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Quel est le meilleur film Spider-Man ? Notre classement

Spider-Man est le super-héros ultime chez Marvel. Laquelle de ses apparitions au cinéma est la plus réussie ?

À chaque génération son tisseur de toile. Depuis sa création en 1962, Peter Parker occupe une place importante au sein de l’écurie Marvel. L’adolescent de Queens fascine les amateurs de comics, mais pas seulement. Au travers de son parcours sur papier glacé, le héros mordu par une araignée évoque la difficulté de grandir, le poids des responsabilités et – comme beaucoup de personnages du genre – le deuil.

Si la série animée a largement participé à forger sa réputation en dehors des pages de comics, ce sont sans conteste les films qui le sacreront au rang de personnage légendaire. Une icône de la culture populaire qui encore aujourd’hui fait se déplacer des millions de spectateurs dans les salles obscures. Le carton au box-office de Spider-Man : No Way Home suffit pour se convaincre que l’appétit du public pour les aventures de l’araignée sympa du quartier est intact. Néanmoins, si le héros met souvent tout le monde d’accord, le débat fait rage lorsqu’il s’agit de choisir sa meilleure apparition au cinéma. À l’occasion de la première diffusion en clair du dernier film porté par Tom Holland, Le Journal du Geek s’est laissé tenté par un exercice périlleux. Avec une subjectivité non dissimulée, voici notre classement du pire au meilleur de Spider-Man.

10 – Spider-Man : Far From Home (2019)

En 2019, après la claque Avengers : Endgame, le public a rendez-vous dans les salles obscures pour le second volet des aventures de Peter Parker. Toujours incarné par Tom Holland, le personnage a la lourde responsabilité de conclure la troisième phase du Marvel Cinematic Universe. L’histoire nous plonge quelque temps après la victoire des Avengers face à Thanos.

Alors qu’il tente de se reconstruire, l’adolescent embarque pour un voyage scolaire en Europe aux côtés de ses camarades de classe MJ et Ned. S’il a désespérément besoin de vacances, le super-héros est sollicité par Nick Fury pour l’aider à affronter les éléments qui se déchaînent littéralement sur le vieux continent. L’ancien directeur du S.H.I.E.L.D lui propose néanmoins de collaborer avec Mysterio, un justicier ayant traversé le multivers pour se venger des créatures qui sèment la panique sur Terre.

Si le film avait tout pour être une véritable claque et marquer un tournant dans l’histoire du Peter Parker de Tom Holland, Far From Home se plante à cause d’enjeux narratifs trop colossaux et d’un récit construit autour d’un twist qui n’en est pas un. Ce second volet aurait logiquement dû verser dans le dramatique, mais ne fera pas le parti de s’écarter de son image de super-production familiale. La perte de son mentor ou les conséquences d’une disparition de cinq ans, les pistes à explorer étaient nombreuses. À la place, le film préfère s’attarder sur un énième affrontement du bien et du mal sur fond de tourisme.

Si l’héritage de Tony Stark ponctue le récit, jamais le film ne parviendra à s’en emparer avec sincérité. En découle une aventure gentillette qui multiplie les poncifs et les lieux communs. Néanmoins, les performances de Tom Holland et de Zendaya sauvent le tout. Le duo ne démérite pas et déploie une énergie folle pour nous convaincre que le voyage en vaut la peine. C’est fun, mais tout à fait oubliable.

Voir Spider-Man : Far From Home sur Disney+

9 – Spider-Man : No Way Home (2021)

La rumeur courrait depuis plusieurs mois, les trois Spider-Man se font face dans ce troisième opus de la saga “Homecoming”. Le multivers a de nombreux avantages, et notamment celui de pouvoir confronter plusieurs réalités. Du fan service, en veux-tu, en voilà, comment ne pas être conquis.

Mysterio a révélé l’identité de Spider-Man à toute la surface du globe. L’adolescent sous le masque doit désormais composer avec une célébrité non désirée et les conséquences de ces activités de justicier sur sa vie. Les lignes se brouillent et Peter sollicite l’aide de Doctor Strange pour le sortir de ce mauvais pas. Reste que jouer avec le temps peut avoir de lourdes répercussions…

Il faut bien avouer qu’à la fin de la séance, la proposition de Marvel nous avait plutôt convaincus. L’enfant qui sommeille en nous a été ravi de retrouver Tobey Maguire et Andrew Garfield ainsi que tous les vilains qu’ils ont affrontés sur le grand écran. Mais passé cet effet de surprise, il ne reste plus grand-chose à apprécier. La promesse du multivers était belle, mais le film se contentera d’effleurer cette notion pour mieux ponctuer son récit de clins d’œil et autres références faciles. Une intrigue cousue de fil blanc qui loupe même son virage plus sombre dans sa dernière moitié. Des personnages caricaturaux, des dialogues qui le sont tout autant, No Way Home sonne creux.

Pour autant, il y avait des pistes plutôt intéressantes à explorer. C’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de raconter son sacrifice final. Le quatrième volet, s’il voit le jour, pourrait être parmi les plus intéressants de la trilogie. Ce troisième film ne s’écarte pas assez des marronniers de la saga pour tout à fait nous convaincre.

Voir No Way Home sur Prime Video

8 – The Amazing Spider-Man 2 (2014)

Après une première apparition dans le premier volet, Andrew Garfield gagne en maturité. Deux ans après ses premières aventures, l’acteur renfile le costume pour ce qui devait s’annoncer comme un renouveau pour le héros au cinéma. Autrefois cantonnés au rôle d’ombre du passé, les parents de Peter reviennent à l’épicentre du récit. Le mystère environnant leur disparition devait être levé.

Tout juste diplômé, Peter Parker est face à un dilemme. Il a promis au Capitaine Stacy qu’il ne mettrait pas sa fille en danger, ce qui est particulièrement compliqué lorsque l’on mène une double vie impliquant des super-méchants et des ennemis redoutables. Dans le même temps, Electro sème le chaos en ville. C’est ce moment qu’a choisi son ami d’enfance Harry Osborn pour ressurgir.

Si la romance et le poids de responsabilité sont plutôt bien amenés et exploités au fil du récit, la naissance des deux antagonistes manque clairement de nuances. Le dernier acte est d’ailleurs l’un des plus confus et obscurs de l’histoire des super-héros au cinéma. Quelques belles idées de mise en scène sauvent néanmoins le tout. On dira que c’est sans conteste le final tragique qui permet à The Amazing Spider-Man 2 de se démarquer. Le film navigue d’ailleurs plutôt bien entre ses différentes tonalités : comédie et drame. Reste qu’ajouter quelques blagues à un expérience traumatique ne suffit pas à faire un bon film.

7 – The Amazing Spider-Man (2012)

Alors que les fans espéraient un Spider-Man 4 réalisé par Sam Raimi, qui confiera d’ailleurs avoir largement planché sur le projet – Columbia et Sony décideront finalement d’offrir une seconde jeunesse au tisseur. Après Tobey Maguire, c’est Andrew Garfield qui enfile en 2012 le costume du héros devant la caméra de Marc Webb (plutôt prometteur avec un tel nom).

Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter vit avec son oncle Ben et sa tante May à New York. Lors d’une visite dans les laboratoires d’Oscorp, il est piqué par une araignée. La suite, vous la connaissez, l’adolescent se découvre des super-pouvoirs et s’apprête à affronter son premier antagoniste. Le docteur Connors a mis au point un sérum pour régénérer les tissus endommagés, mais se fait rapidement rattrapé par sa découverte. Il est désormais Le Lézard et bien décidé à inoculer son virus partout à New York.

Si Sam Raimi s’était donné pour mission de décortiquer l’iconographie du personnage, Marc Webb reste dans les sentiers battus avec cette relecture conventionnelle de “l’origin story” de Peter Parker. La mise en scène a quelques moments de grâce, mais se prélasse dans une obscurité superficielle. La narration ne sait d’ailleurs que très rarement nous cueillir, enchaînant les préparations sans jamais vraiment toucher sa cible. La bonne idée réside néanmoins dans le recrutement d’Emma Stone et Andrew Garfield. Le duo fonctionne à merveille.

Si Andrew Garfield est bien trop cool pour véritablement correspondre à l’image que l’on se fait du lycéen discret, l’acteur parvient à le réinventer et se rendre attachant. Son tour de force réside surtout dans la manière qu’il a de donner corps au super-héros. L’attitude, le langage corporel et sa manière de se mouvoir permettent à l’acteur de s’illustrer comme un très bon interprète du justicier du Queens.

6 – Spider-Man 3

Raimi a fait démonstration de la virtuosité de sa mise en scène à bien des moments dans la trilogie Spider-Man. Ce troisième opus, installé depuis la première apparition de Harry Osborn dans la saga, promettait d’être un véritable coup d’éclat dans les salles obscures. L’arrivée de Venom – et toutes les pistes narratives a qu’il emporte avec lui – aurait pu suffire à justifier sa position de meilleur Spider-Man de l’histoire. Pourtant, Spider-Man 3 n’a pas eu l’effet escompté sur son audience.

Peter a enfin réussi à concilier sa vie privée et ses responsabilités de super-héros. Mais la brutale mutation de son costume complique les choses. De son côté, Harry découvre la vérité sur la mort de son père et sur la double identité de Peter. Un combat dantesque s’annonce, alors qu’un autre antagoniste prend vie.

Tobey Maguire est le Spider-Man de toute une génération de spectateurs baignés par ses premières aventures dans la peau de Peter Parker. La barre est placée haut, les deux premiers comptent encore aujourd’hui parmi les propositions les plus ambitieuses du genre. Ce troisième film n’arrivera cependant pas à lui rendre hommage. La faute à une écriture lacunaire et un trop-plein de personnages et d’enjeux. Alors que le récit aurait pu se contenter de raconter le basculement d’Harry dans la folie, il essaie d’accumuler de nombreux arcs narratifs. Certaines scènes restent mythiques – comme lorsque de Peter se la joue “bad boy”– mais force est de constater que le résultat n’est pas à la hauteur du défi.

Prise séparément, chacune des histoires de ces anti-héros fonctionne plutôt bien. Rentrées au forceps dans un métrage affichant un peu de plus de deux heures de durée, l’overdose ne se fait pas attendre. Gwen Stacy méritait mieux, tout comme Mary-Jane dont le traitement narratif ne s’écarte presque jamais des clichés du genre.

5- Spider-Man : Homecoming (2017)

Après une quinzaine d’années loin des autres personnages Marvel, Spidey rentre au bercail. Fruit d’une collaboration entre Sony et la maison des idées, Homecoming porte plutôt bien son nom. Pour réinventer l’araignée – qui a quand même eu droit à trois sagas en moins de vingt ans – Jon Watts décide de le confronter à d’autres super-héros. Avec Iron Man comme mentor, le protagoniste se meut en gamin attendrissant et très naïf rattrapé par le poids de ses responsabilités (qui accompagnent un grand pouvoir).

Après ses débuts spectaculaires dans Captain America : Civil War, Spider-Man continue d’œuvrer dans le Queens. Galvanisé par cette aventure avec les Avengers, il s’attaque à un ennemi particulièrement dangereux. Mais n’est pas Iron Man qui veut et le tisseur enchaîne les impairs allant jusqu’à mettre ses amis et sa famille en danger.

Au sein du Marvel Cinematic Universe, l’univers de Spider-Man rejette la portée dramatique du parcours de son héros pour faire plein feu sur l’action et le récit initiatique. Véritable comédie dans l’âme, et dans les références qu’il convoque, ce premier film est un teen-movie réussi qui séduit par l’entrain de son acteur principal et les quelques idées narratives qui le ponctuent. Ce que la réalisation n’offre pas toujours en termes de grand spectacle, le scénario le compense avec de belles idées comme la difficulté pour Spider-Man d’évoluer loin des building de New York ou les conséquences désastreuses de ses premières missions d’envergure. Homecoming ramène Spidey à sa petite échelle d’araignée sympa du quartier, qui n’affronte pas des menaces planétaires, mais un criminel à sa hauteur.

4 – Spider-Man : New Generation

Un peu par surprise, Spider-Man : New Generation a été une claque visuelle et narrative dans les salles obscures. Le film d’animation a redistribué les cartes sur le secteur, donnant naissance à de nombreux métrages s’inspirant de son style novateur. Mais il ne faut jamais juger un livre par sa couverture et la narration devait atteindre un niveau au moins égal pour tout à fait nous convaincre.

Miles Morales est un adolescent comme les autres qui se découvre néanmoins des pouvoirs après la piqûre d’une araignée. Sauf que cette fois, le personnage n’est pas celui qui était destiné à enfiler le costume. Alors que Wilson Fisk tente d’ouvrir les portes du multivers pour ramener sa famille, le jeune homme se retrouve bien malgré lui au milieu d’un mic-mac impliquant des versions alternatives du tisseur et plusieurs méchants iconiques de l’univers de Spider-Man.

Outre sa copie visuelle, qui a largement été louée à travers le monde, Into the Spider-Verse a pour argument principal de réinventer un peu la mythologie du personnage. Son personnage latino-afro-américain, le premier film de la trilogie rebat les cartes et offre de nouvelles pistes narratives à explorer.

Voir Spider-Man : New generation sur Disney+

3 – Spider-Man (2002)

La trilogie Spider-Man est un monument de la pop culture, qui ne vole pas sa réputation de meilleure proposition du genre super-héroïque. La première incursion de Sam Raimi – artisan de la saga Evil Dead – a réussi à faire naître une légende qui participera grandement à démocratiser les super-héros au cinéma. Vingt ans plus tard, Spider-Man 1 reste l’un des meilleurs films de super-héros modernes.

L’histoire (on commence à la connaître ) suit Peter Parker qui se découvre des pouvoirs après la morsure d’une araignée. Après la mort de l’oncle Ben et alors qu’un nouveau méchant émerge, Spider-Man doit tout mettre en œuvre pour contrecarrer les plans du Bouffon Vert.

Devant sa caméra virevoltante, le parcours de Peter Parker se meut en fable de l’étrange. Pour représenter le passage à l’âge adulte qu’implique l’arrivée des pouvoirs du héros, le film convoque des références au fantastique qui ne manque pas d’intérêt. Rien que dans sa manière de représenter le premier vol ou l’apparition des toiles, Spider-Man 1 frôle le génie. Tobey Maguire mérite aussi les honneurs, rien que pour avoir joué 136 fois la scène du plateau devenue un instant clé. Le métrage donne corps aux enjeux narratifs, de son personnage principal mais aussi de ses protagonistes secondaires.

2 – Spider-Man : Across the Spider-verse (2023)

Into the Spider-Verse a été une véritable claque visuelle et narrative, difficile d’imaginer sa suite le surpasser. Cinq ans après ses dernières aventures, Miles Morales reprend du service et se confronter à nouveau au multivers. Depuis ses premiers pas au cinéma, le concept commence doucement à sentir le réchauffé. Marvel et DC entendent explorer cette notion, le risque de l’overdose était là. Pourtant, Across The Spider-Verse parvient à dépasser les enjeux de son prédécesseur, à prendre beaucoup plus de hauteur, tout en se rapprochant un peu plus de son personnage pour le raconter à travers ses mésaventures.

Miles peine à concilier sa vie de lycéen avec celle de justicier masqué lorsque Gwen lui rend visite. La jeune femme a traversé le multivers et le jeune Morales est bien décidé à lui aussi s’offrir un tel voyage. Il découvre néanmoins que la Spider Society n’est pas des plus accueillante, du moins à son égard. Dans le même temps, le multivers menace de s’effondrer lorsqu’un nouvel ennemi débarque.

Across the Spider-Verse est une prouesse à bien des égards. S’emparant de la notion de déterminisme social, la copie de Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin Thompson exploite son concept avec beaucoup de malice. Le multiplie les références, mais n’en n’oublie pas sa raison d’être. Le récit s’amuse à tordre les passés obligés d’une aventure Spider-Man pour nous surprendre, nous dérouter et nous émouvoir. Aussi éreintant soit-il, ce second film est sans doute la lettre d’amour aux super-héros dont le public avait besoin, surtout à une heure où le reste des productions du genre a tendance à faire dans la redite.

1 – Spider-Man 2 (2004)

Une nouvelle fois devant la caméra de Sam Raimi, Peter Parker fait ses miracles. Toujours incarné par le génial Tobey Maguire, le super-héros se teinte d’une nouvelle tonalité. Si le premier film cultivait sa bizarrerie – syndrome de l’adolescent timide – le second se prélasse dans la noirceur et le dérangeant juste ce qu’il faut pour devenir culte.

Le réalisateur gagne en précision dans sa mise en scène et laisse libre cours à son amour pour l’horreur. La scène dans l’hôpital a fait date dans l’histoire du cinéma et démontre la puissance de sa caméra auprès d’un plus large public. La manière que le film a d’exploiter la physionomie de son antagoniste aussi bien que celle de son héros ne peut que lui offrir la première place de ce classement. Spider-Man 2 est culte et il réussit un petit miracle pour l’industrie cinématographique, être une suite meilleure que son prédécesseur.

La manière qu’a le récit de mettre en parallèle les parcours d’Octopus et Parker est une démonstration de force. À mesure que progresse la narration, les liens qui les unissent et les confrontent se tissent avec ingéniosité jusqu’à un final dantesque. Seule ombre au tableau, le traitement de Mary Jane continue d’être trop caricatural pour tout à fait nous convaincre. Plus généralement, les personnages féminins ne sont pas très bien servis dans la trilogie.

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2 commentaires
  1. Hehe perso je met les deux films spiderverse loiiiiiiiin devant les films live.

    C’est subjectif évidement 🙂

    (J’ai beaucoup trop de mal avec teubé macguire haha)

    Tellement hâte de voire beyond the spiderverse !

  2. Euh franchement vous les avez vus les films ? Les amazing spiderman sont des teenage movies y a rien qui va, et les nouveaux films notamment homecoming sont vachement mieux. Après faut respecter les 3 premiers je comprends mais là les gars, à part les animés qui sont effectivement pas mauvais je crois qu’il faudra plus justifier pour moi ce que vous avez écrit prouve que vous n’avez pas regardé les films

Les commentaires sont fermés.

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