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[La sélection de la rédaction] Les 10 films et séries à voir en décembre sur Netflix

Décembre a débuté, et le froid est tombé dans l’hexagone. Ça tombe bien, ou vous dit quoi regarder sur Netflix pendant que vous serez au chaud…

Décembre a débuté, et le froid est tombé dans l’hexagone. Ça tombe bien, ou vous dit quoi regarder sur Netflix pendant que vous serez au chaud sous la couverture.

Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, et une partie d’entre vous saisira peut-être l’occasion pour prendre quelques vacances durant cet hiver qui s’annonce rude. Comme tous les mois, Netflix vient de rajouter des films et des séries pour vous occuper durant vos temps libres. Si la série allemande Dark semble tout droit marcher sur les pas de Stranger Things, la deuxième saison de The Crown se penchera elle sur la crise du canal de Suez. Mais les cinéphiles pourront toujours se reporter sur quelques-uns des longs-métrages suivants.

Action, drame, comédie… Notre sélection devrait convenir au plus nombreux, tout en étant de qualité !

[nextpage title=”Des films…”]

Gladiator

Sorti en 2000, Gladiator marque le dernier grand sursaut du péplum américain. Immense succès commercial, ce long-métrage a permis à Ridley Scott de prouver que le genre, anciennement porté par des œuvres comme Ben-Hur ou Cléopâtre, pouvait encore faire déplacer les foules.

Basé sur une fiction, il emprunte malgré tout les identités de personnages historiques comme l’empereur Marc Aurèle et son fils Commode, brillamment interprété par Joaquin Phoenix. Il marque aussi l’apogée de la carrière de Russell Crow, qui obtiendra d’ailleurs l’oscar du meilleur acteur.

En proposant un univers moins fantasmé que les superproductions plus anciennes, sans rogner sur le grand spectacle, Gladiator fait mouche et plonge littéralement les spectateurs dans l’arène.

Ocean’s Eleven

Remake de L’inconnu de Las Vegas (1960) où figurait le « Rat Pack » de Frank Sinatra, Dean Martin et Sammy Davis Jr., Ocean’s Eleven fut un des grands succès de 2002. Doté d’un casting quatre étoiles, réunissant George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon ou encore Julia Roberts, le film de Soderbergh s’apprécie comme un joli plaisir coupable. Afin de cambrioler les trois plus prestigieux casinos de Las Vegas d’un seul coup, Danny Ocean met sur pied une bande de spécialistes du vol. Mais rien ne va vraiment se passer comme prévu.

Malgré de sacrées facilités de scénario, le rythme du récit et la malice des acteurs l’emportent sur des situations rocambolesques. C’est du grand (et du bon) divertissement hollywoodien.

American Beauty

Porté par un casting de haut vol, American Beauty aura remporté cinq Oscars tout en marquant durablement les années 2000. Ce drame feutré au coeur de l’Amérique bourgeoise se révèle être un bijou d’ingéniosité. Lester Burnham (Kevin Spacey) a tout pour être heureux… en apparence. En vérité, il ne supporte plus sa femme tyrannique (Anette Bening) et n’arrive pas à se rapprocher de sa fille.

Après avoir quitté (avec panache) son travail qu’il déteste, il va méthodiquement détruire tout ce qui faisait de lui un « honnête père de famille ». La prestation phénoménale de Spacey joue pour beaucoup dans la réussite de ce film, qui en dit beaucoup sur le prototype de la famille nucléaire américaine. Attention, film culte.

The Big Lebowski

Après avoir conquis le public avec l’excellent Fargo, les frères Cohen enfoncent le clou grâce à une des comédies les plus mémorables de la fin des années 90. L’occasion de découvrir une équipe de loosers magnifiques, menée par Jeff Lebowski, que tout le monde appelle « The Dude ».

Comme souvent avec les deux réalisateurs, le récit s’articule autour d’un scénario totalement absurde qui se laisse pourtant suivre sans problèmes. Alors qu’il a longtemps joué le bellâtre durant sa carrière, Jeff Bridges colle parfaitement au rôle de ce paresseux fan de bowling, dont la principale occupation est de boire des verres. Mais quand il est confondu avec le millionnaire Jeff Lebowski, sa vie prend un tournant bien différent… Stupide et génial.

[nextpage title=”Toujours des films…”]

Inglourious Basterds

Quentin Tarantino aura mis dix ans pour accoucher d’Inglourious Basterds, débarqué dans les salles obscures en 2009. Multi-primé et Oscarisé, porté par un casting XXL (Brad Pitt, Mélanie Laurent, Michael Fassbender, Diane Kruger ou encore Christoph Waltz, dont la superbe prestation lui aura valu le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes l’année de la sortie), Inglourious Basterds compte tout ce qui fait un bon Tarantino : des dialogues soignés et percutants, une mise en scène de haute facture, une tonne de clins d’œil au cinéma et un sous-texte riche (sur le langage, notamment).

Situé pendant une Seconde Guerre mondiale uchronique, Inglourious Basterds raconte les vengeances d’une jeune juive qui a vu sa famille assassinée par les nazis, et celle d’un commando de soldats juifs, connu sous le nom des « Batards », qui s’est donné pour mission d’éliminer le plus de ces nazis possible. Indispensable !

Jarhead

Après avoir brisé le vernis de la famille américaine ordinaire dans le multi-primé American Beauty (également disponible sur la plateforme américaine), c’est à l’absurdité de la guerre que s’est attaqué Sam Mendès avec Jarhead.

Alors que nombre de films de guerre soulignent l’héroïsme de ses acteurs, le réalisateur britannique a lui choisi de nous montrer une autre facette de ses protagonistes. Jarhead est une plongée dans le quotidien d’un groupe de soldats américains en pleine Guerre du Golfe, rongé par l’attente et le doute.

Une vision iconoclaste qui tire ses racines dans les mémoires d’un ancien marine et portées à l’écran à merveille par Jake Gyllenhaal en guise de tête d’affiche. Récit de guerre bigarré qui mélange humour et absurdité, Jarhead est un long-métrage qui appuie là où ça fait mal.

Les Simpsons, le film

La famille la plus connue d’Amérique a elle aussi eu droit à son film. Et s’il a fallu attendre particulièrement longtemps pour le voir sortir, l’attente aura valu le coup. Plus qu’un simple épisode d’une heure et demi, le long-métrage prend son temps pour tisser une histoire aux forts relents écologiques.

Alors qu’Homer pollue (plus ou moins) accidentellement le lac de Springfield, il devient la cible d’une agence de protection de l’environnement qui décide de mettre la ville en quarantaine. Enfermés sous un gigantesque dôme, les habitants de Springfield sont bien décidés à trouver le coupable. Les Simpsons n’ont pas d’autres choix que de s’enfuir en Alaska.

Si le grand guignol est bien sûr présent sur tous les plans (une chaleureuse pensée à Spider-Cochon), le film arrive à conserver l’aspect subversif tant apprécié des fans, qui rend le show adapté aux enfants et à leurs parents. Les hurluberlus de Matt Groening étaient attendus au tournant, mais ils ont répondu à l’appel de fort belle manière.

La course au jouet

Jamie ne veut qu’un seul jouet pour Noël : le Turbo Man. Problème pour son papa, un homme d’affaires qui n’accorde que peu de temps à sa famille, il a complètement oublié d’aller en acheter un. Quelques heures avant le réveillon de Noël, il décide donc de se rendre en ville afin de se procurer un fameux Turbo Man, sans penser un seul instant qu’une course contre la montre l’attend pour trouver le cadeau idéal à son petit garçon.

S’il ne s’agit pas, loin de là, du film le plus mémorable d’Arnold Schwarzenegger, il s’agit certainement de celui qui colle le mieux aux fêtes de fin d’année. Bien que le long-métrage réalisé par Brian Levant a mal vieilli, il nous fait toujours rire. Et puis, quel plaisir de retrouver l’interprète de Terminator dans un rôle à contre-courant qui a révélé une autre de ses facettes.

[nextpage title=”… Mais aussi des séries”]

Dark – Saison 1

Souvent comparé à Stranger Things, en raison de sa dimension fantastique et d’un scénario basé sur la disparition d’enfants, Dark possède pourtant son identité propre. Cette série allemande, elle aussi produite par Netflix se veut plus sombre, plus adulte, plus cryptique.

Dans la petite ville de Winden, perdue en pleine forêt et proche d’une centrale nucléaire, plusieurs enfants ont mystérieusement disparu, et ce à des périodes différentes. Alors que l’enquête semble piétiner, elle fait ressortir les liens troubles qui unissent les habitants. Une série qui joue autant sur la chronologie que sur les apparences, pour livrer un conte complexe aussi inquiétant qu’intrigant.

The Crown – Saison 2

Aujourd’hui, Netflix vous propose de replonger au coeur de la monarchie britannique moderne, et d’être une fois encore spectateur du (long) règne d’Élisabeth II avec la sortie de la deuxième saison de The Crown.

En plus de devoir composer avec les besoins d’indépendance du Prince Philip et de la princesse Margaret, la Reine d’Angleterre, incarnée par Claire Foy (très juste dans son interprétation), doit faire face à une Grande-Bretagne en pleine mutation. Une saison qui se penche notamment sur la crise du canal de Suez et les tensions politiques qu’a amenées le mandat du Premier ministre Harold Macmillan.

The Crown saison 1 est déjà disponible en dvd ou Blu-ray chez Sony Pictures Home Entertainment.

Bonus : Black Mirror – Saison 4

La date de mise en ligne a été annoncée cette semaine, la série créée par Charlie Booker reviendra le 29 décembre pour six épisodes. Voici la dernière bande-annonce.

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