[Sélection] Longs-métrages, séries, animation japonaise : on regarde quoi sur Netflix, en mars ?

On vous rappelle que, comme le mois dernier, on a choisi de retenir dans ce dossier uniquement les créations originales de la plateforme américaine et le meilleur des nouvelles séries et des films débarqués depuis la mi-février. Pour mars, on notera notamment l’arrivée du côté des créations originales d’Iron Fist (série), le 17 mars, et de The Discovery (film), le 31, et du côté des autres producteurs, de plusieurs films d’animation japonaise ou des dernières saisons des séries Luther ou Arrow.

Les contenus intéressants des 4 derniers mois

• Les séries et films qui arrivent sur Netflix en novembre 2016
• Les séries et films qui arrivent sur Netflix en décembre 2016
• Les séries et films qui arrivent sur Netflix en janvier 2017
• Les séries et films qui arrivent sur Netflix en février 2017
• Les documentaires à voir absolument sur Netflix

Les créations originales

Marvel’s Iron Fist (le 17 mars)

Quatrième série réalisée en partenariat entre Marvel et Netflix, Iron Fist nous fera suivre Danny Rand, riche héritier revenant à New York pour reprendre son entreprise. Rand a disparu au Tibet étant enfant, puis, formé aux arts martiaux, il utilisera ses talents pour combattre le crime. Une fois la saison terminée, il rejoindra les Defenders (avec Daredevil, Jessica Jones et Luke Cage) pour une saison en fin d’année.

Love (Saison 2)

Après une saison 1 passée à se trouver et à se séparer, le couple Gus et Mickey revient dans une saison 2 tout aussi mouvementée. Pendant que Mickey prend de bonnes résolutions et décide de suivre une cure de désintoxication sexuelle, Gus tente tant bien que mal de retrouver du travail et un couple à peu près stable. Drogues, sexe, embrouille, « c’est compliqué ».

Les autres séries

Arrow (4 saisons – ajout de la saison 4)

Les aventures de l’archer vert reprennent sur Netflix. Les utilisateurs du réseau peuvent découvrir la quatrième saison du héros de DC. Une saison placée sous le signe de la magie. Dans cette nouvelle fournée d’épisodes, Green Arrow, alias Oliver Queen, devra lutter contre HIVE et son chef mystérieux : Damian Darkh.

Family Guy (5 saisons)

Les amateurs de la série de Seth MacFarlane seront sans doute déçus d’apprendre que seules les cinq premières saisons sont aujourd’hui disponibles sur le catalogue de Netflix (sur 15), mais c’est déjà bien assez pour la découvrir. On aime son humour, ses personnages hauts en couleur et son côté subversif !

Luther (4 saisons dispo – ajout de la saison 4)

La quatrième et dernière saison de la très bonne série policière britannique, dont Idris Elba est la tête d’affiche, vient de débarquer sur le catalogue de la plateforme américaine.

Les créations originales

The Discovery (en ligne le 31 mars)

Robert Redford, Jason Segel et Rooney Mara se partagent l’affiche du long-métrage de Charlie McDowell, un thriller au pitch séduisant où Robert Redford incarne un scientifique qui prouve l’existence de la vie après la mort. Une révélation qui entraîne alors une vague de suicide à travers le monde. On suivra alors un homme et une femme qui s’efforcent d’accepter leur passé tragique et la véritable nature de la vie après la mort.

Swiss Army Man

Primé au Festival du film de Sundance 2016 (Prix de la mise en scène) Swiss Army Man est un très étrange film qui voit Hank (Paul Dano) découvrir, au moment où il tente de suicider, un cadavre (Manny- Daniel Radcliffe) échoué sur la plage ; cadavre qui se révèle vite pas si mort que ça…

Les autres films

The Grand Budapest Hotel

Trois ans déjà, que Wes Anderson (La Famille Tenenbaum, La Vie aquatique) ne nous a plus enchantés avec son humour et son sens aigu de la mise en scène. Conduit par un casting de très haut vol (Ralph Fiennes, Adrien Brody, Willem Dafoe, Bill Murray ou encore Mathieu Amalric), The Grand Budapest Hotel raconte le périple de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle, à la recherche d’un tableau volé inestimable. Comme d’habitude, le style Wes Anderson fait mouche et nous emporte dans un maelstrom de couleurs duquel on peine ensuite à sortir.

La Liste de Schindler

La Liste de Schindler est peut-être l’oeuvre la plus importante de Steven Spielberg. S’il n’y a jamais eu aucun doute quant à sa capacité à nous émerveiller, l’Américain réussit ici à lier intimisme (le sujet lui tient particulièrement à cœur) et Histoire. Après le succès monumental de Jurassic Park, il décide d’adapter un roman traitant de la vie de l’industriel Oskar Schindler. Il y décrit avec brio comment ce dernier a pu sauver 1200 juifs promis à la mort en camp de concentration. Moins manichéiste qu’il n’y parait, le film décrit un acte de bravoure retentissant même si pas totalement désintéressé au départ. Liam Neeson (Schindler) donne la réplique à Ralph Fiennes, brillant en impitoyable dirigeant de camps. Les deux acteurs forment un duo inoubliable et signent une de leurs meilleures performances respectives. Toujours culte.

Les films jeunesse

Matilda

Inspiré du roman du même nom de Roald Dahl et réalisé par Danny DeVito, Matilda raconte l’histoire d’une petite fille persécutée par son horrible directrice d’école, qui se découvre alors un mystérieux pouvoir…

Berserk : L’Âge d’or – Partie 1 : L’Œuf du roi conquérant / Partie 2 : La Bataille pour Doldrey / Partie 3 : L’Avent

Berserk est sûrement l’un des meilleurs mangas des années 90 et 2000. Bien loin de Naruto ou One Piece très gentillets, son réalisme, sa très grande violence (parfois gratuite) et surtout sa densité en font une oeuvre résolument destinée aux adultes. Son adaptation en anime découpé en trois longs métrages a donc beaucoup divisé les fans lors de leurs sorties, entre 2012 et 2013. C’est toutefois une excellente entrée en matière pour qui ne connaît pas l’oeuvre de Kentaro Miura : les combats sont dynamiques, le trait du mangaka est parfaitement respecté et les séquences en 3D sont plutôt bien intégrées. Seul regret, certains détails clés de l’intrigue (comme l’enfance de Guts, par exemple) ne sont pas présents dans ces trois films, qui couvrent d’ailleurs uniquement le premier quart de l’intrigue globale du manga.

Innocence : Ghost in the Shell 2

Neuf ans après Ghost in The Shell, Mamoru Oshii nous replonge dans l’univers torturé de l’oeuvre originale bien que les deux ne soient pas réellement liés. On aurait pu croire que cette suite (dont l’appellation Ghost in the Shell fut choisi pour des raisons commerciales) serait paresseuse, mais ce ne fut pas le cas. Le long-métrage explore encore plus en profondeur les thèmes du premier opus. Sous sa plastique impeccable, la réflexion sur la robotique et l’omniprésence du virtuel ne cesse de trouver une caisse de résonance avec notre époque. Un cyberpolar qui fait penser à Matrix et qui dispose d’indéniables qualités visuelles. Un grand film d’animation.

Fullmetal Alchemist : L’étoile sacrée de Milos

L’étoile sacrée de Milos est un épisode spécial indépendant (de près de deux heures) de la série Fullmetal Alchemist. Pas question ici de libérer Alphonse de son armure, les deux frères Elric partent à la poursuite de Melvin, un alchimiste d’eau qui s’est échappé de la prison centrale. Un anime intéressant pour les fans de la série, mais incompréhensible aux néophytes. Pour ces derniers, on leur conseillera d’aller se jeter sur la série Fullmetal Alchemist Brotherhood, qui a malheureusement disparu du catalogue de Netflix il y a quelques mois.