Après un mois de mars un peu chiche en contenu, avril marque le retour tant attendu de Better Call Saul et de The Get Down. Côté cinéma, le catalogue du Svod accueille les excellents Zero Dark Thirty, Dallas Buyers Club et Lost in Translation. L’animation japonaise n’est pas en reste avec l’arrivée du cultissime Akira ou du déjanté Cowboy Beebop.
Les contenus intéressants des 4 derniers mois
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Dallas Buyers Club
Fantastique année que 2013 pour Matthew McConaughey puisqu’après avoir tenu le rôle principal dans l’excellent Mud : Sur les rives du Mississippi et s’être illustré dans Le Loup de Wall Street (dans une séquence assez culte), l’Américain signe ici une performance mémorable. Inspiré d’une histoire vraie (celle de Ron Woodroof), le long-métrage de Jean-Marc Vallée raconte l’histoire d’un cowboy diagnostiqué séropositif, qui fonde un club pour permettre aux séropositifs américains de se fournir en médicaments étrangers.
Lost in Translation
Récompensé à de nombreuses reprises (Oscar, BAFTA, César, etc.) le film de Sofia Coppola, qui raconte la rencontre intime entre un acteur américain vieillissant (Bill Murray) et une jeune femme qui s’ennuie (Scarlett Johansson), a marqué autant pour le jeu de son duo que pour l’incroyable spleen qui s’en dégage. Un film contemplatif à destination des rêveurs de France et de Navarre.
Stalingrad
Stalingrad est un classique des films de guerre, signé Jean-Jacques Annaud. On y suit l’affrontement entre Vassili Zaïtsev, un jeune tireur d’élite soviétique promu héros du peuple face au major König, un tireur d’élite allemand chevronné. Un affrontement haletant dans des ruines de Stalingrad magnifiquement retranscrites qui prouve qu’il est possible de faire de grands films de guerre sans une débauche de moyens.
Into the Wild
Christopher McCandless est un jeune diplômé qui a en horreur la société de consommation moderne. Du jour au lendemain il va donc tout lâcher pour partir sur les routes américaines afin de vivre librement. Mais très vite, son objectif va être d’atteindre l’Alaska afin d’être au plus proche de la nature. Soutenu par un excellent jeu d’acteur, Into the Wild est un très beau film, bien rythmé et au final très mélancolique. Un film à conseiller à ceux qui ont besoin de s’évader et qui ont le moral.
H2G2 : Le guide du voyageur galactique
Tiré de la “trilogie en cinq volumes” du Guide du voyageur galactique de Douglas Adams, H2G2 porte sur grand écran l’une des aventures spatiales les plus barrées qui soient. Après avoir assisté à la destruction de la Terre, dans le but de construire une voie express hyperspatiale, Arthur Dent, citoyen britannique, se retrouve embarqué dans une quête à travers tout l’univers (et au-delà). Il y découvrira notamment la réponse à la Grande Question sur la vie, l’univers et le reste.
Slumdog Millionaire
Récompensé par 8 Oscars (dont celui du meilleur film), sept BAFTA et quatre Golden Globes, le film de Danny Boyle raconte, à l’aide de flashback, comment les expériences de vie d’un jeune indien issu des bidonvilles lui ont permis de remporter l’équivalent indien de Qui veut gagner des millions ? Mais ce n’est pas tant l’argent qui intéresse Jamal Malik que de savoir ce qu’est devenu Latika, son amie d’enfance dont il est épris.
Zero Dark Thirty
Avec Zero Dark Thirty, Kathryn Bigelow se penche sur un sujet tout aussi explosif que Démineur (son précédent film récompensé par six Oscars) : la traque et la mort d’Oussama Ben Laden. Porté par une Jessica Chastain magistrale, le long-métrage retrace dix ans d’enquêtes, de ratés et de tension.
Big Fish
Souvent considéré comme le dernier très grand film de Tim Burton, Big Fish mêle la mise en scène inspirée de l’américain à une grande poésie visuelle. Peuplé de sorcières, de géants et de loups-garous, le film est aussi une bouleversante réflexion sur la nostalgie, à l’aube de la fin d’une vie. Une épopée à la fois triste et joyeuse, qui cristallise l’essence même du vrai cinéma burtonien. Un bel ovni, porté par l’envoutante bande originale de Dany Elfman (Batman, Sleepy Hollow…)
Wall Street
Pierre angulaire de la filmographie de Oliver Stone, Wall Street offre à Charlie Sheen et Michael Douglas un rôle taillé sur mesure. On y découvre l’histoire d’un jeune courtier ambitieux et de son mentor Gordon Gekko, magnat de Wall Street. À ses côtés, il va découvrir le côté sombre de la finance de marché et de l’espionnage industriel. Mais les conseils de Gekko ont un prix qu’il ne connait pas encore. Le sulfureux réalisateur livre là un de ses meilleurs films, mais aussi une charge brutale contre le dérèglement de l’économie capitaliste sous l’ère reaganienne. Il conserve donc une actualité toute particulière, même trente ans plus tard. Un classique.
Signes
Signes marque en quelque sorte la fin d’une ère dorée pour M. Night Shyammalan, qui avait connu un grand succès avec Le Sixième Sens et Incassable. Le réalisateur revisite avec efficacité le film d’envahisseur en s’emparant des codes propres aux années 2000. Porté par un très bon Mel Gibson, épaulé par Joaquin Phoenix, le film évite de nombreux poncifs sans pour autant dénaturer le genre. On pense parfois à Spielberg ou Hitcock (sans pour autant en atteindre la maitrise), et l’angoisse est habilement maintenue jusqu’à un épilogue qui divisera. Un solide divertissement.
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The Get Down
Dans cette deuxième partie de la série musicale de Baz Luhrmann, le spectateur continue de suivre l’histoire du groupe Get-Down Brothers, composé d’Ezekiel, Ra-Ra, Boo-Boo, Dizee et du DJ Shaolin Fantastic, qui tente d’imposer son flow et se beats hip-hop dans un Bronx des seventies qui n’a d’oreilles que pour le disco. Plus dramatique, mais toujours aussi entrainante, The Get Down : Part II montre à quel point Baz Luhrmann cherche à moderniser la comédie musicale.
Better Call Saul
Il aura fallu un an pour Jimmy McGill a.k.a Saul Goodman a.k.a le meilleur avocat d’Albuquerque revienne sur Netflix avec la troisième saison de Better Call Saul (notre critique). Une fois encore, la recette de Vince Gillian fait mouche, à savoir des personnages travaillés et complexes et une intrigue qui se met lentement en place, le tout enrobé par réalisation impeccable.
American Horror Story : Hotel
L’hôtel Cortez, situé à Los Angeles, n’est pas le genre d’endroit dans lequel vous aimeriez poser vos valises. Il faut dire que les tenanciers, Elizabeth Johnson (Lady Gaga) et son amant Donovan (Matt Bomer), ont la fâcheuse tendance à égorger la clientèle. Qui plus est, une flopée d’évènements inhabituels surviennent entre les quatre murs de l’établissement. À travers sa cinquième saison, marquée par une Lady Gaga rayonnante, American Horror Story parviendra une nouvelle fois à vous donner des sueurs froides.
Sherlock
L’excellente quatrième saison (notre critique) de la non-moins bonne série de Stephen Moffat et Mark Gatiss débarque enfin sur Netflix. Alors que le spectre de Moriarty plane sur Sherlock (Benedict Cumberbatch) et John Watson ( Martin Freeman), cette saison plus sombre que les précédentes nous rappelle que Sherlock n’est pas tant une succession d’histoires de détective que l’histoire d’un détective.
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Akira
Monument de l’animation japonaise, Akira est aussi un magnifique hommage au chef-d’oeuvre de Katsuhiro Otomo. Sans suivre parfaitement la même trame scénaristique, il nous permet de comprendre pourquoi le manga original reste un classique absolu. Dans un Neo Tokyo ravagé par une explosion nucléaire, une bande de jeunes délinquants fait sa loi en brutalisant ceux qui les dérangent. Mais quand Tetsuo, un des leaders du groupe se découvre des pouvoirs psychiques, l’équilibre est bouleversé. L’armée japonaise s’en mêle et va tout faire pour que ce potentiel soit exploité. Fantôme de la bombe nucléaire, peur de l’avenir, jeunesse désemparée, Akira arrive à saisir le traumatisme profond d’une société japonaise marqué par un XXe siècle particulièrement violent, tout en livrant une réflexion quasi philosophique sur l’état de nos sociétés.
Full Metal Alchemist : Brotherhood
Allez comprendre pourquoi, certaines séries arrivent, repartent aussitôt, puis reviennent soudainement dans le catalogue de Netflix. C’est le cas de Full Metal Alchemist : Brotherhood qui signe son grand retour sur le service de SVOD. Full Metal Alchemist : Brotherhood est un grand classique de l’anime japonaise : on y suit les aventures de Edward et Alphonse Elric, deux frères à la recherche de la pierre philosophale qui leur permettra de faire revenir l’âme d’Alphonse, coincée dans une armure géante, dans son corps. Un anime aux personnages très travaillés, à l’ambiance bien plus sombre qu’il n’y paraît et au scénario prenant.
Cowboy Bebop
La véritable force de cette série d’animation signée Shin’ichirō Watanabe, qui raconte les aventures d’une bande de chasseurs de primes de l’espace, est son rapport à la musique. La grande majorité des scènes d’actions sont synchronisées avec la bande-originale (qui est excellente, soit dit en passant). Le nom de chaque épisode fait référence au titre d’une chanson ,d’un album ou d’un mouvement musical. Ce dernier aura d’ailleurs une influence sur l’ambiance de l’épisode.
[nextpage title=”Introduction”]
L’adage veut qu’en avril, nous ne nous découvrions pas d’un fil. Cela tombe bien, le catalogue de Netflix s’est encore étoffé, de quoi nous donner une bonne excuse pour rester planqué sous la couette à regarder un maximum de films et séries.
Après un mois de mars un peu chiche en contenu, avril marque le retour tant attendu de Better Call Saul et de The Get Down. Côté cinéma, le catalogue du Svod accueille les excellents Zero Dark Thirty, Dallas Buyers Club et Lost in Translation. L’animation japonaise n’est pas en reste avec l’arrivée du cultissime Akira ou du déjanté Cowboy Beebop.
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