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Notre Top 5 des voitures électriques à moins de 45 000 €

Rouler en électrique, trop cher ? Si le budget n’est pas encore directement comparable avec les modèles essence, les prix baissent et les aides sont toujours conséquentes. Selon les besoins de chacun, nous avons réuni notre top 5 du moment.

Les particuliers qui achètent une voiture électrique de moins de 45 000 € TTC au total bénéficient toujours d’un bonus écologique généreux de 6 000 € pour cette année, et même encore quelques mois en 2022. Il est limité à 27 % du coût d’acquisition et est normalement directement déduit par le concessionnaire qui s’occupera des démarches administratives nécessaires. Pour les véhicules dont le tarif est affiché entre 45 et 60 000 €, le bonus n’est que de 2 000 €.

Au bonus, s’ajoutent différentes aides comme une surprime de 1 000 € pour les habitants ou ceux qui travaillent dans une ZFE (Zone à Faibles Émissions), ou des aides locales parfois conséquentes (jusqu’à 6 000 € pour la Métropole du grand Paris). Enfin, la prime à la conversion, en cas de mise à la casse d’un véhicule ancien, permet d’ajouter 2 500 à 5 000 € selon les revenus du ménage. Voilà de quoi sérieusement réduire la mise de départ et profiter des économies possibles avec les « pleins » électriques. Tous les prix dans ce dossier sont donnés TTC, hors aides.

1) Dacia Spring – à partir de 17 090 €

Le low cost électrique, pourquoi pas ?

La Dacia Spring a fait sensation, avec son statut de première auto low cost proposée en électrique. Mais alors que les autres modèles de la gamme ont de plus en plus des prestations proches de celles de voitures classiques équivalentes, ici, il s’agit d’un modèle à la définition limitée par sa puissance de juste 33 kW (44 ch) qui ramène au temps des petites voitures populaires économiques comme la Panda ou la 4L…

Résultat, des performances très modestes avec 19,1 s pour atteindre les 100 km/h et 125 km/h en pointe. Cependant, elle peut prendre l’autoroute et en conduite au quotidien, la Spring offre des prestations correctes. Comme ce micro-SUV de 3,73 m est un peu plus haut (1,51 m) qu’une berline classique, il accueille correctement 4 passagers et avec son coffre de 270 l, leurs bagages.

Avec une batterie de juste 27,4 kWh de puissance utilisable et 230 km selon la norme WLTP, son autonomie est loin d’être ridicule, d’autant que dans son terrain privilégié d’évolution, la ville, elle peut parcourir beaucoup plus (jusqu’à 305 km), comme tout modèle électrique qui se respecte. Avec son chargeur Combo DC 30 kW (600 € en option), elle peut récupérer 80 % de charge en moins d’une heure. Il faudra un peu moins de 5 h sur une prise murale dédiée.

2) Opel Corsa-e – à partir de 31 600 €

Comment une auto normale peut être simplement électrique.

Dans cette sélection, c’est la seule à ne pas avoir été conçue comme une voiture purement électrique, mais multi-énergies. La 6e génération de la petite Opel (4,06 m) est en effet construite sur la plateforme CMP du groupe Stellantis, qu’elle partage notamment avec sa cousine de chez Peugeot, la 208. Et comme elle, elle est proposée en essence, diesel ou 100 % électrique, avec un moteur développant 100 kW (136 ch) lorsque le mode de conduite Sport est sélectionné, associé à une batterie de 46 kWh utiles.

Résultat, une autonomie de 337 km selon la norme WLTP. La recharge rapide via le connecteur Combo CCS peut aller jusqu’à 100 kW, ce qui donne une capacité de retrouver 80 % en ½ heure. Pour la recharge standard, le chargeur embarqué de 7,4 kW en série peut être remplacé par un module de 11 kW en option, réduisant le temps nécessaire de 6h30 à 4h30.

La batterie est placée sous les sièges avant et arrière, ce qui permet de ne pas perdre en habitabilité. L’instrumentation électronique est un peu basique, mais en haut de gamme, l’écran d’info-divertissement tourné vers le conducteur atteint jusqu’à 10’’. La Corsa prend ainsi des allures de petite auto moderne et discrète, avec une touche high-tech.

3) Tesla Model 3 – à partir de 43 800 €

L’incontournable devenu abordable.

Portant le tarif d’accès à son best-seller sous la barre des 45 000 €, Tesla a fait très fort en France et cela se ressent dans ses ventes record. La Tesla Model 3 devient autrement plus accessible et permet plus facilement de profiter de ses nombreux atouts. La version de base offre une définition déjà très intéressante, avec 448 km d’autonomie WLTP, 225 km/h maxi et une accélération de vraie sportive avec 5,6 s seulement de 0 à 100 km/h. Cette propulsion est capable d’offrir une conduite en douceur particulièrement économe en énergie mais elle peut aussi devenir franchement fun en conduite rapide.

Le système d’assistance à la conduite semi-autonome Autopilot est fourni dans sa version de base. Et la Model 3 a bien entendu accès à l’excellent réseau de superchargeurs de la marque, un atout précieux qui la rend unique même si cette version y est limitée à 170 kW de puissance de charge rapide (11 kW en AC). Elle est aussi connectée et de nombreuses fonctions sont contrôlables à distance via l’appli Tesla.

Cette berline de 4,67 m accueille bien 4 personnes et leurs bagages (425 l de coffre + 50 l de « frunk » ou coffre sous le capot avant), même si la hauteur du plancher limite le confort aux places arrière. Le toit panoramique, l’immense tablette de 15 pouces qui rassemble toutes les commandes, l’instrumentation et l’info-divertissement, les parti-pris ergonomiques et esthétiques, tout contribue à créer une ambiance unique à bord d’une Tesla. Un véritable concept à part.

4) Škoda Enyaq iV – à partir de 36 720 €

La familiale électrique.

Škoda continue en électrique sa politique mise en place depuis des années en thermique : proposer des modèles techniquement semblables à ses cousines du groupe Volkswagen, avec une définition ½ segment au-dessus pour des prix inférieurs. Mieux : les dernières générations offrent des designs et une qualité de présentation qui n’a rien à envier aux autres, à l’image de ce crossover familial électrique, le Enyaq iV, cousin du VW ID.4. Avec 4,65 m de longueur pour 2,76 m d’empattement, derrière sa ligne entre break surélevé et SUV, il propose une habitabilité XXL (mais pas de 7 places ni de modularité particulière au programme) et un coffre géant de 585 l. Il reste très maniable avec son diamètre de braquage digne d’une citadine (10,2 m).

Bien évidemment, l’instrumentation est digitale (5,3’’) et l’écran d’info-divertissement atteint entre 10 et 13’’ selon la version. De jolis couleurs et matériaux viennent égayer l’intérieur. L’Enyaq iV est compatible avec le protocole de communication Car2X mis en place dans le groupe VW, communicant avec les autres véhicules pour se tenir informer d’éventuelles alertes routières.

La version de base Enyaq iV 50 est une propulsion avec moteur arrière, avec une batterie de 52 kWh nets pour une autonomie de 340 km WLTP, avec un chargeur embarqué de juste 7,4 kWh (11 kWh pour les modèles supérieurs). En courant continu, elle peut encaisser 50 kW (125 kW à partir du modèle 80). La version 60, forte d’un peu plus d’autonomie (411 km) et d’équipements supplémentaires reste sous les 45 000 € (41 960 €). De quoi se donner un peu plus d’autonomie pour la route des vacances en famille.

5) Honda e – à partir de 35 060 €

Tellement craquante qu’on en oublie son autonomie.

Comme un concept-car roulant, la si mignonne Honda e réussit à proposer un design unique pour une citadine électrique. Entre manga pour l’extérieur et une forme de luxe high-tech pour l’intérieur, elle impose facilement sa personnalité unique. Cette 4 places de 3,89 m de longueur et une très grande maniabilité est à l’aise en ville et cela tombe bien : sa petite batterie de 35,5 kWh limitera franchement les velléités de voyages à son bord, avec une autonomie de juste 210 à 22 km WLTP selon la version.

La petite japonaise est proposée avec deux versions de moteur arrière (c’est une propulsion) en 100 ou 114 kW (136 ou 154 ch). La recharge rapide à 100 kW (DC) permet de regagner 80 % en 30 minutes.

Dans l’habitacle, une suite de 5 écrans compose la spectaculaire planche de bord, dont ceux affichant la vision des rétroviseurs par caméras. Les deux écrans centraux sont facilement configurable et des contenus peuvent être passés de l’un à l’autre. Toit panoramique, couleurs claires, tissus et bois en droite ligne du monde de l’ameublement, plancher plat sans console centrale entre les places avant : voilà un intérieur original. Le coffre est très limité avec un volume de juste 171 l, mais les passagers arrière sont bien traités. Tant mieux, car il ne fait aucun doute que tous ses amis voudront prendre place à son bord.

Conclusion

À chacun sa voiture électrique selon son usage. Qu’il s’agisse de la première ou de la deuxième (voire troisième) voiture du foyer, que ce soit pour des trajets quotidiens de commuting ou un rayon d’action plus long, qu’on préfère l’économie ou se faire plaisir, tout est possible aujourd’hui. Mais reste une des premières questions à se poser, dans tous les cas, celle de la recharge. 80 % se fait à domicile ou au travail en France : est-ce possible pour vous ? Et quel est le réseau se stations disponible aux alentours ou sur vos trajets habituels ? Un prérequis pour vivre pleinement l’expérience électrique.

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5 commentaires
  1. Personnellement j’ai choisi la Cupra Born (CHF 39’500 tout équipé, 58kWh), c’est entre autre sa vitesse de recharge qui m’a convaincu, elle commence à 120kW et arrive à être au dessus de 50kW jusqu’à 80%.

  2. Étonné de ne pas voir la hyundai Ioniq 5 intuitive ou même créative dans votre classement … Vous êtes pas super renseignés .

  3. Bonjour
    Pas de mg Marvel r ? Pas de aiways u5 ? Pas de hyundai Kona ?
    Pas de mg zs 70 kW
    Vous ne présenter que des voitures avec une mauvaise autonomie et très chère pour leurs prestations

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