Bien que confiné chez vous, vous n’avez pas de PC assez puissant pour faire tourner les derniers jeux-vidéo triple A en vedette comme le dernier Doom : Eternal. Vous êtes peut-être davantage un joueur console, mais vous avez déjà eu le temps de parcourir votre bibliothèque que vous connaissez désormais par cœur. Ou, alors que vous êtes armé de la bonne carte graphique et du bon processeur sur votre ordinateur “gaming” de bureau, vous ne vivez pas seul et devez donc le partager avec le reste de vos proches. Vous ne pouvez plus y accéder librement et vous êtes contraint de ne compter que sur ce bon vieux laptop. Comble de la situation : votre connexion ne vous permet pas de profiter d’un service de cloud gaming comme Google Stadia ou NVIDIA GeForce Now. Et, malheureusement, vous n’avez pas pu profiter de l’extraordinaire mais éphémère Humble Bundle “spécial COVID-19” pour vous essayer à certains jeux moins gourmands.
Quoi qu’il en soit, n’ayez crainte, le Journal du Geek est là pour vous conseiller 10 jeux très peu demandeurs en termes de performance, mais assez variés, réputés et chronophages pour affronter l’ennui du confinement ou le manque d’équipement nec plus ultra. Bien évidemment, nous vous encourageons à proposer vos propres recommandations dans les commentaires et sur les réseaux sociaux.
Shovel Knight : Treasure Trove
Lauréat du prix de meilleur jeu indépendant aux Game Awards 2014, Shovel Knight est un hommage si parfait aux anciens jeux de plates-formes qu’ils pourraient même en détrôner certains et vous dissuader de recourir à l’émulation. Pour preuve, son protagoniste éponyme apparaît même dans la liste des trophées à gagner dans Super Smash Bros. Ultimate ! Entre la musique et le gameplay, tout y est pour replonger dans le monde merveilleux des “plateformers” des années 1980-1990 avec la finesse et la précision d’aujourd’hui. De plus, Shovel Knight magnifie le tout avec une bonne dose d’humour absurde (après tout, le personnage principal se bat bien avec une pelle !). De quoi patienter avant la sortie d’un autre hommage rétro, cette fois made in France, avec Streets of Rage 4 ?
Dans le même genre, on vous conseille aussi : Céleste, Bro Force ou Super Meat Boy.
Punch Club
En parlant de références, s’il y a bien un jeu qui n’en est pas avare, c’est Punch Club. Tortues Ninja, Snatch, Fight Club sans compter sur la saga Rocky ou encore Kickboxer : Punch Club regorge d’inspirations plus ou moins subtiles et comiques à des institutions de la pop-culture. Mais ce n’est pas tout, ce n’est même pas le cœur de ce jeu. L’objectif est de gérer une carrière de boxeur miteux et parvenir à maîtriser le noble art le plus complètement possible pour devenir le meilleur. Le joueur ne devra jamais baisser sa garde ou sous-estimer l’adversité de la situation – et pas seulement sur le ring. C’est un travail de très longue haleine, mais gratifiant qui l’attend pour gérer les fonds, l’entraînement, les repas et la vie amoureuse de son avatar combattif. Si vous cherchez un jeu chronophage, mais riche et évolutif, inscrivez-vous au Punch Club.
Into The Breach
Si vous préférez la stratégie à la gestion et Neon Genesis Evangelion à Karate Kid, faites confiance à Into The Breach. Ce jeu tactique en vue isométrique, par les créateurs de Faster Than Light, vous plonge dans un futur post-apocalyptique où la Terre a été envahie par des insectoïdes extraterrestres gigantesques. Fort heureusement, l’humanité est arrivée à maîtriser le voyage temporel et peut donc envoyer dans le passé des équipes de robots et d’humains, armés de mechas ou de tanks, pour en venir à bout lors de leur invasion initiale. Là encore, le joueur ne devra jamais sous-estimer la difficulté de certaines configurations et devra apprendre non seulement à faire des sacrifices, mais à accepter la défaite. Seulement, loin d’être un travail répétitif inlassable, le jeu lui permet de bénéficier de chacune de ses erreurs et d’optimiser sa stratégie. Un autre bijou chronophage et 100% science-fictionnelle.
Darkest Dungeon
De StarCraft à Lovecraft. Si l’isolement forcé accentue vos insomnies, mais que vous n’avez pas peur du noir, dirigez-vous vers Darkest Dungeon. Dans un univers fortement inspiré des œuvres de H.P. Lovecraft, ce jeu vous plonge dans les environs d’un manoir médiéval carpatien pollué par des entités corruptrices monstrueuses. À la barre d’une équipe de guerriers et chasseurs de démons, le joueur va devoir y pénétrer et les exterminer. Seulement, le caractère gore et profondément dérangeant de cette infestation maléfique ne va pas lui rendre la tâche facile tant elle va pousser son équipe à perdre la raison et forcer le joueur à incessamment en changer. Si bien que la tension et la folie passent parfois à deux doigts de s’emparer du joueur lui-même…
Curious Expedition
Quoi de mieux que la lumière de la connaissance pour nous délivrer des ténèbres ? En attendant la venue d’une seconde version prometteuse, a priori améliorée en tout point de vue, rien de tel que de jouer à Curious Expedition, premier du nom, pour s’en apercevoir… quoique. Dans ce jeu narratif d’exploration en pixel-art, le joueur incarne un personnage célèbre au choix qui s’en va explorer des régions inexplorées de la planète pour devenir le plus renommé des explorateurs. Il devra donc braver mille dangers pour réussir à découvrir les merveilleux temples d’or cachés un peu partout sur Terre … avant de mourir de soif et de faim ou avant que ses compagnons de route ne se retournent les uns contre les autres ou ne succombent aux mauvaises décisions du meneur.
The Red Strings Club
Si la sortie encore repoussée de Cyberpunk 2077 vous mine, un autre jeu à l’univers cyberpunk devrait vous ravir. Conçu par Deconstructeam, le studio espagnol à l’origine de Gods will be watching, The Red Strings Club est un jeu narratif – lui aussi, très pixelisé – à l’ambiance envoûtante. Plongé dans la peau d’un barman capable de réaliser des cocktails qui délient les langues et les psychés, le joueur va tenter de connaître et d’empêcher les plans de Supercontinent, une corporation prête à supprimer la dépression et la colère dans les esprits de tous les humains dotés d’implants cybernétiques. Le joueur va donc devoir jongler entre des séquences de dialogue magnifiquement bien écrites et des épreuves de cocktail mais aussi de poteries (si si) – la méthode par laquelle des androïdes fabriquent les fameux implants. Rien que pour ça, le cliché se vérifie : une expérience vidéoludique unique en son genre.
Dans le même genre, on vous conseille aussi : Papers please ou The Return of the Obra Dinn.
Nuclear Throne
Si la poterie n’a jamais été votre tasse de thé et que la parlotte vous agace, mais que vous avez besoin d’un jeu bien bourrin et nerveux pour décompresser, nul besoin de vous entêter à finir de télécharger Call of Duty : Warzone. Dans Nuclear Throne, le joueur fait le choix d’un mutant armé de quelques guns puis va enchaîner les niveaux où le seul objectif est de buter tout ce qui bouge. La mission n’est pas nécessairement aisée, mais le fun et l’adrénaline sont garanties. De plus, en parallèle d’une difficulté grandissante (forcément, pour un rogue-like), le joueur profitera de nombreuses mutations pour acquérir des bonus ou des passifs. De quoi décharger un peu d’énergie mentale tout en se mettant au défi.
Dans le même genre, on vous conseille aussi : The Binding of Isaac.
Slay The Spire
Toujours dans le genre rogue-like mais avec une dose de stratégie supplémentaire, Slay The Spire mélange brillamment les bases du RPG de type “dungeon-crawler” avec du “deck-building“. Autrement dit, dans ce jeu, vous incarnez un guerrier déterminé à gravir un immense donjon peuplé d’êtres malfaisants (dont certains sont très originaux) à terrasser. Pour cela, le joueur sera armé de pouvoirs et de capacités délivrés par des cartes, issues d’un deck qu’il élaborera au fil de son périple. Si le gameplay reste fondamentalement le même, la méthode de jeu se décline sous trois formes selon le personnage choisi au départ : avec le robot, par exemple, le joueur devra jongler avec des sphères d’énergie pour vaincre ses ennemis. Les cartes qu’il aura à sa disposition seront ainsi complètement différentes de celles dont le guerrier disposera. Une idée originale qui permet de véritablement varier les parties.
Children of Morta
Probablement l’élu le plus récent de cette liste, Children of Morta est peut-être celui qui ressemble le plus à un RPG traditionnel. Le joueur y incarne les individus d’une vaillante famille déterminée à débarrasser leur monde, à l’inspiration fantasy, de la corruption. Jusque-là rien de très original, mais Children of Morta se différencie des autres titres du genre par son côté rogue-lite, sous la forme d’un gameplay en hack n’ slash, appuyée par une narration buissonnante entre les différents membres de la famille Bergson. Surtout, Children of Morta épate par la beauté picturale de ses décors qui mériteraient tous d’être exposés dans une galerie d’art.
Game Dev Tycoon
Et puis, parce qu’on parle de jeu vidéo, rien de tel qu’un jeu de gestion bien chronophage sur la création vidéoludique pour passer le temps. Dans Game Dev Tycoon, le joueur incarne un développeur débutant sa carrière dans son garage au début de l’histoire (certes, légèrement alternative) du jeu vidéo. Vous allez devoir concevoir les meilleurs jeux possible avec votre main de départ (notamment, de genres et styles vidéoludiques) pour construire votre propre empire. Il vous faudra pour cela assimiler les nouvelles technologies, équilibrer vos œuvres ou même passer à l’E3 pour être reconnu dans votre domaine. S’il est déjà bien connu du monde du jeu indépendant, il reste toujours appréciable dans la mesure où les événements narratifs s’adaptent régulièrement aux progrès et à l’évolution réels de l’industrie du jeu vidéo.
Dans le même genre, on vous conseille aussi : Parksaurus.
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Don’t starve, pas besoin de beaucoup de puissance mais tellement prenant.
Children of Mortra demande une config minimale de 2,8 ghz dualcore voir 3,2 Ghz…ce qui n’est pas la puissance de mon laptop et j’imagine que je ne suis pas le seul dans ce cas. Ca sort un peu du concept de votre artcile je trouve. Merci pour les autres infos.