumeurs autour d’un problème de surchauffe du processeur Qualcomm Snapdragon 810, j’ai lancé quelques jeux gourmands comme Asphalt 8 ou Real Racing 3. Il y a effectivement de la chaleur qui se dégage, mais ce n’est pas aussi flagrant que sur le Xperia Z3 par exemple quand on fait une série de photos. Sur le smartphone de Sony, c’était clairement brulant au bout d’un moment. Même si ça chauffe clairement, je n’ai jamais atteint un niveau de chaleur inacceptable…
Après, d’après les benchmarks qu’on a pu lancé comme Epic Citadel, 3D Mark, PC Marc et quelques autres, le LG G Flex 2 est clairement un monstre de puissance. C’est à se demander si on en a vraiment besoin ou pas. Dans mon utilisation quotidienne, très honnêtement, je n’en ai pas du tout besoin. Mais si ça peut vous rassurer, dans le monde Android, c’est un peut ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle et qui soit disponible. Après, dans mon expérience utilisateur, il y a bien eu des saccades et des ralentissements, mais cela concernait plus la surcouche constructeur et on retrouve un peu le même type de saccades que sur le G3, comme si l’interface utilisateur devait se charger une première fois. Bref, je vous laisse voir les résultats dans les différentes applications qu’on a pu lancer.
Je vous rappelle que le LG G Flex 2 doit sortir en mars prochain et que les benchmarks ici concerne un modèle pré-production à encore plus d’un mois de sa sortie officielle.
Le LG G Flex 2 tourne sous Android 5.0.1 Lollipop avec la surcouche maison, Optimus UI. On l’avait déjà vu avec le G3, même si la surcouche du constructeur coréen n’est pas trop gourmande, on a l’impression qu’elle doit se charger une première fois. Du coup, ça arrive souvent que la première utilisation après un certain temps de veille nous donne une impression de saccades et/ou ralentissements. Je me souviens qu’avec le LG G3, on avait salué le nouveau code couleur de l’interface utilisateur Optimus UI. Eh bien, depuis l’arrivée du Material Design de Google, on doit bien avouer que le code couleur a bien vieilli. En fait, ça a surtout mal vieilli, si bien qu’on a l’impression de se retrouver avec une interface un peu fade.
Sinon, dans l’utilisation de la surcouche, c’est du grand classique. LG est resté sobre, on a droit à des petites améliorations et quelques logiciels maison que l’on connait bien maintenant, mais ce n’est pas l’exhaustivité de l’offre logicielle de Samsung avec ses Galaxy. On reste assez proche d’Android Stock et moi, ça me va. On retrouve aussi les fonctions phares qu’on connaissait déjà avec le G3 comme la grille de 5×5, le mode invité qui va vous permettre de limiter l’accès à votre G Flex 2, le navigateur internet qui fera toujours un peu double usage avec Chrome, mais qui vous permettra d’avoir la fonction Capture Plus et donc la possibilité de faire des captures d’écran allant de ce qu’on voit à l’écran à une page web entière. Pratique. Le clavier virtuel est le même que sur le G3 et très honnêtement, je ne saurais que trop vous conseiller de télécharger le clavier Android de Google, tellement plus rapide et intuitif. On retrouve aussi les fonctions de LG comme QSlide qui est en fait une barre de raccourcis vers certaines applications “vitales” comme la calculatrice par exemple, Quick Memo + ou Q Memo + pour les intimes qui vous permettra de prendre rapidement des notes manuscrites et même de les afficher en surimpression sur votre bureau, pratique pour les numéros de téléphones par exemple.
On finit cette partie sur la technologie Glance View, super pratique. En effet, en faisant glisser votre doigt de haut en bas sur l’écran éteint, vous dévoilerez rapidement l’heure et les notifications. Je ne connaissais pas et je trouve cela vraiment pratique.
L’Autonomie
Une des choses qu’on ne voit pas durant les premiers mois, c’est à quel point l’autonomie se dégrade avec le temps. C’est le cas du LG G3 par exemple. Lors du test du G3, l’autonomie était plutôt bonne, surtout avec une capacité de 3000 mAh. Mais au fil du temps, je perdais en autonomie et dernièrement, je tenais à peine une journée, et ce, malgré la mise à jour en Android 5.0.1 Lollipop. D’un autre côté, à l’époque, on n’avait pas encore d’objets connectés à tout va. Dans tous les cas, je suppute que cela soit lié à Android avec le temps et comme Windows, il faudra penser à quelques réinitialisations complètes de temps en temps. Dans tous les cas, voici ce que donnent les résultats PC Mark qui donnent un résultat inférieur à ce que propose les concurrents comme le Google Nexus 6 ou le Samsung Galaxy Note 4.
Aussi, je me méfiais de l’autonomie du G Flex 2. Oui, il propose la même batterie, mais avec le firmware actuel, je tenais à peine une journée. Alors oui, les journées étaient plutôt intenses, mais c’est clairement moins bon, du moins, dans cette version, qu’un Samsung Galaxy Note 4 par exemple. Maintenant, si on fait attention, ça se passera sans doute mieux. Voici d’ailleurs les captures lors d’une utilisation modérée :
Et là, dans une utilisation intensive :
Comme sur le G3, pas de “Mode Ultra d’Economie d’Energie” comme chez la concurrence. Maintenant, je n’utilise quasiment jamais ce mode alors… Mais je me dis que c’est quand même super pratique au cas où !
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Les APNs
Pour faire simple, le G Flex 2 reprend ce qu’on connaissait déjà avec le LG G3. On retrouve ainsi un capteur rétro-éclairé de 13 Mégapixels et une caméra visio de 2,1 Mégapixels avec un objectif grand-angle et une ouverture à f/2.0. On retrouve également la stabilisation optique OIS+, ce qui sera bien utile dans des situations de faible luminosité. Et quand je vous dis que c’est une sorte de G3 Bis Repetita, on retrouve aussi le même autofocus laser super rapide. On l’avait vu avec le G3 et on est content de retrouver la rapidité de mise au point de cet autofocus laser. C’est toujours aussi impressionnant.
De ce qui est de la qualité photo, dans des conditions lumineuses, le LG G Flex 2 s’en est sort avec le honneurs et les quelques photos ci-dessous parlent d’elles-mêmes. Les photos étaient nettes et détaillées. De même, 13 Mégapixels reste une résolution où vous pourrez rogner à volonté, ce qui permet de remplacer un petit zoom, à défaut d’en avoir un vrai. Dans les conditions de faible luminosité, le LG G Flex 2 fait comme le G3 et s’en sort aussi plutôt bien. Merci à la stabilisation optique. Par contre, comme c’est souvent le cas, le LG G Flex 2 va avoir tendance à un peu trop lisser ses photos en conditions de faible lumière. Mais l’ensemble reste très flatteur pour les fans de la photo mobile.
À côté, comme sur le G3, on retrouve les filtres et autres modes jouant sur la distance de mise au point sont de la partie. On regrettera peut-être que la caméra visio ne propose toujours pas une résolution plus grande pour les selfies. Et en parlant selfies, LG propose toujours un objectif grand-angle, plus lumineux et a ajouté quelques fonctions sympathiques comme l’écran qui sert d’éclairage d’appoint ou encore le déclenchement d’un geste de la main. Pourquoi pas.
Voici quelques exemples de photos :
Pour ce qui est de l’application photo, elle est dans l’absolu assez classique de chez classique. On retrouve ainsi toutes les fonctions qu’on connait déjà comme le mode HDR avec un affichage live. Avec à la stabilisation optique, le LG G3 vous propose le mode “Touch & Shoot” pour prendre une photo relativement rapidement.
Comme c’est la mode maintenant, on retrouve un mode “Magic Focus” qui permet de choisir la mise au point en post-production. Le résultat est plus proche de ce que propose Nokia et Samsung. Contrairement à HTC qui stocke les distances dans les méta-données de la photo, le smartphone prend une succession de photos à différentes distances et surtout, il faut penser à activer le mode avant ! On retrouve ensuite bien évidemment les fonctions de partage, mais aussi quelques fonctions basiques d’édition.
Côté vidéo, le LG G3 suit la mouvance de la 4K et propose bien entendu l’enregistrement de vidéo en Ultra HD 2160p soit une résolution de 3840×2160. Il faudra juste faire attention à la taille du média parce que l’Ultra HD, c’est quand même quatre fois la Full HD. Côté résultat, c’est très propre et détaillé. La stabilisation optique n’est pas du niveau de ce que propose Nokia avec ses Lumia, mais c’est quand même mieux que les autres surtout quand on sait que la prise de vue avec un smartphone à bout de bras, ce n’est pas qui est de plus stable.
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Pas de commentaire sur le processeur Snapdragon 810, qui chaufferait trop (“d’après les récentes news”) ?
Le magic focus n’est pas nouveau car je l’ai sur mon G2 et le G3 a aussi. Le sens de ta phrase fait pensé à quelque chose de nouveau. Pour l’autonomie et les micro saccade, justement ils corrigent cela et faut aussi prendre en considération que la version que vous avez n’est pas une finalisé.
@Nweebe Check la partie 4. Performances & Utilisation
Ok Merci, j’attendrais quand même plus de test sur d’autre smartphones avant de me décider.
J’aurais préféré qu’il soit sous android 4.4.4 Lollipop 😀
Je n’ai pas l’habitude de me prononcer sur le design, mais la, sur la photo présenté, il ressemble furieusement à mon One +.