NBA Live, une franchise phare du basket-ball vidéo-ludique que les gamers se doivent de connaà®tre. En bien ou en mal, certes, mais force est de constater que malgré ses détracteurs, la franchise continue de s’afficher chaque automne dans les étals des magasins. Parce que mine de rien, à§a fait quand même 10 ans et 4 générations de consoles différentes qu’EA Sports nous rend plus pauvres à période fixe, puisque la première apparition date de 1995 sur Super NES et la dernière nous arrive aujourd’hui sur XBOX 360. C’est bien entendu cette dernière que je compte éplucher avec vous aujourd’hui.
Plusieurs questions se posent : Qu’est que la « Next Gen Touch» apporte à la sauce ? Le public est-il encore bloqué sous une vitre ? Verra t’on enfin le panneau avec les écrans géants surplombant le stade ? Olivier Besnard dit-il toujours « Les amis toussent » au lieu de « les a mis tous » pour les lancers francs ?
Autant de questions qui, j’espère, trouveront réponse dans le test qui suit. Pour les plus pressés, on peut la faire bref : Du bon et du moins bon, non, oui, non. Voilà , merci au revoir. Pour les plus motivés d’entre vous, chaussez vos Air Force 180, enfilez votre short et suivez-moi, je vous emmène « In the paint »
Chez nous, y’a pas d’accueil.
Ce qui frappe d’entrée de jeu, c’est l’absence d’entrée de jeu justement. Je m’explique : sur X360, le menu de démarrage n’est pas figé. Après avoir appuyé sur Start, on se retrouve dans une sorte de hangar. Là , des panneaux à l’effigie des stars de la ligue disposés autour du terrain s’allument successivement, tout comme les limites ‘Tronesques’ du terrain puis un panier de basket sort du sol et s’emboà®te comme un Transformer pour prendre sa forme définitive. Derrière trà´ne un écran géant retransmettant ce qui se passe, mixé avec les logos des équipes en diaporama. Là , Dwayne Wade, du Miami Heat apparaà®t, et c’est parti. C’est la grande nouveauté : l’entraà®nement n’est plus un mode de jeu, c’est la page d’accueil du soft. On peut évidemment remplacer Wade par un autre joueur voire par son propre personnage. Quatre joueurs en simultané peuvent également y prendre part avec un tableau des scores pour compter les paniers réussis. En appuyant sur Start, le menu apparaà®t cette fois, permettant de sélectionner le mode de jeu que l’on souhaite, et ils ne sont pas super nombreux.
NBA Light ‘06
Autant le dire tout de suite, cette version pourtant techniquement plus poussée de NBA Live est tronquée (© Blix 😉 ) par rapport à la version ‘Previous Gen’. Exit donc les concours de dunks et de 3 points pourtant plutà´t réussis ainsi que la notion de My NBA Live qui donnait accès à des goodies (maillots, chaussures…) à débloquer. Mais l’absence la plus marquée est celle du mode Dynasty qui permettait de prendre la place d’un président de franchise pour mener son équipe à la victoire sur plusieurs saisons. Je ne peux expliquer cette absence complètement aberrante que par un manque de temps alloué aux développeurs. Ils ont du être sommés de livrer le jeu pour le lancement de la console aux U.S. et ont donc dû faire l’impasse sur les 3 modes précités. Entre autres.
Car en effet, l’abattage ne s’arrête pas là : une autre ‘feature’ absente sur X360 est le ‘Superstar Move’. En adjonction au Free style (utiliser le stick droit pour que le joueur exécute des tricks de folie), les Superstars Moves sont les mouvements signatures des meilleurs joueurs NBA, tels que les passes aveugles de Jason Kidd ou le mouvement poste bas de Shaquille O’Neal… Cette absence est réellement préjudiciable dans le sens o๠c’était le genre de fonction qui permettait de réellement différencier NBA Live 2005 du ’06.
Enfin, autre point manquant : les points forts des joueurs (marqueurs, dunkeur, shooter, défense, contreur) matérialisés par une icà´ne au pied des joueurs et qui permettait là encore de les identifier rapidement pour passer au type le plus compétent sans réfléchir 3 heures (en contre-attaque par exemple). Cette fonction était là depuis –au moins- NBA Live 2004 !
Alors évidemment, un féru de basket ne s’en servira pas et dans le cas d’une fin de match serrée ne ferait jamais shooter S. O’Neal à 3 points. Mais à§a permettait justement à des non initiés de savoir rapidement qui doit faire quoi. Là , à moins de connaà®tre son équipe par coeur, c’est dur lors d’un coast to coast bien rapide de passer au bon joueur au bon moment (d’autant que parfois, le pivot se prend pour un extérieur et campe à 3 points…)
Total Immersion
Ces points négatifs palissent un peu il est vrai lorsque l’on aborde LE point fort du jeu : le rendu graphique. C’est bien simple, je peux dire sans peine que c’est le plus beau jeu de basket jamais réalisé (encore heureux remarquez). Les joueurs vivent littéralement, ils transpirent, respirent, les maillots bougent avec les joueurs… C’est tout simplement fabuleux, et tout est fait pour renforcer l’immersion. Déjà , pendant le loading, on reste sur la salle d’entraà®nement pendant que les panneaux et l’écran géant affichent fièrement un « Salle en cours de construction » nous laissant libre de shooter, dunker etc… Ca change de l’écran fixe de chargement avec les conseils EA et la musique funky. Heureusement d’ailleurs parce que mine de rien, le chargement est quand même assez long (comptez environ une minute tout de même) Ensuite, le panneau lumineux surplombant le terrain apparaà®t sur l’écran géant, la caméra se dirige alors vers lui, arrive de plus en plus près jusqu’à le toucher et hop, on passe de l’autre cà´té avec les clameurs de la foule et l’ambiance ‘soir de match avec hot-dog et Budweiser’ propre aux sports américains. La caméra fait un survol de la salle en partant du panneau lumineux pour arriver au bord du terrain avec l’entrée des joueurs. Rien à dire, à§a en jette à donf’. Et la jouissance ludique est renforcée à la découverte d’une fonctionnalité vraiment bien pensée: les modifs de l’équipe à la volée (je ne sais pas si cette fonctionnalité est présente dans les versions PS2 et Xbox 0).
Désormais, tout se fait comme en vrai pendant les arrêts de jeu, après une sortie de balle, une faute ou un temps mort. En situation réelle, le coach n’a que peu de temps pour faire entrer un joueur à la place d’un autre, l’obligeant à constamment prévoir sa stratégie de match (duels défensifs etc…). Et à´ joie, c’est retranscrit à la perfection dans le jeu. Tout se fait via une icà´ne ronde représentant les quatre directions du pad cerclée par une graduation. Dès que le jeu s’arrête, l’icà´ne apparaà®t permettant de faire nos modifs et de les valider. Quand on approche de la fin du temps alloué (et il est court), le bouton au centre clignote en rouge, nous faisant comprendre que le jeu va bientà´t reprendre. Pour un temps mort, c’est le même principe sauf que l’on dispose d’un peu plus de temps.
Evidemment, écrit comme à§a dans un test, à§a à l’air de rien mais en situation, le stress est palpable et c’est vraiment appréciable. On se prend pour un DRH à gérer l’effectif, les fautes, la fatigue, les blessures… C’est d’ailleurs la première fois que j’utilise les temps mort pour autre chose que reprendre depuis le milieu de terrain en fin de match, tiens. ^_^
On peut donc passer tout le match sans appuyer une seule fois sur Pause ce qui évite de casser le rythme de la partie. C’est tout simple mais réellement immersif. D’autant que l’ambiance est là pour monter la pression.
Niveau Gameplay, pas de surprises, NBA Live on aime ou pas. Le rythme est soutenu, on est comme d’habitude à mi-chemin entre l’arcade et la simulation, mais je dirais que deux joueurs habitués peuvent poser le jeu. Contre un joueur débutant, c’est sûr, on assiste à des matchs du style U.S.A.-Angola avec un dunk toutes les 3 secondes et un rythme d’extraterrestre. Mais quand on active la fatigue et que les deux joueurs bétonnent la défense (en général c’est sur ce point que l’on fait la différence dans NBA Live) là , le match prend une tournure beaucoup plus réaliste, il faut juste prendre le temps de passer un peu derrière l’aspect clinquant du titre pour voir qu’il y’a une réelle profondeur derrière les licences et le bling-
Un jeu taillé à la H(D)
La question que tout le monde se pose : est-ce que la Haute Définition apporte quelque chose ? La réponse est Oui. Je la refais. La réponse est Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii!!! A la différence d’autres titres (qui à dit PGR 3 ?), la HD transcende littéralement le jeu. Le temps d’une soirée, je suis donc passé d’un banal écran 52cm standard à une image en 1080i sur un écran de 2,40m. Forcément, à§a fracasse tout. On se fatigue moins les yeux à essayer de déchiffrer les hiéroglyphes qui servent de police et la barre en haut de l’écran affichant les scores ainsi que les différentes stats des joueurs (en match et sur la saison) devient réellement utilisable. Pour résumer, sachez juste que le jeu déjà beau prend carrément une tournure de retransmission télévisée. Ajoutez à cela le support du Dolby Double-pump à carburation passive (que, suite à un souci technique, je n’ai pu tester) et vous êtes vraiment in the game comme ils disent chez EA Sports.
En conclusion, NBA Live ’06 présente par bien des aspects tout ce qu’un amateur averti peut demander à un jeu de basket. On pourra juste reprocher la mesquinerie habituelle d’EA Sports, habitués des sorties de jeux en kit qui pour le coup s’illustrent encore plus qu’habituellement : la moitié du jeu manque quand même à l’appel ce qui est d’autant plus visible que les autres versions estampillées ’06 n’ont pas été charcutées. Vous voulez une autre preuve de la sortie précipitée? Eric Besnard, pourtant pilier de la série en VF n’est pas présent au micro sur ce premier opus Next Gen. On a droit à Marv’ Albert et Steve Kerr pour des échanges plus « Oneagain ». Bien réalisés, certes, mais quand même. Ce qui en plus m’empêche de répondre à la dernière question posée en intro. Mais ne boudons pas notre plaisir, ces points s’évaporent dès qu’on commence à jouer. La preuve une fois de plus que la forme l’emporte définitivement sur le fond. Maigre consolation, on sait déjà quels seront les ajouts de la prochaine version.
Un grand merci à Loloboy pour m’avoir dégoûté à tout jamais de ma TV “normale” et pour m’avoir fait jouer en mono malgré la présence dans la pièce d’environ 5 ans de SMIC en matos Hi-Fi ^_^
NBA Live, une franchise phare du basket-ball vidéo-ludique que les gamers se doivent de connaà®tre. En bien ou en mal, certes, mais force est de constater que malgré ses détracteurs, la franchise continue de s’afficher chaque automne dans les étals des magasins. Parce que mine de rien, à§a fait quand même 10 ans et 4 générations de consoles différentes qu’EA Sports nous rend plus pauvres à période fixe, puisque la première apparition date de 1995 sur Super NES et la dernière nous arrive aujourd’hui sur XBOX 360. C’est bien entendu cette dernière que je compte éplucher avec vous aujourd’hui.
Plusieurs questions se posent : Qu’est que la « Next Gen Touch» apporte à la sauce ? Le public est-il encore bloqué sous une vitre ? Verra t’on enfin le panneau avec les écrans géants surplombant le stade ? Olivier Besnard dit-il toujours « Les amis toussent » au lieu de « les a mis tous » pour les lancers francs ?
Autant de questions qui, j’espère, trouveront réponse dans le test qui suit. Pour les plus pressés, on peut la faire bref : Du bon et du moins bon, non, oui, non. Voilà , merci au revoir. Pour les plus motivés d’entre vous, chaussez vos Air Force 180, enfilez votre short et suivez-moi, je vous emmène « In the paint »
Chez nous, y’a pas d’accueil.
Ce qui frappe d’entrée de jeu, c’est l’absence d’entrée de jeu justement. Je m’explique : sur X360, le menu de démarrage n’est pas figé. Après avoir appuyé sur Start, on se retrouve dans une sorte de hangar. Là , des panneaux à l’effigie des stars de la ligue disposés autour du terrain s’allument successivement, tout comme les limites ‘Tronesques’ du terrain puis un panier de basket sort du sol et s’emboà®te comme un Transformer pour prendre sa forme définitive. Derrière trà´ne un écran géant retransmettant ce qui se passe, mixé avec les logos des équipes en diaporama. Là , Dwayne Wade, du Miami Heat apparaà®t, et c’est parti. C’est la grande nouveauté : l’entraà®nement n’est plus un mode de jeu, c’est la page d’accueil du soft. On peut évidemment remplacer Wade par un autre joueur voire par son propre personnage. Quatre joueurs en simultané peuvent également y prendre part avec un tableau des scores pour compter les paniers réussis. En appuyant sur Start, le menu apparaà®t cette fois, permettant de sélectionner le mode de jeu que l’on souhaite, et ils ne sont pas super nombreux.
NBA Light ‘06
Autant le dire tout de suite, cette version pourtant techniquement plus poussée de NBA Live est tronquée (© Blix 😉 ) par rapport à la version ‘Previous Gen’. Exit donc les concours de dunks et de 3 points pourtant plutà´t réussis ainsi que la notion de My NBA Live qui donnait accès à des goodies (maillots, chaussures…) à débloquer. Mais l’absence la plus marquée est celle du mode Dynasty qui permettait de prendre la place d’un président de franchise pour mener son équipe à la victoire sur plusieurs saisons. Je ne peux expliquer cette absence complètement aberrante que par un manque de temps alloué aux développeurs. Ils ont du être sommés de livrer le jeu pour le lancement de la console aux U.S. et ont donc dû faire l’impasse sur les 3 modes précités. Entre autres.
Car en effet, l’abattage ne s’arrête pas là : une autre ‘feature’ absente sur X360 est le ‘Superstar Move’. En adjonction au Free style (utiliser le stick droit pour que le joueur exécute des tricks de folie), les Superstars Moves sont les mouvements signatures des meilleurs joueurs NBA, tels que les passes aveugles de Jason Kidd ou le mouvement poste bas de Shaquille O’Neal… Cette absence est réellement préjudiciable dans le sens o๠c’était le genre de fonction qui permettait de réellement différencier NBA Live 2005 du ’06.
Enfin, autre point manquant : les points forts des joueurs (marqueurs, dunkeur, shooter, défense, contreur) matérialisés par une icà´ne au pied des joueurs et qui permettait là encore de les identifier rapidement pour passer au type le plus compétent sans réfléchir 3 heures (en contre-attaque par exemple). Cette fonction était là depuis –au moins- NBA Live 2004 !
Alors évidemment, un féru de basket ne s’en servira pas et dans le cas d’une fin de match serrée ne ferait jamais shooter S. O’Neal à 3 points. Mais à§a permettait justement à des non initiés de savoir rapidement qui doit faire quoi. Là , à moins de connaà®tre son équipe par coeur, c’est dur lors d’un coast to coast bien rapide de passer au bon joueur au bon moment (d’autant que parfois, le pivot se prend pour un extérieur et campe à 3 points…)
Total Immersion
Ces points négatifs palissent un peu il est vrai lorsque l’on aborde LE point fort du jeu : le rendu graphique. C’est bien simple, je peux dire sans peine que c’est le plus beau jeu de basket jamais réalisé (encore heureux remarquez). Les joueurs vivent littéralement, ils transpirent, respirent, les maillots bougent avec les joueurs… C’est tout simplement fabuleux, et tout est fait pour renforcer l’immersion. Déjà , pendant le loading, on reste sur la salle d’entraà®nement pendant que les panneaux et l’écran géant affichent fièrement un « Salle en cours de construction » nous laissant libre de shooter, dunker etc… Ca change de l’écran fixe de chargement avec les conseils EA et la musique funky. Heureusement d’ailleurs parce que mine de rien, le chargement est quand même assez long (comptez environ une minute tout de même) Ensuite, le panneau lumineux surplombant le terrain apparaà®t sur l’écran géant, la caméra se dirige alors vers lui, arrive de plus en plus près jusqu’à le toucher et hop, on passe de l’autre cà´té avec les clameurs de la foule et l’ambiance ‘soir de match avec hot-dog et Budweiser’ propre aux sports américains. La caméra fait un survol de la salle en partant du panneau lumineux pour arriver au bord du terrain avec l’entrée des joueurs. Rien à dire, à§a en jette à donf’. Et la jouissance ludique est renforcée à la découverte d’une fonctionnalité vraiment bien pensée: les modifs de l’équipe à la volée (je ne sais pas si cette fonctionnalité est présente dans les versions PS2 et Xbox 0).
Désormais, tout se fait comme en vrai pendant les arrêts de jeu, après une sortie de balle, une faute ou un temps mort. En situation réelle, le coach n’a que peu de temps pour faire entrer un joueur à la place d’un autre, l’obligeant à constamment prévoir sa stratégie de match (duels défensifs etc…). Et à´ joie, c’est retranscrit à la perfection dans le jeu. Tout se fait via une icà´ne ronde représentant les quatre directions du pad cerclée par une graduation. Dès que le jeu s’arrête, l’icà´ne apparaà®t permettant de faire nos modifs et de les valider. Quand on approche de la fin du temps alloué (et il est court), le bouton au centre clignote en rouge, nous faisant comprendre que le jeu va bientà´t reprendre. Pour un temps mort, c’est le même principe sauf que l’on dispose d’un peu plus de temps.
Evidemment, écrit comme à§a dans un test, à§a à l’air de rien mais en situation, le stress est palpable et c’est vraiment appréciable. On se prend pour un DRH à gérer l’effectif, les fautes, la fatigue, les blessures… C’est d’ailleurs la première fois que j’utilise les temps mort pour autre chose que reprendre depuis le milieu de terrain en fin de match, tiens. ^_^
On peut donc passer tout le match sans appuyer une seule fois sur Pause ce qui évite de casser le rythme de la partie. C’est tout simple mais réellement immersif. D’autant que l’ambiance est là pour monter la pression.
Niveau Gameplay, pas de surprises, NBA Live on aime ou pas. Le rythme est soutenu, on est comme d’habitude à mi-chemin entre l’arcade et la simulation, mais je dirais que deux joueurs habitués peuvent poser le jeu. Contre un joueur débutant, c’est sûr, on assiste à des matchs du style U.S.A.-Angola avec un dunk toutes les 3 secondes et un rythme d’extraterrestre. Mais quand on active la fatigue et que les deux joueurs bétonnent la défense (en général c’est sur ce point que l’on fait la différence dans NBA Live) là , le match prend une tournure beaucoup plus réaliste, il faut juste prendre le temps de passer un peu derrière l’aspect clinquant du titre pour voir qu’il y’a une réelle profondeur derrière les licences et le bling-
Un jeu taillé à la H(D)
La question que tout le monde se pose : est-ce que la Haute Définition apporte quelque chose ? La réponse est Oui. Je la refais. La réponse est Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii!!! A la différence d’autres titres (qui à dit PGR 3 ?), la HD transcende littéralement le jeu. Le temps d’une soirée, je suis donc passé d’un banal écran 52cm standard à une image en 1080i sur un écran de 2,40m. Forcément, à§a fracasse tout. On se fatigue moins les yeux à essayer de déchiffrer les hiéroglyphes qui servent de police et la barre en haut de l’écran affichant les scores ainsi que les différentes stats des joueurs (en match et sur la saison) devient réellement utilisable. Pour résumer, sachez juste que le jeu déjà beau prend carrément une tournure de retransmission télévisée. Ajoutez à cela le support du Dolby Double-pump à carburation passive (que, suite à un souci technique, je n’ai pu tester) et vous êtes vraiment in the game comme ils disent chez EA Sports.
En conclusion, NBA Live ’06 présente par bien des aspects tout ce qu’un amateur averti peut demander à un jeu de basket. On pourra juste reprocher la mesquinerie habituelle d’EA Sports, habitués des sorties de jeux en kit qui pour le coup s’illustrent encore plus qu’habituellement : la moitié du jeu manque quand même à l’appel ce qui est d’autant plus visible que les autres versions estampillées ’06 n’ont pas été charcutées. Vous voulez une autre preuve de la sortie précipitée? Eric Besnard, pourtant pilier de la série en VF n’est pas présent au micro sur ce premier opus Next Gen. On a droit à Marv’ Albert et Steve Kerr pour des échanges plus « Oneagain ». Bien réalisés, certes, mais quand même. Ce qui en plus m’empêche de répondre à la dernière question posée en intro. Mais ne boudons pas notre plaisir, ces points s’évaporent dès qu’on commence à jouer. La preuve une fois de plus que la forme l’emporte définitivement sur le fond. Maigre consolation, on sait déjà quels seront les ajouts de la prochaine version.
Un grand merci à Loloboy pour m’avoir dégoûté à tout jamais de ma TV “normale” et pour m’avoir fait jouer en mono malgré la présence dans la pièce d’environ 5 ans de SMIC en matos Hi-Fi ^_^
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