Fallout
Fiche d’identité
Auteurs : Nathan Hajek & Andrew Fischer
Éditeur : Fantasy Flight Games
Genre de jeu : Exploration
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 1 à 4 / 14+ / 3h
Date de sortie : Août 2018
Prix conseillé : 59€
Directement inspiré de la série éponyme de jeux vidéo, Fallout vous propose de parcourir les terres désolées d’un futur post-apocalyptique (donc globalement courant 2021), à la recherche de nourriture, d’eau non radioactive, d’armes et éventuellement d’un bout de matelas pour pouvoir dormir.
Autant le dire tout de suite, niveau ambiance, on n’est pas dans Meeple Circus. Ici, survivre est une préoccupation de chaque instant, que vous jouiez en solo ou à plusieurs. D’ailleurs, le mode multi ne propose pas réellement d’interactions entre les joueurs, et chacun explorera de son côté. Les plus fourbes trouveront quand même comment envoyer des ennemis sur le chemin des autres joueurs.
Grosse nouveauté par rapport aux jeux vidéo, vous pouvez ici incarner non seulement des humains, mais aussi une Goule et un Super Mutant.
Niveau gameplay, vous dévoilez les tuiles de terrain au fur et à mesure de votre progression et des cartes se chargent de vous narrer l’histoire, à mesure que vous avancez. L’immersion est bien présente, et le matériel de haute qualité. La partie peut durer longtemps si vous êtes du genre à fouiller dans les moindres recoins et à tenter toutes les quêtes secondaires, mais peut se boucler en un demi après-midi si vous allez à l’essentiel et vous concentrez sur les quêtes principales. À vous de choisir si vous allez rejoindre telle ou telle faction, multipliant ainsi les issues et la rejouabilité.
Fallout reste un jeu original, de par certaines de ses mécaniques et doté d’un thème qui n’a pas encore été complètement usé dans le jeu de société. Si vous aimez errer dans les terres désolées, à la recherche de CAPS tout en sachant que vous risquez de tomber sur un Yao Guay ou un super mutant, alors n’hésitez plus, et tentez l’aventure.
On aime :
- L’immersion
- Le matériel
- Fallout sans les mauvais acteurs
- Incarner autre chose qu’un humain
Otys
Fiche d’identité
Auteur : Claude Lucchini
Illustrateur : Paul Mafayon
Éditeur : Pearl Games / Libellud
Genre de jeu : Gestion, optimisation, placement
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 4 / 14+ / 60 min
Date de sortie : Novembre 2017
Prix conseillé : 40€
Si vous êtes du genre claustrophobe ou sujet aux angoisses dans les lieux anxiogènes, Otys risque de mettre vos nerfs à rude épreuve. Mais c’est bien aussi, hein, de dépasser ses limites. C’est comme ça qu’on avance. Bref, Otys est un jeu dans lequel la montée des eaux a atteint un seuil critique, et la planète est entièrement recouverte d’eau. Alors qu’on sait bien que la montée des eaux n’est qu’une affabulation, un complot des Chinois, comme nous l’a expliqué Donald Trump. Vous faites donc partie d’une colonie de survivants et votre objectif est d’envoyer votre équipe de huit plongeurs récupérer des ressources essentielles à la survie de votre colonie.
Pour cela, vous allez activer vos plongeurs situés à différents niveaux de profondeur, ce qui aura pour effet d’activer différents… effets, justement. Le sel du jeu vient du fait que les plongeurs et les niveaux de profondeur ont chacun des effets différents. Chaque fois qu’une action de profondeur a été utilisée, elle ne l’est plus jusqu’à ce que les autres le soient et chaque fois qu’un plongeur a été utilisé, il remonte à la surface se reposer. Tout va donc être question de réaliser les meilleurs combos pour tenter de satisfaire au mieux les besoins de votre colonie.
Pour plus d’immersion, vous pouvez y jouer sous l’eau, mais la rédaction n’est pas responsable des dommages causés au matériel du jeu.
On aime :
- Comme toujours avec Mafayon, c’est superbe
- L’angoisse des profondeurs
Roll for the Galaxy
Fiche d’identité
Auteurs : Thomas Lehmann & Wei-Hwa Huang
Illustrateur : Martin Hoffmann, Claus Stephan & Mirko Suzuki
Éditeur : Gigamic
Genre de jeu : Draft de dés
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 5 / 12+ / 45min
Date de sortie : Mai 2016
Prix conseillé : 60€
« Dans l’espace, personne ne vous entendra lancer des tétrachiées de dés sur une table… » Un conseil tout de même, si vous jouez à Roll for the Galaxy à bord d’une station spatiale, comme notre correspondant Youri, pensez à activer la gravité artificielle. Non parce que définir la face active d’un dé qui flotte, c’est chiant. Bref. Dans Roll for the Galaxy, vous allez devoir créer et faire prospérer votre empire intergalactique à l’aide de dés et d’un gobelet. En gros, vous êtes un genre de joueur de bonneteau mais avec des millions de vies entre les mains.
Lancez vos dés en secret derrière un paravent (le conquérant spatial est de nature timide), affiliez-les à différentes phases de jeu et faites en sorte de finir devant vos adversaires. Classique ? Oui. Mais terriblement accrocheur.
Pour devenir maître incontesté (ou maîtresse, hein, c’est possible aussi) de l’univers, 5 phases (actions) sont à votre disposition. Chacune apporte ses spécificités et libre à vous de voir quelles phases vous souhaitez privilégier. Certaines vous permettront de récupérer des points de victoire, d’autres de vous étendre, d’autres encore de gagner de l’argent ou de coloniser de pauvres planètes qui n’ont rien demandé à personne. Pensez toutefois à gagner de l’argent, genre beaucoup, puisque c’est cet argent qui vous permet de récupérer vos dés, le nerf de la guerre, après chaque tour. Bah oui, dans l’espace aussi, c’est le pognon qui régit tout. Vous pensiez que c’était quoi, les Midi-chloriens ?
On aime :
- Lancer des palanquées de dés
- La thématique bien retranscrite
Terre 2
Fiche d’identité
Auteurs : Thomas Bolusset, Éléonore Duraffourg, Michaël Carré, Sébastien Duraffourg
Illustrateurs : Benoît Bœuf, Thomas Dumey, Philippe Christin, Alexandre Duraffourg
Éditeur : Blam!
Genre de jeu : Jeu de rôle
Date de sortie : Mars 2018
Prix conseillé : 45€
En parallèle au jeu de société existe un univers proche, mais en même temps totalement éloigné : celui du jeu de rôle. Adeptes des dés à douze mille faces, des capes en velours et des valkyries à demi-nues, les rôlistes vous le diront : « On n’entre pas comme ça dans Mordor… pardon, dans le milieu du JDR. » Et bien oubliez cette phrase, puisque Blam! a sorti en début d’année un livre de JDR « accessible » au commun des mortels, et pas uniquement aux quadras sachant lire l’elfique et parler le Klingon. Il est désormais possible de découvrir cet univers si riche et si peu connu du grand public, par le biais de Terre2, un livre contenant tout ce qu’il vous faut pour démarrer, hormis des potes avec qui jouer. Mais vous en avez, non ? Non ? Ah…
Terre2, c’est un peu le Total Recall du jeu de société moderne. Vous allez pouvoir vivre une aventure pleine d’action et d’espionnage et pourrez incarner une des quatre classes de personnages : Les Mentaux (ont toujours chaud l’hiver, mais ont surtout des pouvoirs psychiques), les Sans-ventre (clones génétiquement modifiés de nos Sans-Dents), les Surdoués (capables de compter jusqu’à 10 en moins de trois minutes et dotés de super capacités) et les Tatoués (sortes de magiciens portant leurs rituels sur la peau). Ce livre de base vous propose donc tout ce qu’il faut savoir sur chacun des personnages, et vous présente les six épisodes de la première saison.
Imprimez vos fiches de joueurs, munissez-vous des dés requis, d’un crayon et lancez-vous dans une aventure hors du commun. La rédaction nie toute responsabilité si vous devenez rôlistes suite à cette découverte.
On aime :
- L’ambiance
- Du JDR plus accessible
Ganymede
Fiche d’identité
Auteur : Hope S. Hwang
Illustrateur : Oliver Mootoo
Éditeur : Sorry We Are French
Genre de jeu : Placement, optimisation, gestion
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 4 / 12+ / 30min
Date de sortie : Juillet 2018
Prix conseillé : 29€
Sans contestes l’un des coups de cœur de cette sélection, et un jeu qui rentre aisément dans notre top 15 (Il devient difficile de faire un top 10), Ganymede est bon, très bon. Aussi bien son style graphique qui tranche avec les productions habituelles que sa mécanique hyper rapide à prendre en main, mais très intéressante à développer et à maîtriser, nombreux sont les éléments séduisants dans ce jeu de voyage spatial.
Les amateurs d’espace et de planètes souriront devant certains détails, comme le choix de Ganymede, qui n’est pas anodin. Certains fans de Big N époque 16 bits vous diront que les plateaux individuels ne sont pas sans rappeler un certain plan de mission d’un certain Star Fox… tandis que les autres prendront juste plaisir à jouer, et c’est déjà pas mal.
Dans Ganymede, vous devez envoyer des terriens sur Mars, puis sur Ganymède, puis woosh ! dans l’espace. Pour cela, vous devrez récupérer des cartes correspondant aux différentes couleurs de meeples, donnant différents types d’action. La particularité de ce titre vient du fait que lorsque vous cumulez les cartes du même symbole, vous pouvez réaliser l’action de la dernière carte acquise autant de fois que vous avez de cartes du même symbole. Et comme il y a de nombreuses façons de marquer des points, autant dire que vous allez avoir envie d’y jouer et d’y rejouer et d’y jouer encore. Chaque partie étant un réel plaisir, pourquoi s’en priver ?
On aime :
- Visuellement, ça déboite sévère
- Tout est évident, logique
- Très immersif
- Vraiment, vraiment très bon
- Les parties rapides
King of New York
Fiche d’identité
Auteur : Richard Garfield
Illustrateur : Régis Torres
Éditeur : Iello
Genre de jeu : Dés, bagarre !
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 6 / 8+ / 30min
Date de sortie : 2014
Prix conseillé : 36€
King of New York est une sorte de suite à King of Tokyo, dont nous vous parlions dans un épisode précédent. Nous n’allons donc pas revenir sur les similitudes de gameplay mais plutôt nous concentrer sur les nouveautés.
Outre le fait que, comme son nom l’indique, l’action se déroule désormais à New-York et plus dans l’archipel des Kaiju, il est désormais possible de détruire des bâtiments dans les quartiers où vous vous trouvez, ce qui a pour but de rameuter l’armée. Manhattan remplace ici Tokyo en tant que « top of the mountain » et quelques nouvelles stratégies voient le jour, notamment l’utilisation de l’armée, pour aller poutrer vos adversaires tout en gardant vos griffes relativement propres.
Si vous aimez lancer des dés et coller des beignes à vos potes (virtuellement, hein), alors vous allez très certainement apprécier King of New York. Pour notre part, nous l’avons préféré à King of Tokyo. Plus complet, moins aléatoire, plus fun. Et les créatures des deux sont bien entendu compatibles. Une vraie suite réussie !
On aime :
- Visuellement attrayant
- La bagarre !
- Jouable à 6
Pulsar 2849
Fiche d’identité
Auteur : Vladimir Suchy
Illustrateur : Sören Meding
Éditeur : Iello
Genre de jeu : Gestion, placement, optimisation, draft de dés
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 4 / 14+ / 90min
Date de sortie : Mai 2018
Prix conseillé : 49€
Alors ça y est, l’heure est venue de conquérir l’univers. Et vous allez le faire confortablement de chez vous, en draftant des dés. C’est pas beau, ça ? Alors autant le dire tout de suite, Pulsar 2849 est un bon, un très bon jeu, mais il n’est pas fait pour tout le monde. En gros, ça n’est pas le jeu que vous sortiez le dimanche après-midi quand mémé vient vous rendre visite. Par contre, entre joueuses et joueurs consentants, alors là oui, et vous allez passer un sacré bon moment.
Au début de chaque tour, chaque joueur récupère deux dés parmi neuf dés lancés. Chaque dé permet de réaliser une action parmi tout un tas de possibilités que l’on retrouve de façon très didactique autour du plateau. Récupérer des jetons permettant de modifier la valeur de son dé, prendre contrôle des pulsars, se déplacer dans l’espace… tour à tour les joueurs vont tenter d’optimiser les dés qu’ils ont choisi et de mettre en place une stratégie de victoire.
Il est assez difficile d’expliquer la profondeur du jeu simplement en en parlant. Pulsar 2849 est un de ces jeux auxquels il faut jouer pour en saisir tout l’intérêt et toute la saveur.
Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire.
On aime :
- Le matériel qui n’en finit pas
- Du gros jeu
- La sensation de conquête bien retranscrite
DOOM – Seconde édition
Fiche d’identité
Auteur : Jonathan Ying
Éditeur : Fantasy Flight Games / Edge
Genre de jeu : Affrontement, figurines
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 5 / 14+ / 120 min
Date de sortie : Mars 2017
Prix conseillé : 50€
« Va en enfer et ne reviens pas. » Dans le genre mise en bouche sympathique et chaleureux accueil, on fait difficilement pire. Ceci dit, il serait dommage de se laisser distraire par ce message quelque peu glacial et de passer à côté de DOOM, qui est au jeu de société ce qu’il a pu être aux jeux vidéo : un titre brutal, explosif, violent et terriblement addictif pour peu qu’on aime le genre.
L’ambiance oppressante est parfaitement retranscrite et il ne sera pas rare d’avoir envie de prendre la fuite face à une imposante créature. Évitez tout de même de hurler en y jouant, ça fait pas très sérieux.
Dans Doom, un joueur incarne les démons et un à trois joueurs les Space Marines. Le but est simple : éradiquer l’ennemi. Construisez les niveaux à l’aide de tuiles modulables et assemblables selon le scénario que vous voulez jouer, équipez vos Space Marines histoire de survivre plus de trente secondes et c’est parti. J’espère que vous avez du bol aux dés, parce que c’est ce qui va faire la différence entre le fait que vous deveniez un héros militaire… ou un kebab.
On aime :
- Le boss des FPS jouable sur une table
- La qualité des figurines
- L’ambiance
Flipships
Fiche d’identité
Auteur : Kane Klenko
Illustrateur : Kwanchai Moriya
Éditeur : Renegade France
Genre de jeu : Flick (pitch), dextérité, coop
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 4 / 8+ / 30min
Date de sortie : Mai 2018
Prix conseillé : 40€
Si vous traînez vos guêtres sur le Journal du Geek, il y a des chances que les jeux vidéo vous soient familiers. Et si vous vous y connaissez un minimum, vous avez sans doute déjà entendu parler d’un petit jeu obscur de rien du tout intitulé Space Invaders. Non ? Oui ? Bon, et bien imaginez que Flipships est un Space Invaders modernisé, qui déchire visuellement, jouable seul ou à plusieurs, en version jeu de société. Ça y est, votre curiosité est piquée ? Très bien. Arrêtez donc tout ce que vous étiez en train de faire (sauf de lire cet article, sinon ça n’a aucun sens et c’est franchement pas très malin) et entendons-nous bien : Flipships est une excellente surprise, beau, original, novateur, et même si vous ne le saviez pas, il a sa place chez vous. Alors allez vous l’acheter et faites ce que l’univers attend de vous.
Comment ? Vous aimeriez en savoir un peu plus avant ? Oui bon… allez OK. Flipships est donc un jeu de dextérité, dans lequel vous allez devoir envoyer d’une pichenette votre vaisseau sur des cartes représentant des vaisseaux de vils envahisseurs, afin de les détruire. Pour défendre la terre, vous disposerez de plusieurs classes de vaisseaux et de plusieurs stratégies, qui ne seront pas de trop face à la horde d’ennemis qui va surgir face à vous. Attention, tous les ennemis ne réagissent pas de la même façon et il vous faudra plus qu’un certain doigté pour remporter une partie de Flipships. Non, je ne ferai de jeu de mots sur le sujet. Non mais oh.
On aime :
- La sensation de jouer à Space Invaders
- C’est juste génial
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