Comme tous les mois, Le Journal du Geek se penche sur les nouveaux contenus qui arrivent sur Netflix pour vous orienter dans vos choix. Et si le mois de mai n’est pas forcément très riche en contenu, quelques films et séries se détachent clairement. Suivez le guide.
The Rain
Cela fait un petit moment déjà que The Rain nous fait de l’œil. Cette série danoise cultive une esthétique proche de Dark bien que le propos soit complètement différent. L’histoire se déroule dans un monde post-apocalyptique où un virus transporté par la pluie a décimé la civilisation humaine. Le récit suivra un groupe de jeunes gens qui tentent de survivre dans un univers sombre et dangereux.
Si le synopsis peut laisser envisager le meilleur comme le pire, la mise en scène nous donne vraiment envie de découvrir ces huit épisodes prévus pour le 4 mai prochain.
Aggretsuko
Après Bojack Horseman, F is for Family ou encore Big Mouth, c’est au tour d’Aggretsuko de rejoindre la liste des séries anime plus mature qu’elles en ont l’air. Derrière ses traits enfantins, qui font penser à l’esthétique d’Hello Kitty, la série évoque les difficultés éprouvées par la jeunesse tokyoïte, coincée entre travail et obligations.
On y suit la vie de Retsuko, une petite panda rousse qui travaille au service comptabilité de son entreprise. Elle mène une existence frustrante, notamment car ses supérieurs ne cessent de lui donner du travail supplémentaire. Alors qu’elle est au bord du burn-out, elle trouve une solution, qu’elle doit néanmoins cacher à son entourage : chanter du Death Metal dans un karaoké.
L’esthétique Kawaii n’empêche pas au show de présenter des portraits réalistes et amusants, qui ont d’ailleurs fait l’unanimité chez les abonnés depuis le 20 avril (la date de sortie).
The Toys that Made Us (Saison 2)
Après une première saison très convaincante, la série The Toys That Made Us revient avec le plein de secrets sur les jouets de notre enfance. L’occasion de découvrir la genèse, mais aussi l’histoire parfois tumultueuse de ces best-sellers qui ont accompagné tant de jeunes.
Le show se focalisera cette fois-ci sur quatre jouets cultes : les indétrônables LEGO, les robots Transformers, la franchise Hello Kitty mais aussi les figurines Star Trek. Ça parlera peut-être moins au public que les Barbies et autres G.I Joe de la première saison, mais les nombreuses interviews devraient rendre le tout assez fascinant pour enchaîner les épisodes.
Terrace House: Opening New Doors
« Six garçons et filles qui ne se connaissent pas vont vivre sous le même toit (et de nombreuses caméras, NDLR). Ils ont une voiture et aucun script. Pour le reste, ils improvisent. »
Voilà pour le pitch de Terrace House. Rien de nouveau sous le soleil de la télé-réalité me direz-vous. Et pourtant, cette émission japonaise n’en finit pas de fasciner les foules, alors… qu’il ne s’y passe rien. Ces jeunes gens vivent leur vie et ne sont pas confinés entre les murs de la maison. Nombre estiment ainsi qu’elle est le reflet authentique de la jeunesse nippone. À l’international, c’est un véritable succès.
Encore peu connue en France, elle suscite néanmoins un vif engouement à en croire certains titres de presse :
« La télé-réalité qui va changer votre vie » assure ainsi Buzzfeed, quand TéléObs se demande “Comment la série japonaise révolutionne la télé-réalité”.
C’est donc auréolé de cet attrait que les derniers épisodes de cette nouvelle édition, intitulée Opening New Doors, déboulent sur Netflix ce mois-ci, après les 8 premiers diffusés en mars dernier.
The Evil Genius
2003, à Erié (en Pennsylvanie), Brian Douglas Wells est livreur de pizza de son État. Le 28 août, il entre dans une banque pour la braquer avec une bombe artisanale fixée autour de son cou et commandée à distance. Il assure être contraint par des malfaiteurs de réaliser ce forfait pour avoir la vie sauve.
15 minutes plus tard, la police et sur place, et procède à son interpellation. Alors que les démineurs ne sont pas encore arrivés, et que Wells attend assis et menotté, la bombe explose sous l’œil des caméras de télévision et tue le livreur sur le coup.
C’est à partir de ce moment-là que l’affaire prend une tout autre tournure et mettre en doute l’innocence de Brian Douglas Wells, notamment la découverte d’une lettre adressée à « l’otage à la bombe » sur laquelle on peut voir une carte au trésor menant à trois clés permettant de se libérer de l’imposant collier.
Surnommé “Pizza Bomber Heist”, l’affaire inspirera le film 30 minutes maximum avec Jesse Eisenberg, Aziz Ansari et Danny McBride. Aujourd’hui, il fait l’objet d’un nouvel épisode de la série Evil Genius (produite par les frères Duplass) diffusé sur Netflix et promet de nouvelles révélations sur l’affaire. Sortie le 11 mai.
[nextpage title=”Les films”]
Anon
Si Good Kill et Time Out n’ont pas forcement convaincu (à raison), l’excellente Bienvenue à Gattacca nous pousse à donner une chance à Anon. Ce film réalisé par le réalisateur Andrew Niccol met en scène un univers futuriste pour le moins étouffant, qui rappelle le célèbre 1984 de George Orwell.
On y découvre une société où la vie privée n’existe plus, car tous les mouvements des citoyens sont enregistrés par l’état. Une situation qui a drastiquement fait baisser le taux de criminalité. Pourtant, un enquêteur (incarné par Clive Owen) fait face à une criminelle (Amanda Seyfried) sans empreintes digitales qui arrive à se rendre invisible de la police.
Un thriller sous tension à découvrir le 4 mai prochain sur la plateforme.
Snowpiercer
Sorti en 2013, le cinquième long-métrage de Bong Joon-Ho se détache assez clairement du reste de sa cinématographie. Cela ne l’empêche pas d’être tout aussi mémorable, en proposant un ambitieux mélange des genres.
Adapté de la bande dessinée française éponyme, le film dépeint le monde tel qu’il est devenu en 2031. Alors qu’une ère glaciaire a ravagé la planète, un train tourne autour de la terre sans jamais s’arrêter. À l’intérieur, la hiérarchie arbitraire de la société s’est recréée. Mais fatigués par les mauvais traitements, les habitants de la première classe vont se révolter et découvrir un terrible secret.
Derrière cette évidente allégorie filmique, le réalisateur déploie une mise en scène astucieuse en segmentant le monde en wagon. Malgré le nihilisme du constat, il laisse transparaître l’émotion via un casting particulièrement hétérogène. Il n’oublie pas d’impressionner avec quelques séquences spectaculaires et brutales, qui font de ce Transperceneige un des films de science-fiction les plus réussis de ces dernières années.
https://youtu.be/2GpnZsKL14U
Cargo
Cargo est probablement le film original « made in Netflix » le plus intéressant du mois de mai. Porté par un Martin Freeman visiblement inspiré, le long-métrage met une nouvelle fois en scène un monde ravagé par une maladie qui transforme les gens en monstre. Se sachant infecté, Andy a 48 heures pour trouver une personne de confiance afin de s’occuper de son bébé, en plein cœur d’une Australie apocalyptique.
Si le synopsis a évidemment un air de déjà-vu, on apprécie de retrouver Martin Freeman dans ce type de rôle. On imagine que l’acteur saura apporter la touche dramatique qui manque souvent à ce genre de productions. Réponse le 18 mai prochain. En attendant, on vous laisse avec la bande-annonce.
The Imitation Game
Porté par des acteurs impeccables, Imitation Game fait partie des bonnes surprises de l’année 2015. En révélant les multiples ambiguïtés d’Alan Turing, prodige des mathématiques et père de l’informatique moderne, Morten Tyldum sort du film de guerre traditionnel et met en lumière les prouesses de travailleurs de l’ombre.
Il offre également son plus beau rôle à Benedict Cumberbatch, dont le flegme sied parfaitement à cet homme discret et brillant. Il réhabilite avant tout la figure d’un génie tragique de la Seconde Guerre mondiale, sacrifié injustement par la nation qu’il défendait. Un film touchant sur un homme passionnant.
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SVP quelqu’un pourrait me traduire la phrase, je suis vieux: "Cette émission ferait rougir les meilleures vidéos Porn Food et maisons d’exception des internets"
rien compris non plus
D’après Google,
– Faire rougir : rendre humble / honteux
– Porn Food (ou plutôt Food Porn) : vidéos donnant envie de manger en mettant en valeur la nourriture
– Maisons d’exceptions : belles maisons
Ça semble donc être une émission de télé-réalité où l’on voit des gens manger dans une belle maison ce qui surpasse les vidéos déjà existantes de promotion culinaire et d’immobilier
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