[Cet article est le dernier d’une série de trois sur le thème des escape games. Nous vous invitons à lire le premier, “Escape game : comment les maîtres du jeu jouent avec vous”, et le deuxième, “Du papier à la perceuse : comment conçoit-on un escape game ?”]
1 – N’y allez pas fatigué ou avec le ventre vide
Sur le chemin de la salle dans laquelle les Key Counters ont prévu de briller, Gugli sort son arme secrète : un paquet de McVitie’s (des biscuits anglais). « Il faut éviter d’y aller le ventre vide. C’est surtout le cerveau qui est mis à contribution, il faut avoir un peu de sucre pour le faire fonctionner correctement. » Certaines salles aux gérants bien intentionnés vous proposent pendant le briefing des bonbons ou des boissons chaudes, mais ce n’est pas systématique.
De la même manière, n’y allez pas en étant fatigué ou en manque de sommeil. Ça a beau ne pas vraiment être une épreuve physique, la pression pendant une heure met le corps à rude épreuve.
Et bien entendu, pensez à passer aux toilettes avant. Mais ça les game masters (GM) vous le recommandent systématiquement avant d’entrer dans la salle.
TL;DR : Ayez le ventre plein, allez aux toilettes, soyez reposé.
2 – Parlez, parlez, parlez encore
Une des causes principales des échecs vient souvent du manque de communication de la part des membres d’une équipe. « C’est super important la communication, explique Agnès. Il ne faut surtout pas hésiter à gueuler un peu ».
Et pour gueuler, on peut dire que ça gueule, car quand les Key Counters se retrouvent dans la salle qu’ils sont venus faire, on pourrait presque se passer des micros dans la régie des game masters. « Ils parlent très fort, ça se voit qu’ils se connaissent bien, constate Élodie, la GM qui s’occupe de l’équipe ce soir-là ».
Donc, faites comme eux et parlez bien ! Parlez surtout de tout ce que vous trouvez ! « Parfois, certaines personnes trouvent des objets super importants et ils le gardent pour eux, explique Christine. Il ne faut surtout pas faire ça. » Veillez également à toujours garder bien en ligne de mire ce qu’il vous manque : « Il faut toujours savoir ce dont on a besoin pour avancer, explique Hugues. Est-ce qu’on cherche une clé ? Un code ? Un mot ? Un objet ? Dire à voix haute ce qu’on cherche permet aux autres de vous aider s’ils ont ce qu’il vous faut. »
TL;DR : Parlez fort, expliquez à voix haute ce que vous faites, alertez tout le monde de ce que vous trouvez, dites à tout le monde ce que vous cherchez.
3 – Identifiez les rôles et adaptez votre stratégie
Tout le monde ne fait pas toujours la même chose dans une équipe et certains peuvent avoir des spécialisations différentes. Petite typologie non exhaustive des archétypes que vous pourriez avoir dans vos équipes :
– L’intello : c’est celui qui va se mettre devant un puzzle et qui va le résoudre après avoir bien fait chauffer son cerveau. Hugues est de ceux-là : « J’analyse : math, puzzle, tout ce qui est logique, je suis plutôt bon là-dedans ». Les autres acquiescent.
– Le borné : c’est le roi des tâches répétitives. Il manque deux chiffres au code d’un cadenas et le temps commence à manquer ? Donnez-le-lui et il essayera méthodiquement les 100 combinaisons restantes. Il faut compter un très grand nombre d’objets ? C’est dans ses cordes. Chez les Key Counters, c’est Pierre-Yves qui s’y colle. D’ailleurs, c’est lorsque le groupe s’est retrouvé devant un harassant comptage de clefs qu’il a décidé de ce nom d’équipe. Les Key Counters, les compteurs de clefs.
– L’électron libre : lui, il préfère travailler dans son coin. Mais ce n’est pas parce qu’il préfère la jouer solo qu’il ne tiendra pas au courant ses collègues ou qu’il ne viendra pas aux nouvelles. Élodie, en regardant le groupe jouer pointe du doigt Gugli sur l’écran et explique : « Tu vois, lui ? Ça se voit qu’il préfère bosser tout seul. »
– Les duos : en parallèle, il y a ceux qui préfèrent agir en binôme. Que ça soit pour avoir deux regards différents sur le même problème ou pour avoir à disposition un « commis » qui pourra aller récupérer un objet utile à l’autre bout de la pièce, il y a de nombreux avantages à agir en paire.
– Le coordinateur : cette personne vivote entre les groupes et s’assure que tout le monde possède toutes les informations dont il a besoin. C’est souvent la celui ou celle qui parle le plus fort et qui demandera à l’un des groupes de se taire pendant que l’autre essaie de résoudre une énigme délicate. Chez les Key Counters, personne ne s’est désigné comme coordinateur. Mais après une observation minutieuse, Élodie a bien repéré qui jouait ce rôle. « Agnès c’est la coordinatrice. Elle donne les instructions bien fort et a les yeux partout. »
Bien sûr, il n’existe aucune stratégie particulière et tout dépend du caractère de chacun. Il est cependant important de bien déterminer qui est du genre à faire quoi et comment. Le nombre de personnes dans l’équipe est également important.
– À 3 : « C’est difficile, explique Gugli. On tourne très vite en rond et il n’y a pas assez d’idées neuves. » Avec un nombre aussi restreint, il est compliqué de former des groupes. Chacun doit être autonome et multitâche. À réserver aux plus expérimentés.
– À 4 : C’est un chiffre harmonieux, où il est possible de faire deux binômes. « Si les personnes s’entendent bien, un groupe de 4 peut même être plus efficace qu’un groupe de 5, ajoute Agnès. »
– À 5 : « Cinq personnes, c’est deux binômes et un commis, explique Agnès. Deux groupes de travail et une dernière personne qui transmet les informations et assiste les résolutions d’énigmes en apportant les objets. » Cette configuration est à conseiller pour les grandes salles où une équipe aura besoin de beaucoup s’éparpiller pour couvrir plus de terrain.
– Au-delà : Sauf si la salle est vraiment très grande (et il en existe), évitez. Vous allez surtout vous marcher sur les pieds.
La notion de linéarité de la salle est également importante pour Hugues : « Quand la salle est linéaire, être à quatre, c’est pas mal. Quand c’est éparpillé, 5 ou 6, c’est mieux. » Toutefois, la faiblesse de cette stratégie, c’est bien que vous ne connaissez jamais vraiment la salle avant de la faire. Essayez donc de toujours viser entre 4 et 5 personnes.
TL;DR : Il n’existe aucune configuration d’équipe magique, mais il est primordial de savoir les points forts et les points faibles de chacun pour assigner les bonnes tâches aux bonnes personnes. Avoir un bon coordinateur est un vrai plus. Adaptez le nombre de participants à la taille de la salle. Généralement entre 4 et 5 personnes.
[nextpage title=”Ne restez pas bloqué trop longtemps sur la même énigme”]
4 – Ne restez pas bloqué trop longtemps sur la même énigme
Il ne sert à rien de trop se creuser la tête sur la même énigme pendant 10 minutes. Si vous n’y arrivez pas, il n’y a que deux solutions possibles :
– Allez chercher l’élément qui vous manque.
– Passez le relai à quelqu’un qui sera capable de la résoudre plus rapidement que vous.
Dans les deux cas, passez à autre chose. Annoncez clairement que vous n’avez pas réussi et passez éventuellement le relais à quelqu’un d’autre. « Il faut prendre sur soi et accepter le fait de laisser quelqu’un d’autre s’en occuper, conseille Agnès. » Quant à Gugli, il préconise de varier ses activités : « Quand on bloque, il faut se poser, changer d’air et inverser les ateliers entre les équipes. »
Au moment de laisser tomber temporairement une énigme, observez-là bien, et essayez de comprendre ce qu’il vous manque. Vous pourriez alors tomber sur l’élément qui vous fait défaut plus tard et savoir immédiatement où vous pourriez l’utiliser.
TL;DR : Ne bloquez pas indéfiniment sur une énigme. Essayez d’analyser ce qu’il vous manque et passez le relais à quelqu’un d’autre.
5 – Pensez simple, pas simplet
Ne partez pas trop vite en besogne et gardez à l’esprit qu’aucune énigme ne nécessite d’avoir Bac + 12 en astrophysique pour être résolue. Si vous bloquez sur un problème, c’est le plus souvent qu’il vous manque un élément.
Élodie confirme cette vision des choses. « Il faut penser simple, mais pas simplet. Évidemment, il faudra réfléchir un minimum pour la plupart des énigmes, mais si vous commencez à poser des équations différentielles du second degré pour résoudre un truc, c’est que vous n’êtes pas sur la bonne voie. » Gardez toujours ça à l’esprit quand vous commencerez à résoudre ce que les Key Counters appellent les énigmes « Passeport Vacances ». « Mais si tu sais, les problèmes qu’on avait dans les cahiers de vacances quand on était petits, explique Pierre-Yves. Du style “3 bananes + 5 pommes = 10 ananas.” » Bref, si vous bloquez sur ce genre de choses, c’est peut-être parce qu’il vous manque, quelque part, une carte qui vous indique combien vaut une banane.
TL;DR : Les énigmes sont souvent plus simples qu’on ne le pense. En cas de blocage, il est très probable qu’il vous manque simplement un élément.
6 – Ne pas avoir peur de rater des bouts de la room
Une escape room n’est pas un livre ou un film. Vous n’allez pas et ne pourrez pas tout faire et tout voir. Acceptez le fait que vos petits camarades puissent faire avancer certaines choses dans leur coin sans que vous y soyez associés. « Il ne faut surtout pas avoir peur de rater des bouts de l’escape room, rappelle Pierre-Yves. Et puis il ne faut pas oublier qu’à la fin, il y a le debrief où on refait toute la room avec la GM ! »
La plupart des escape games font en sorte qu’un GM s’occupe que d’une seule équipe à la fois. Le but est évidemment de vous donner des indices pertinents, mais également de vous faire un debrief personnalisé à la fin. Alors, pendant la résolution de la salle, mettez tout en œuvre pour sortir et ne vous laissez pas distraire par votre curiosité. On vous racontera tout à la fin.
TL;DR : Vous allez rater des choses en faisant la room, mais vous pourrez en discuter après. Alors relax.
7 – Faites confiance à tout le monde, sauf quand il s’agit de fouiller la pièce
La fouille est une part primordiale de la résolution d’une pièce et tout le monde doit y passer, car c’est la première chose que l’on fait quand on y rentre. Sauf qu’il est extrêmement facile de passer à côté d’une clé scotchée sous un tiroir ou d’un double fond dans une boîte. Ainsi, quand quelqu’un vous dira qu’il a bien regardé partout dans l’armoire et que c’est bon il n’y a plus rien, félicitez-le… avant d’aller fouiller l’armoire à votre tour. Avec la communication, c’est peut-être le facteur le plus important dans la réussite d’une équipe. Alors, gravez au cutter ce principe énoncé par Hugues sur votre front :
« IL NE FAUT JAMAIS FAIRE CONFIANCE AUX AUTRES QUAND ON CHERCHE. IL FAUT TOUJOURS REPASSER DERRIÈRE. »
Cette petite règle simple devrait vous épargner pas mal de galères. Et d’ailleurs, ne soyez pas timides quand vous fouillez. Tant que vous ne cassez rien et respectez les consignes du GM, tout est permis. Alors, retirez les tiroirs, enlevez les coussins des divans, roulez les tapis… faites les choses bien.
Et ne vous sentez pas mal pour le GM, c’est aussi son travail de ranger derrière.
TL;DR : Retournez-moi cette pièce. Et retournez-la encore. Même si votre coéquipier vous a dit qu’il l’a déjà retournée. Et dites à vos collègues de retourner la pièce derrière vous. Répétez les 4 étapes précédentes autant de fois que nécessaire.
8 – Mettez le souk, mais restez organisés
La fouille d’une pièce est souvent synonyme de désordre dans la pièce. Pour autant, tout ne doit pas traîner partout. Les Key Counters utilisent une organisation simple, mais efficace. « On essaye de poser tous les objets qu’on n’a pas utilisés à un seul endroit, raconte Agnès. Pour les objets qui ont déjà servi, comme en général ils ne servent qu’une seule fois, on les met dans un coin de la pièce. »
Et c’est un système qui marche ! À condition de bien faire attention avant de jeter un objet aux rebus. Vérifiez bien s’il n’y a pas un deuxième élément caché dans le premier. Si un objet se sépare en plusieurs parties, vérifiez bien chacune d’entre elles avant de vous en défausser. Et, évidemment, en cas de doute sur un objet, si personne ne se souvient l’avoir déjà utilisé, il vaut mieux le garder parmi les éléments non utilisés plutôt que de le mettre de côté et d’oublier définitivement son existence.
TL;DR : Constituez un endroit accessible qui servira d’« inventaire » et mettez les indices déjà utilisés dans un coin. Tournez un indice 7 fois dans vos mains avant de le défausser définitivement.
9- N’hésitez pas à demander des indices si vous pensez qu’il y a un problème
Les GM sont des personnes formidables qui ne sont là que pour servir votre amusement. Leur objectif n°1, c’est que vous passiez un bon moment. Ils ont beau vous avoir enfermé dans une salle, ils n’en sont pas sadiques pour autant et sont heureux quand vous l’êtes.
Cependant, les GM ne sont pas dans vos têtes. Il peut parfois arriver que vous n’ayez pas avancé d’un iota depuis 15 minutes, que vous êtes vraiment bloqués et que cela devient frustrant pour tout le monde. Si rien ne se passe, Pierre-Yves considère qu’il vaut mieux s’adresser directement au GM qui, dans la plupart des cas, vous entend : « Il ne faut surtout pas hésiter à demander un indice au GM en cas de problème. »
C’est un cas de figure qui arrive rarement, car le GM est censé surveiller votre progression et s’assurer que tout va bien. Et si jamais, vous vous inquiétez pour rien, il vous donnera simplement un petit message d’encouragement : « Vous êtes sur la bonne voie ! Continuez ! » De quoi ne plus être inquiet et se remettre efficacement au travail.
L’inverse est aussi vrai. Si vous souhaitez un peu plus de défi, vous pouvez très bien demander au GM de ne pas vous donner d’indices. C’est ce qu’ont décidé de faire les Key Counters qui préfèrent demander des indices au compte-gouttes, uniquement quand ils en ont réellement besoin. Ce soir-là, ils en auront demandé et obtenu 3. Si même les meilleurs le font, ne soyez pas gêné pour le faire vous-même !
TL;DR : Si vous bloquez et que cela devient frustrant pour l’équipe, n’hésitez surtout pas à demander un indice au GM qui vous entend.
[nextpage title=”Sachez faire la différence entre ce qui est un indice et les éléments du décor”]
10 – Sachez faire la différence entre ce qui est un indice et les éléments du décor
Tout n’est pas indice et de très nombreux objets comportent des indications qui sont uniquement là pour faire joli. Ou parce qu’il est normal qu’elles soient là. Si vous tombez sur une botte, le chiffre indiqué au fond de la chaussure n’est pas un indice caché qui fait partie d’un code ultra secret qu’on vous demandera en fin de partie. Non. C’est juste la pointure de la chaussure. Par contre, un chiffre romain écrit en jaune sous le talon, là ça devient un peu plus suspect, déjà.
« En général, les indices détonnent par rapport au décor, explique Gigli. On a justement eu des problèmes dans le Métro de The Game. Parce que comme les indices se fondaient bien dans les décors, on a raté des trucs. Dans ces cas-là, il faut essayer de voir les mécanismes derrière le jeu pour identifier ce qui relève de l’indice ou non. » Il peut être intéressant pour votre équipe de déterminer assez tôt le niveau de dissimulation des indices et leur intégration à la narration. De nombreux escape games construisent leur game design en fonction de l’histoire qu’ils essayent de raconter. Comprendre rapidement si vous êtes plutôt dans une salle à puzzle ou dans une salle à histoire peut vous permettre de confondre plus rapidement les indices des éléments du décor.
TL;DR : Tout n’est pas indice, ne surinterprétez pas. Déterminez le plus rapidement possible la « logique » derrière la salle pour vous aider à confondre les indices des éléments du décor.
11 – Gardez le chrono à l’esprit, mais gardez la tête froide
Le plus souvent, vous avez une heure pour trouver la sortie. Ça peut sembler long, mais en réalité, ça passe extrêmement vite. Vous devrez donc être capable de garder un œil sur la montre sans que cela vous mette la pression outre mesure. Même si, en général, le GM viendra à votre rescousse si vous commencez à être en retard sur le temps attendu, les Key Counters estiment qu’à la moitié du temps, il faut déjà avoir découvert une nouvelle salle. « En général, un escape game c’est deux ou trois pièces, estime Hugues. Si après la moitié du temps vous en êtes toujours à la première salle, c’est peut-être qu’il y a un problème… » Pierre-Yves est du même avis et estime que cela peut jouer sur la motivation du groupe. « Au bout de 20 minutes, si on fouille encore, on perd la confiance. Ça peut être un vrai problème pour la suite »
Toutefois, Élodie estime qu’il ne faut surtout pas confondre vitesse et précipitation. Anticipant les erreurs des Key Counters pendant leur partie, elle commente la manière dont l’équipe va parfois vite en besogne. « Ah, là par exemple. Ils ont commencé à résoudre l’énigme sans avoir lu l’indice jusqu’au bout [N.D.R. Une feuille de papier sur laquelle sont écrites des instructions en plusieurs étapes]. Ils ne le savent pas encore, mais ils vont devoir recommencer dans quelques secondes. » Restez donc concentrés en toutes circonstances, y compris quand vous êtes en retard.
TL;DR : La plupart des salles prévoient la découverte d’une nouvelle pièce vers la moitié du temps. Ne vous laissez pas décourager par les retards. Ne laissez pas la précipitation provoquer des erreurs bêtes. Gardez aussi à l’esprit que le GM ne vous laissera pas prendre trop de retard, donc relax.
12 – Soyez attentifs aux indices qui disparaissent
Dans un escape game, la plupart des indices qui vous permettent d’avancer sont des objets matériels que vous pouvez consulter à tout moment. Des morceaux de papier, des clefs, des objets divers et variés, etc. Cependant, faites bien attention, car certaines informations ne sont pas permanentes. Dans certaines salles, on pourra tout à fait vous demander une donnée qui semblait simplement faire partie de la narration lors d’une annonce audio par exemple. Il pourra s’agir d’une année, d’un nom, d’un lieu… Ne soyez pas étonnés si vous vous rendez compte que le code d’un cadenas est en fait la date de naissance d’un des personnages dont on vous a éventuellement parlé dans le monologue d’introduction de la salle. Parvenir à prendre note de certaines informations « temporaires » est un talon d’Achille pour les Key Counters qui reconnaissent volontiers manquer d’attention pour ce genre de choses.
Et c’est justement ce qui leur est arrivé dans la salle du soir. Alors qu’une information importante était donnée par l’intermédiaire d’un écran à l’issue d’un message, les membres de l’équipe sont immédiatement repartis vaquer à leurs occupations sans comprendre que ce qui était affiché pouvait leur être utile. « Ah, ça y est, ils ne regardent plus, s’amuse Élodie en voyant tout le monde s’affairer pendant que ledit indice disparaît du moniteur. Bon, eh bien, on va le leur remettre… »
Si d’aventure l’escape game vous fournit de quoi prendre des notes (ça arrive souvent), gardez-vous un coin de la feuille pour noter quelques informations remarquables qui pourraient éventuellement vous servir plus tard.
TL;DR : Soyez attentifs aux indices visuels sur les écrans, mais aussi aux indications sonores via les haut-parleurs. Elles n’indiquent souvent qu’un contexte narratif, mais elles peuvent parfois avoir de l’importance pour les énigmes. Il ne coûte rien de prendre quelques notes si l’établissement vous fournit de quoi écrire.
Merci aux Key Counters pour leur temps ainsi qu’à la Lock Academy de nous avoir permis de les regarder évoluer dans une de leurs salles !
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.