Deux ans plus tôt, on quittait American Gods sur une note positive. La série d’Amazon Prime pilotée à l’époque par le duo Michael Green et Bryan Fuller avait fait montre d’un storytelling intéressant, d’une ambiance parfaitement maîtrisée, d’une palette de personnages hauts en couleur, et de nombreuses bonnes idées de mises en scène.
Et bien que Neil Gaiman soit désormais seul aux manettes de la série, on est en droit de s’attendre à une nouvelle saison d’une qualité similaire à la précédente. S’il est évidemment impossible de juger toute une saison sur un seul épisode, on peut d’ores et déjà vous dire que ce dernier nous laisse un bon espoir.
Take another ride
À partir d’ici, on va spoiler un brin. Donc si vous voulez vous préserver l’intrigue, passez directement à l’intertitre suivant. Pour son retour, American Gods ne fait pas dans l’explosif, ni le grandiloquent. Cette première heure de la saison 2 reprend directement après la fin de la précédente : la guerre entre les anciens dieux et les nouvelles déités est déclarée et il est désormais temps de fourbir ses armes et réunir ses troupes.
Attendez-vous donc à un premier épisode particulièrement verbeux. Shadow Moon suit donc Mr. Wednesday dans le Wisconsin afin de participer à un conseil de guerre entre les Dieux du passé. Un épisode sous forme de calme avant la tempête, dont on a tout de même un aperçu sur les dernières minutes.
Tournez manège
En choisissant l’attraction touristique House on the Rock dans le Wisconsin comme toile de fond, American Gods déploie une série de décors absolument fabuleux (et un poil chargés) qui renforce le côté onirique et magique de l’Amérique surréaliste et hallucinée présentée au spectateur depuis la première saison.
On ne vous cache pas que certains plans en 3D font un poil cheap, mais dans l’ensemble la série parvient toujours à offrir une mise en scène intéressante, qui fait la part belle à l’ambiance poisseuse, crue et violente si chère à son intrigue.
Comme pour compenser un manque d’action pourtant loin d’être malvenu, cette seconde saison a choisi de grossir son éventail de personnages bariolés. Si un nouveau dieu fait dès à présent son apparition, il semble faire office d’apéritif pour ce que la saison nous réserve.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Je crois que Neil Gaiman est britannique. Si son bouquin se passe aux USA c’est dû à son ressenti quand il a émigré.
Oulah oui, une erreur d’inattention corrigée, merci ! 🙂