Qu’est-ce qu’on regarde ce soir ? Y’a quoi sur Netflix ? Telles sont les sempiternelles questions auxquelles le Journal du Geek tente de répondre dans une nouvelle sélection. Films, séries, documentaires : il y a de quoi faire en cette fin de mois de juin.
Mets et merveilles
Top Chef, Master Chef, Le meilleur pâtissier : toutes ses télé-réalités culinaires semblent toutes se ressembler à la longue. Mais une petite nouvelle va peut-être changer la donne du genre et vous replonger dans l’univers de la gastronomie. Mets et Merveilles (ou Crazy Delicious, dans sa version originale) veut amener le kitsch de l’émission culinaire à son paroxysme. Le studio où elle est tournée est une sorte de jardin d’Éden où des éléments de décor sont comestibles. Les candidats devront aussi l’explorer pour trouver de quoi cuisiner, comme un vrai jardin. Les personnalités des juges et de la présentatrice joueront forcément un rôle dans l’ambiance de cette émission culinaire, disponible le 24 juin, qui s’annonce comme une réinvention originale du genre.
The Politician (saison 2)
https://www.youtube.com/watch?v=6-kdBlzCG7w
Ce 19 juin, la deuxième saison de la série The Politician est arrivée sur Netflix. Pour ceux qui ne la connaîtraient pas encore, elle nous vient de Ryan Murphy, le cocréateur des séries Glee et American Horror Story. Le showrunner de Hollywood, l’une des agréables découvertes du confinement, reprend les codes des séries politiques comme House of Cards et The West Wing et les détourne à la sauce pop de Glee. Si la forme est inédite, le fond reste digne des grands exemples du genre : manipulation, fomentation de rumeurs, complots, corruption, tout y est. The Politician y ajoute même un côté explosif, loufoque et débridé qui amène parfois une dose d’humour bienvenue.
Rick & Morty (saison 4)
On ne présente plus Rick & Morty. Série d’animation adulte par excellence, la création de Justin Roiland et Dan Harmon (Community) a désormais convaincu une légion de fans. Chaque saison en est devenue un événement en soi – et la quatrième ne déroge pas à cette règle. Quelques mois après sa sortie américaine en exclusivité sur Adult Swim, les cinq épisodes (seulement !) de cette saison 4 sont désormais disponibles dans le monde entier sur Netflix, depuis le 16 juin.
EuroVision Song Contest : The Story of Fire Saga
De la science-fiction à l’EuroVision. Prévue initialement pour une sortie cinématographique en mai dernier, la nouvelle comédie musicale du réalisateur de l’excellent Le Juge (avec Robert Downey Jr.) débarquera finalement sur Netflix ce 26 juin. EuroVision Song Contest : The Story of Fire Saga raconte le parcours d’un couple de chanteurs islandais, incarnés par Rachel MacAdams et Will Ferrell, et leur conquête du concours de l’Eurovision. Mal-aimé par la propre patrie qu’il compte représenter, le groupe fictif Fire Saga rassemble tous les clichés et les bizarreries accumulées au fil des années par le fameux télé-crochet international. Le film promet donc son pesant de rigolades … typiquement européennes.
Balle perdue
Pour rester en Europe, il ne faudra pas manquer le dernier film Netflix made in France. A mi-chemin entre Fast and Furious et Taxi, Balle perdue met le charismatique Alban Lenoir au volant de grosses cylindrées dans un film qui semble gonflé à bloc. Dans son premier long-métrage, Guillaume Pierret positionne l’ex-Force Mustang de Hero Corp dans une ambiance ultra-tendue, ponctuée d’une série de courses poursuites. Nicolas Duvauchelle (Polisse) et Ramzy Bedia (H) sont aussi présents dans ce polar d’action inédit disponible depuis le 19 juin.
Sports d’ailleurs
Si The Last Dance ne vous a pas donné envie de jouer au basket ou au golf (ou juste de les suivre), peut-être que cette nouvelle série documentaire va vous donner envie de lancer des troncs d’arbre ! Sports d’ailleurs (ou Home Game, en anglais) fait le portrait de huit sports insolites pratiqués dans différentes régions du monde. La série documentaire revient, par exemple, sur le roller-derby, ancienne gloire américaine, et présente les Jeux des Highlands, où des Écossais lancent des marteaux comme Thor, le catch fétiche du Congo ou encore le calcio storico florentin qui mélange football et MMA à Florence. Autant de disciplines insolites, à découvrir le 26 juin, qui montrent la créativité athlétique et ludique de l’être humain.
BNA
Que serait un programme de “binge-watching” Netflix sans un animé pour agrémenter le tout ? BNA (pour “Brand New Animal”) reprend la relève du surprenant Beastars en nous proposant un nouveau récit d’animaux anthropomorphes – ou plutôt, d’animhommes. Une jeune fille transformée en raton laveur humain se réfugie dans le sanctuaire animalien d’Anima City. Soulagée d’y avoir trouvé abri, elle va découvrir ses secrets peu reluisants à l’aide d’un ténébreux animalien loup. La série semble déborder de couleurs et d’énergie. On a hâte de la découvrir le 30 juin sur Netflix !
Scarface (1983)
Rien de tel qu’un classique des classiques pour finir cette sélection en beauté, chico. Le 30 juin, le Scarface de Brian De Palma rejoint enfin le catalogue gargantuesque de Netflix. Remake d’un des films fondateurs du genre en 1932, il a été porté au rang de film culte par de nombreuses sphères, notamment celle de la musique hip-hop. Parfois décrié pour sa violence, Scarface est surtout un pamphlet dirigé contre le sacro-saint rêve américain. Comme un pied de nez au film original, où un acteur d’origine juive polonaise incarnait un gangster italo-américain, Al Pacino (un enfant d’immigrés d’origine italienne) signe l’un de ses rôles les plus iconiques avec le Cubain Tony Montana. La présence du film sur Netflix sera donc l’occasion pour une nouvelle génération de le voir pour la première fois. Le reste pourra aussi le redécouvrir avant la sortie de Capone dans les salles obscures, un biopic sur Al Capone (campé par Tom Hardy), le vrai “scarface“.
[amazon box=”B07TNVXM4T”]
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Pendant ce temps Netflix continue de brider leur debits (7 M/s en 4K, de 3 M/s à 0.5 M/s en hd) et personne ne dit rien… ca va piquer les yeux de revoir Scarface sur Netflix!
Au niveau de l’image en HD pas de soucis perso. Mais c’est plus au niveau du son que y’a vraiment un soucis. En fonction des épisodes et ou des films, c’est fortement audible !
C’est pourtant niveau HD qu’il y a le plus gros probleme, en 4K meme si 7.62Ms c’est faible ca passe encore, mais essai de mater des series comme Vikings, Stranger from hell (0.6Ms), c’est pas regardable, pour les films c’est pareil, tant que ca reste des creations Netflix ca passe mais le reste c’est terrible.