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Parallèles sur Disney+ : “J’ai tout de suite pensé au flic dans Fargo”

Avec Parallèles, Disney+ fait sa première incursion française dans le fantastique. Un pari risqué pour la plateforme mais aussi pour les acteurs à l’affiche. Interview.

Disney+ se lance dans la production locale. Après Weekend Family avec Eric Judor, la plateforme fait un petit tour du côté du fantastique pour Parallèles (notre critique). Destinée à un jeune public, la création entend mélanger les genres et les inspirations, en nous plongeant au cœur d’une histoire d’amitié entre quatre adolescents.

Bilal, Romane, Samuel et Victor voient leurs vies bouleversées lorsqu’un mystérieux événement les sépare et les propulse dans des dimensions parallèles. Ils vont tout mettre en œuvre pour comprendre ce qui s’est passé et tenter de revenir en arrière, dans leur monde d’avant.

Au casting, on retrouve entre autres Thomas Chomel et Guillaume Labbé. Après un passage sur TF1 dans la série Clem, le jeune acteur français se voit confier le rôle principal de cette nouvelle série Disney+. Guillaume Labbé, de son côté, campe un flic en quête de réponse, qui va rapidement devenir un allié pour la bande d’adolescents. Nous les avons rencontrés. Interview.

Parallèles est la seconde série française sur Disney+. C’est un gros défi pour la plateforme, mais pour vous aussi j’imagine…

Guillaume Labbé : Alors personnellement, je n’y ai pas pensé du tout, je l’aborde comme une fiction comme une autre. Pour le coup, je ne suis pas le rôle principal donc je suis protégé. Je suis hyper fier et c’est surtout quand j’ai vu les deux premiers épisodes que je me suis dit : ouah, c’est tellement cool. Que ce soit Disney ou une autre, mais il est vrai que Disney arrive à faire des trucs assez grand public et qualitatif.

Thomas Chomel : Quand j’ai vu Disney j’ai pensé à tous les moments où j’ai découvert l’univers. Je n’ai pas une pression particulière, mais ça me fait plaisir d’avoir ma petite place chez Disney.

À la lecture du scénario, qu’est-ce qui vous a fait dire : je veux en être ?

Guillaume : Il y a plusieurs facteurs. J’avais déjà travaillé avec la société de production Empreinte Digitale, et j’aime beaucoup leur travail. J’ai aussi déjà bossé avec Benjamin Rocher et j’apprécie énormément l’écriture de Quoc Dang Tran. Ce sont des sujets qui me parlent sur l’adolescence, le passage à l’âge adulte, la jalousie entre enfants, les parents, comment on aime ses enfants et que l’on peut faire des différences et ce que cela peut créer chez eux. Les thèmes sont abordés hyper intelligemment, divertissants et bien construits.

Le personnage aussi, j’adore, ce n’est pas un acteur qui passe juste des infos. Le mec il existe quoi, c’est un enquêteur un peu comme le font les anglo-saxons, des personnages secondaires qui sont épais et qui vivent.

Thomas : En lisant le scénario pour la première fois, c’est le genre fantastique qui m’a attiré. J’ai toujours adoré ça. Je dirais aussi la complexité du scénario de Quoc. Je devais retourner en arrière, prendre des notes. Ça m’a donné à réfléchir, et j’ai adoré.

En parlant de fantastique, vous êtes tous les deux plus habitués à la comédie et au drame. Ce changement de registre a-t-il été difficile à aborder ?

Thomas : Même si c’est du fantastique, c’est une série qui s’intéresse énormément à ses personnages, ce qu’ils ressentent, ce qu’ils ont dans la tête. Au-delà de s’intéresser aux voyages temporels, il y a une dimension plus personnelle lorsque l’on traite les personnages. Ce n’était pas si différent de ce que j’avais pu faire avant.

Guillaume : Je n’ai pas abordé la chose différemment. Il y a une scène avec des effets spéciaux, c’est très technique. Mais franchement, c’était une séquence, sinon cela ne change rien au jeu.

Thomas : C’est cool de découvrir de nouvelles choses. Je n’avais jamais fait de fantastique, ça m’a permis de jouer d’une autre manière et d’être un peu plus technique et précis. J’essayais de me mettre en tête à la lecture du scénario comment mettre en scène cela de la meilleure manière possible.

Guillaume, votre personnage navigue entre deux univers parallèles. Ça doit être plutôt compliqué de raccrocher les wagons et de savoir en début de prise de savoir de quel côté du miroir vous êtes…

Guillaume : C’est sans doute moi compliqué pour moi que pour d’autres personnages, car cela n’impacte pas vraiment ce qu’il se passe pour moi. Je reste dans une enquête où je suis paumée. C’est un mec hyper rationnel, qui fait ses puzzles et qui vit sa petite vie.

Tout d’un coup, il est paumé, dans les deux univers. Il y a aussi le personnage qu’incarne Naidra, pour qui il a des sentiments. Il ne sait pas draguer dans les deux univers. Sinon, la scripte et les réalisateurs étaient là pour nous aider à comprendre les choses.

En parlant de personnages, quelles ont été vos inspirations ?

Guillaume : Je trouvais à la lecture qu’il y avait beaucoup de comédie autour de ce personnage. J’ai tout de suite pensé au flic dans Fargo, de la série et du film. Quand on a commencé à parler du look, mon cache-oreille et mes mitaines, j’aurais aimé aller encore plus loin avec un énorme manteau.

Ces flics amènent de la comédie et de la légèreté, tout en n’abîmant pas la tension dramatique et le sérieux de l’enquête. Je me suis beaucoup inspiré de ça.

Thomas : Moi pas vraiment, j’essayais pas mal de me concentrer sur les relations entre les personnages. S’il y a une chose dont je me suis inspiré, c’est surtout notre alchimie dans la vraie vie. On s’entendait bien donc ce n’était pas compliqué de faire comme si ça avait toujours été là.

Enfin, qui seriez-vous dans un univers parallèle ?

Guillaume : Thomas, je peux répondre pour toi. Tu ne serais pas un pilote de formule 1 ?
Thomas : Ouais, dans la course automobile (rires). J’aurais adoré.

Guillaume : Je serais acteur, j’adore tellement jouer et écrire. Par contre j’aurais une voix vachement plus profonde et gutturale. Un truc espagnol, mais je parlerais en français. (rires). Je garderais ma sensibilité, mais avec cette voix ultra masculine.

Rendez-vous le 23 mars prochain sur Disney+ pour découvrir les premiers épisodes de Parallèles. Chaque semaine, il sera possible de découvrir un nouveau chapitre jusqu’à la conclusion six semaines plus tard.

Retrouver Parallèles sur Disney+

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1 commentaire
  1. Série ORIGINALE? Certes c’est super original de mixer Dark et ST avec une pointe d’humour en appelant ça Parallèles…whow! “Copy-Paste” serait un nom tout aussi approprié

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