Stranger Things ? Déjà vu. The Witcher ? Aussi. Et American Horror Story ? Tu me prends pour qui ?! Si, vous aussi, vous avez aussi déjà vu Altered Carbon, Umbrella Academy ou encore Locke & Key, rassurez-vous, le vaste catalogue de Netflix regorge encore d’excellentes séries de science-fiction, de fantasy ou d’épouvante à découvrir durant ce confinement prolongé. Afin de vous aider à faire le tri, le Journal du Geek vous en propose sept pour commencer.
Dark Crystal : le temps de la résistance
A une époque où le CGI règne en maître, les marionnettes ne sont pas nécessairement du goût de tous les spectateurs au cinéma. Et Dark Crystal : le temps de la résistance ne fait pas exception. Cependant, elle compense sa bizarrerie apparente par des designs uniques et surtout un univers de fantasy très riche. Cette série se place longtemps avant les événements d’un film culte de 1982, Dark Crystal, réalisé par le célèbre créateur des Muppets, Jim Henson, et son marionnettiste Frank Oz. Elle dépeint le destin de jeunes et valeureux Gelflings, un croisement entre des elfes et des fées, voués à renverser le règne faussement altruiste des Skeksès, des oiseaux humanoïdes monstrueux. Ne serait-ce que pour la beauté des designs, des décors et de sa réalisation, jetez un coup d’oeil à Dark Crystal : le temps de la résistance.
Final Space
Après le succès de séries d’animation adultes comme Rick & Morty ou Bojack Horseman, ces dernières pullulent aujourd’hui sur les chaînes de télévision et plate-formes de streaming américaines. Certaines exploitent des filons très précis comme Big Mouth et le thème de la puberté. Final Space fait plutôt partie des séries plus légères de thématiques, mais plus riches de références à la pop-culture. Cependant, elle réussit à ne pas s’égarer dans le jeu parfois lassant des citations et favorise plutôt des personnages complexes, attachants et surtout extrêmement drôles. Un vrai petit délice, sans ambition.
Parasite : la maxime
Le catalogue de Netflix regorge de séries d’animation japonaise, comme les célèbres Neon Genesis Evangelion, City Hunter ou les plus récentes One Punch Man et Assassination Classroom. Parmi les légions d’autres séries, il en existe une assez méconnue qui marque le téléspectateur par sa bizarrerie et son goût pour le gore. Dans Parasite : la maxime (ou Parasyte), un jeune adolescent timide se retrouve parasité par un organisme extra-terrestre qu’il réussit à limiter l’action à sa main droite. Une fois installé, le parasite peut faire ce qu’il veut de la main de son hôte, mais va très vite apprendre à vivre avec lui. Cependant, les autres humains parasités ne trouvent pas aussi placides. Une série avec juste ce qu’il faut d’horreur et de suspense.
Dark
Si les belles couleurs de Dark Crystal et de Final Space ne vous conviennent pas, il existe une série sombre qui ne fait pas dans la publicité mensongère : Dark. Cette série allemande flirte entre Twin Peaks et Ça en y ajoutant une cuillère de voyage dans le temps et de questionnement sur le nucléaire. Cette plongée dans les sombres et humides forêts allemandes, où disparaissent des jeunes enfants de manière récurrente, angoisse et intrigue. Surtout, la série parvient à doser son aspect fantastique avec une parcimonie rare.
Ragnarök
D’une série européenne à une autre, encore perdue dans l’espace et le temps. Moins sombre et moins mâture que la précédente, Ragnarök suscite néanmoins à sa façon une fascination tout aussi prononcée. Deux jeunes frères et leur mère emménagent dans la ville d’Edda (en référence au recueil de récits de la mythologie scandinave). À leur arrivée, le premier commence à ressentir qu’un grand pouvoir naît en lui. Plusieurs injustices, relatives au soupçon d’un désastre écologique, le poussent à agir contre une famille très influente qui ne s’avère pas être aussi normale qu’elle dit l’être. Assez rare pour le souligner, à la fin du dernier épisode, en plein climax de cette courte série d’origine norvégienne, on n’a qu’une envie : voir la suite.
Beastars
Zootopie n’est pas la seule œuvre peuplée d’animaux anthropomorphiques à parvenir à traiter de sujets universels comme le racisme. La nouvelle adaptation animée éponyme du manga de Paru Itagaki Beastars parvient même à faire encore mieux. Beastars conte le parcours de plusieurs lycéens pleins d’interrogations sur ce qu’ils sont et flirte avec des sujets aussi complexes que la “déviance”, sexuelle et morale, la différence ou la lutte des classes. Par la projection de ses thématiques sur des espèces animales aux caractéristiques diverses, cette série explore avec brio et sans concession les travers de la morale et de la société humaines.
Osmosis
Pour finir, n’hésitez pas à succomber à cette petite dose de charme à la Française qu’est Osmosis. Si elle n’a pas l’ambition ou les moyens d’autres grandes séries science-fictionnelles du genre, elle parvient à capter l’attention du téléspectateur avec quelques cliffhangers bien amenés sans tomber dans la lourdeur. De plus, sa critique de la “start-up nation”, des plates-formes de rencontre comme des réseaux sociaux, mais aussi des grands dogmes comme le coup de foudre amoureux fait véritablement sa chance. Donnez-lui une chance, cela ne vous en coûtera pas beaucoup et vous donnera peut-être quelques nouvelles perspectives.
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Je trouve que Dark est vraiment une série vraiment vraiment excellente. Par contre il faut aimer les trucs glauques quand même, et ne pas la regarder avec des enfants.
+1
Et aimer aussi se torturer les méninges vu l’intrigue! Je ne dirai rien de plus, je ne veux pas spoiler mais ça vaut le détour cette série!
La saison 1 de final space est tellement bien je trouve, la réalisation est top et le dessin superbe. Dommage que la saison 2 soit bcp moins bien :/ mais ca reste une bonne série!
Final Space est une vraie perle !
Beastars je m’attendais pas à ça, bonne découverte mais attention *furry*.
J’ai vu Beastars (me faisait penser à la série les petits malins une fois adultes…) et Parasyte (j’ai adoré cette série très gore! )
Final Space est vraiment vraiment excellent … mais trop court. Et avec un ****** de Cliffanger.
Par contre pourquoi mettre cette bouse d’Osmosis, mais c’est nul, mal joué. Et surtout c’est con, c’est vraiment con comme scénario. Le scénariste ne devait vraiment pas savoir ce qu’est un scénario d’anticipation.
En plus le fond de l’histoire, c’est con et pas possible. Pour résumé il y a un front anti Osmosis, c’est comme si il y avait des manifs pour faire arrêter Meetic !!!!
C’est clairement n’importe quoi.
J’en rajouterai un huitième : DevilMan Crybaby
Rarement une série n’a été à la fois aussi malaisante et surprenante, tout en nous faisant passer par TOUTES les émotions possibles. Ici l’horreur n’est pas que physique, elle est surtout psychologique.
Pas de jumpscare, beaucoup de gore, de sexe oui, mais surtout un scénario inouï et des scènes qui nous marquent à vie. Les quatre derniers épisodes sont à regarder d’une traite et répondent à toutes les interrogations.
Ne pas se fier aux dessins minimalistes, ils font partis intégrantes de la direction artistique de l’œuvre.
Attention, cette série est pour un publique très très averti!