Avis aux amateurs de bonne vieille SF, le catalogue de Netflix regorge de pépites du genre. Si vous ne savez pas quoi regarder ce soir, et que vous êtes plutôt d’humeur aventureuse, voici quelques films et séries à ne pas manquer du côté de la science-fiction.
Les films de science-fiction à voir sur Netflix
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The Wandering Earth
D’aucuns diraient qu’en quelque sorte, il s’agit de l’Armageddon chinois. D’autres pourraient même comparer l’intrigue de ce film à l’ambition sans borne de la Chine. Adaptation filmique du roman éponyme du très prisé Liu Cixin, The Wandering Earth est, à sa sortie dans les salles chinoises, le deuxième plus gros succès historique de son box-office.
Il faut dire que les moyens et les enjeux sont d’une ampleur sans précédent : dans ce film, le Soleil sur le déclin pousse la population humaine à déplacer la Terre vers une nouvelle étoile à l’aide de réacteurs géants. Si une telle prémisse dépasse l’entendement, le déroulement de l’intrigue remet assez facilement les pieds du spectateur sur terre, grâce à la force de la relation familiale qu’entretiennent les personnages principaux entre eux.
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Arès
Si vous connaissez déjà Blade Runner, dans toutes ses “cuts”, par cœur, et que vous adorez le jeu vidéo Cyberpunk, un film français pourrait bien vous étonner. Plutôt que de déambuler entre les néons des rues de Néo Tokyo ou d’un Los Angeles futur, Arès vous emmène dans un Paris dystopique où la seule source de divertissement est une ligue de “free fight” peuplée d’athlètes transhumains.
Son personnage principal éponyme s’embourbe dans une affaire mêlant les classiques du genre cyberpunk : corruption, manipulation et insurrection. Un bon combo pour les amateurs de cyberpunk et de films de combat !
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Godzilla (trilogie d’animation)
L’originalité et les ré-interprétations de grands piliers pop culturels ne sont pas toujours bienvenus, mais certains regorgent de bonnes idées. La récente trilogie de films d’animation japonaise Godzilla – qui réunit Planet of the monsters, City on the edge of battle et Planet eater – fait partie de ses œuvres moins conventionnelles à l’origine de vrais débats auprès des fans.
Dans cette trilogie, un Godzilla sur-dimensionné (et c’est dire) et indestructible pousse l’humanité à quitter la Terre à bord d’un gigantesque vaisseau pour errer dans l’espace à la recherche d’un nouveau foyer. Après des milliers d’années d’errance, elle finit par revenir sur Terre pour prendre sa revanche. Pris ensemble, les trois films parviennent à retravailler certaines fondations de l’univers Godzilla sans quitter des yeux ses thèmes fondateurs.
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I am mother
Ne vous laissez pas méprendre par la bande-annonce de I am mother. Si celle-ci lui donne l’ère d’un énième film de science-fiction sensationnaliste, il n’en est en réalité presque rien. Il s’agit en réalité davantage d’un thriller psychologique plongé dans un univers science-fictionnel et le rapproche presque d’un Solaris d’Andreï Tarkovski.
Lorsque l’on a vécu toute sa vie à huis clos, élevé à croire une conception du monde, qui croire lorsque celle-ci s’écroule face à la réalité du monde extérieur ? Peut-on faire confiance à la mère adoptive, d’une autre espèce, qui nous a élevés ? Telles sont les questions que pose l’Australien Grant Sputore dans un premier film qui n’en a pas l’air.
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Interstellar
Christopher Nolan n’a pas son pareil lorsqu’il s’agit de disrupter un genre. Après le film de braquage avec Inception, le cinéaste s’attaque à la science-fiction avec Interstellar. Cette prouesse visuelle n’a pas pris une ride, et même en 2022 siège parmi nos films préférés. Sa narration n’est pas non plus en reste, oscillant entre le drame et le récit d’aventure.
Cooper et Brand sont en quête d’une nouvelle planète habitable à coloniser pour sauver l’humanité. Ils vont utiliser leur vaisseau interstellaire pour franchir une nouvelle brèche spatiale et repousse les limites de l’espace.
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Super 8
Stranger Things avant Stranger Things, ça donne Super 8 réalisé par J.J Abrams. Avant de s’attaquer à la licence Star Wars, le cinéaste faisait déjà une lettre d’amour au genre avec une épopée rétro aux pays des aliens. Un film pop-corn dans la pure tradition du genre mais aussi un tour de force visuel qui s’inscrira sans encombre parmi les classiques.
En 1979, dans une petite ville de l’Ohio, des adolescents assistent à une spectaculaire catastrophe ferroviaire alors qu’ils tournaient un film en super 8. Ils ne tardent pas à comprendre qu’il ne s’agissait pas d’un accident, alors que des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent.
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Don’t Look Up : Déni cosmique
Utiliser une catastrophe astronomique pour aborder la société et ses travers, c’est le pari du nouveau film d’Adam McKay. Avec sa satire politique, le réalisateur raconte avec ingéniosité le complotisme, l’écologie et l’ingérence politique. Une comédie de l’absurde, tendre et tranchante à la fois.
Deux piètres astronomes s’embarquent dans une gigantesque tournée médiatique pour prévenir l’humanité qu’une comète se dirige vers la Terre et s’apprête à la détruire.
Et comme on vous apprécie, voici un peu de rab.
- Blade Runner 2049
- Watchmen : Les Gardiens
- Pacific Rim
- Star Trek
- Edge of Tomorrow
- La saga Retour vers le Futur
- Je suis une légende
Les meilleures séries de science-fiction à voir sur Netflix
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The 100
Que se passerait-ils si les adolescents étaient seuls sur Terre. Inspiré de sa Majesté des Mouches, cette série raconte l’histoire de 100 jeunes délinquants envoyés sur Terre plusieurs années après l’annihilation de l’humanité.
Loin du vaisseau qui les a vu grandir, ces explorateurs doivent apprendre à cohabiter en terre hostile alors qu’ils découvrent qu’ils ne sont pas les seuls habitants de la planète bleue.
Un survival maîtrisé dans ses premières saisons, mais qui s’essouffle un peu au fil des épisodes. Pour les amateurs de productions adolescentes, The 100 est néanmoins une très jolie proposition.
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The OA
Prairie Johnson réapparaît après sept ans d’absence. Disparue subitement, l’enfant aveugle à l’époque ne l’est plus à son retour. Qu’a-t-il bien pu lui arriver ? C’est ce que le FBI va tenter de découvrir.
Servie par une somptueuse réalisation, la série de Brit Marling et Zal Bantmanglij brille de mille feux. Grâce à son étrangeté, la série captive. Un véritable ovni, qu’on a largement apprécié découvrir pendant deux saisons, avant que le voyage ne s’arrête subitement faute d’audience.
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Love, Death + Robots
Vous aimez l’animation ? Voici un petit bijou tout droit venu de la valise de Netflix. En collaboration avec Tim Miller, la plateforme accouche d’une anthologie inventive et éclectique. Dans les deux saisons, se côtoient des fables poétiques, des aventures épileptiques et des moments gores aux identités visuelles fortes et aux inspirations variées.
Un yaourt susceptible, des soldats lycanthropes et des monstres poubelles : tout ce beau monde est réuni pour une aventure en 18 court-métrages d’animation. Âmes sensibles s’abstenir.
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Cowboy Bebop
Avant d’être une série live-action sur Netflix, Cowboy Bebop est avant tout un anime culte des années 90. Tout droit sorti de l’imaginaire de Shin’ichirô Watanabe, la production s’est rapidement imposée comme une référence dans le genre, grâce à sa mise en scène soignée et sa tonalité mélancolique.
L’histoire suit les passagers du Bebop, en 2071, qui voyagent à travers le système solaire à la recherche de primes. Dans l’argot de l’époque, ces chasseurs sont appelés cowboys. Spike Spiegel, le chef de file, cache un lourd passé qui va se dévoiler au fil des épisodes.
On en a encore un peu pour vous…
- Perdus dans l’Espace
- The Silence Sea
- 3%
- Rick et Morty
- Black Mirror
- Dark
- Altered Carbon
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