Science fiction, drame ou comédie, cette décennie aura été riche en productions cinématographiques. Marquées par l’arrivée de grande saga, les années 2010 ont bouleversé le 7e art. Certaines franchises faisaient leur grand retour, tandis que d’autres émergeaient.
Inception, la fabrique à rêves de Nolan
Christopher Nolan n’a plus rien à prouver et son long-métrage est la parfaite alliance entre une univers visuel léché et un scénario palpitant. Le casting n’est pas en reste, puisque Leonardo DiCaprio campe ici l’un des rôles les plus marquant de sa carrière. Ellen Page fait aussi une prestation remarquable, comme Joseph Gordon Levitt, décidément excellent sous la direction de Nolan.
Okja, Netflix sur la croisette
Premier film Netflix à avoir été diffusé à Cannes, Okja a fait beaucoup de bruit à sa sortie. Cette fresque écologique a marqué l’industrie cinématographique et marque l’arrivée de Netflix dans le 7e art.
La Reine des Neiges atteint les sommets du box-office
Quand on parle de carton au box-office, on ne peut pas passer à côté de la Reine des Neiges. Le dessin animé Disney enregistre des records et propulse Anna et Elsa au Panthéon des princesses ayant vendu le plus de produit dérivés. Le film sonne comme un retour aux sources pour les studios, qui avait choisi de nous transporter dans un nouvel univers féerique. La bande-sonore aura marqué les esprits (des parents notamment…).
Get Out réinvente l’horreur
Jordan Peele réinvente le cinéma d’horreur dans cette satire de notre société. Le réalisateur maîtrise son sujet et utilise l’humour pour dénoncer le racisme ordinaire. Grinçant et inventif, Get Out est sans aucun doute le film d’horreur de la décennie.
https://www.youtube.com/watch?v=tygbmB7TrsA
Joker, “put on a happy face”
Heath Ledger aura marqué les années 2000 avec son interprétation du Clown Prince du Crime et Joaquin Phoenix est son digne héritier. Le film de Todd Phillips souligne parfaitement la folie de l’adversaire de Batman, et réussit avec brio à réécrire le DCEU. Plus que la naissance d’un anti-héros, Joker dépeint la nécrose d’une société, où l’incarnation du mal est portée aux nues.
The Grand Budapest Hotel, le film aux cinq étoiles
Wes Anderson signe son chef oeuvre de la décennie. Encore une fois, le réalisateur nous prouve qu’il maîtrise aussi bien le cadrage, que la mise en scène. Loufoque et hilarant, le film est porté par un casting cinq étoiles. Les décors, la photographie rien n’échappe à l’œil averti d’Anderson. Ralph Fiennes est somptueux dans le rôle du maître d’hôtel, un brin gérontophile.
Once Upon a Time in Hollywood, l’âge d’or de Tarantino
Pour son neuvième film, Tarantino décide de rendre un hommage au cinéma des années 70. Film dans le film, le long-métrage nous plonge dans les chroniques d’une star de la télévision, qui rêve du grand-écran. Plus sage que le reste de la filmographie, Once Upon a Time in Hollywood sonne comme le long-métrage de la maturité pour Tarantino.
Interstellar vers l’infini et au-delà
Nolan est passé maître dans l’art d’offrir du spectacle. Dans son odyssée, le réalisateur explore le temps et l’espace. Porté par un casting de haute voltige, Interstellar est sans conteste, l’un des films qui aura marqué une génération. Nolan s’inspire des plus grands, comme Kubrick avec 2001 : l’Odyssée de l’espace.
Parasite, la critique sociale de Bong Joon Ho
Le réalisateur de SnowPiercer revient avec un thriller grinçant. Le sens de la mise en scène de Bong Joon Ho souligne avec brio la critique sociale qui s’engage dans le long-métrage. Le film a d’ailleurs décroché la palme d’or à Cannes.
Star Wars 7, retour de l’enfant prodige
Faire vivre une nouvelle saga Star Wars sans Georges Lucas, c’était un pari osé pour Disney. Pour mener à bien son projet, la firme confie l’épisode VII à J.J. Abrams, qui livrera un long-métrage fidèle à l’univers. Le film est un hommage au travail de Lucas et permettra aux plus jeunes de découvrir les Skywalker et leurs aventures.
Avengers Endgame, “snap” de fin
Pour conclure la saga de l’Infini, Disney et Marvel ont déployé toute leur force de frappe. Véritable ode aux fans, Endgame a marqué un tournant dans l’épopée du MCU. La réunion de super-héros est jouissive, et pour les aficionados, c’est une vraie partie de plaisir. On regrettera seulement les petits raccourcis scénaristiques, rapidement effacés par la nostalgie d’un chapitre qui se ferme.
Spider-Man : New Generation, nouvelle toile pour l’homme araignée
Adapter une nouvelle fois les aventures de Peter Parker était un pari risqué pour Columbia Picture, qui prend le contre-pied des autres films du genre. En suivant les aventures de Miles Morales, Spider-Man : New Generation sonne comme un vent de fraîcheur. Le film d’animation a été salué pour sa beauté esthétique et son scénario. Oscarisé dans la catégorie meilleur film d’animation, il obtiendra aussi un Golden Globes en 2019.
Birdman, l’envol de Michael Keaton
Alejandro Gonzàlez Iñárritu nous plonge dans les tribulations d’un acteur à la gloire passée. Le film tourné en plusieurs plan-séquences est une prouesse technique, mais aussi scénaristique. Michael Keaton, qui incarnait Batman pour Burton, se glisse une nouvelle fois dans la peau d’un super-héros et ajoute au long-métrage une dimension méta.
John Wick, un film qui a du chien
Ce long-métrage est la référence, pour qui aime les films d’action. Keanu Reeves opère un retour en force dans le rôle d’un ancien tueur à gage et devient une légende, comme Bruce Willis avant lui. Les années 80 auront été marqués par Die Hard, les années 2010 ont désormais John Wick.
Le Loup de Wall Street, le son de l’argent
Martin Scorsese signe encore un chef d’œuvre du 7e art. Le cinéaste n’a plus rien à prouver et ne s’encombre plus de préambule. Cette sublime relecture des Affranchis est outrancière, jouissive et mémorable. Plusieurs scènes entrent au classement des moments cinématographiques les plus importants.
Difficile de résumer une décennie cinématographique, surtout quand elle a été aussi riche. S’ils ne font pas parti de notre sélection, certains films méritent aussi d’être cités. On pense notamment à Scorsese et son Shutter Island, ou encore Damien Chazelle et son La La land. Room avec Brie Larson, The Artist ou la fin de la saga Harry Potter auront aussi marqué les années 2010. Ne reste plus qu’à découvrir ce que les salles obscures nous réservent pour les années 2020.
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“ Le film de Todd Phillips souligne parfaitement la folie de l’adversaire de Batman… “
Ça ne peut pas être LE JOKER! car il a plus au moins 30 ans voire plus et que Bruce Wayne n’a que 8 ans quand ses parents se font assassiner, il ne deviendra Batman qu’aux alentours de la trentaine ( dans la série Gotham Bruce a entre 16 et 18 ans quand il quitte Gotham et revient 10 ans plus tard) d’autres sources le rapproche plus de ces 30 ans.
De même que de dire que le Joker serait qu’un pâle imitateur pour faire correspondre les âges et vraiment un manque de respect à ce super-vilain!
J’ai vraiment kiffé le film, juste dommage que ce n’est pas le futur adversaire de la chauve-souris et que DC laissent n’importe “ qui “ réécrire un personnage historique.
PS: On est sur le journal du Geek et il y a même pas eu un article débat là-dessus, triste… Nous mettre de la pub Amazon et autres des champions… reste plus que le nom…
Il y a pas mal de théories intéressantes à ce sujet. Et c’est ça qui est fascinant.
Entre la théorie que tout ou partie serait fantasmé et se passerait dans l’imaginaire de Fleck ; Celle où Fleck ne serait qu’un Joker d’inspiration pour le véritable Joker (celui vs Batman) où l’élève aurait dépassé le maître ; Ou ma préféré, c’est à dire que les événements se seraient véritablement passés mais Fleck était bien plus jeune, cependant nous revoyons les événements au moment où il les raconte, au travers de ses yeux, et donc de l’âge qu’il a au moment où il les raconte (d’où la différence d’âge, il aurait moins de 20 ans mais plus de 40 au moment où il nous conte son histoire)
Effectivement ce sont de belles théories, mais dans la série Gotham, le Joker a environ le même âge que Bruce.
Dommage que DC fait “ n’importe quoi “ avec les transitions de temps et s’il suffit juste d’avoir un nom et des moyenspour réécrire l’histoire, on n’est pas dans la M.
Oui c’est comme dans les comics en fait , n’importe quel auteur peut inventer sa version de l’histoire et c’est cool , on ne parle pas de faits historiques heureusement !
Le narrateur c’est le Joker lui-même , pas vraiment une source fiable 🙂
intéressant mais vous avez un an d’avance, les décennies vont du 01/01/xxx1 au 31/12/xxx0, autrement dit pour la décennie en cours: 01/01/2011 au 31/12/2020
c’est sujet à discussion.
La première année était-ce l’année 1 ou l’année 0 ?
On ne sait pas trop, et les deux versions sont défendables
(le même sujet a été discuté avec le début du nouveau siècle 2000 ou 2001?)
l’année 0 n’existe pas, on passe de l’an -1 à l’an 1
C’est étonnant qu’il y ait autant de film de 2019. A croire que c’est le dernier qui parle qui a raison. Intouchables, shutter island, Mad Max 4 …
Pour Birdman, vous oubliez le nom de famille du réalisateur : INARRITU.
top 15 des films Geek car bon il a des film meilleur qu’on peu facilement mettre par exemple: Lion, intouchables , Tu ne tueras point, Le Majordome, Citizenfour, Le Vent de la liberté, Conjuring : Les dossiers Warren, Ip Man, American Sniper, etc
On aurait pu aussi y trouver :
Arrival
Blade Runner 2049
Chronicle
Creed
Django unchained
Dragons
Drive
Edge of tomorrow
Ex Machina
Gravity
Harry Potter et les reliques de la mort
Her
La La Land
Les Gardiens de la galaxie
Logan
Looper
Mad Max : Fury Road (comment avez-vous pu l’oublier celui-là ???)
Skyfall
The Social Network
True Grit
Whiplash
Autant c’est grave d’avoir oublié Mad Max autant Gravity n’aurait rien à faire dans cette liste. Je suis bon public mais c’est quand même une daube extrême.
Que ce soit sur Metacritic, Rotten tomatoes, senscritique ou Allocine, les critiques sont unanimes : c’est un (très) bon film.
Vous pouvez ne pas l’avoir aimé mais que vous le vouliez ou non, ce film est une révolution sur les plans visuel et sonore.
Peut-être ne l’avez-vous pas vu dans de bonnes conditions ? Il faut idéalement l’avoir vu au ciné en 3D.
“révolution sur les plans visuel et sonore” rien que çà. Et un film dont l’idéal serait de le voir en 3D hem hem c’est un peu contradictoire
En quoi est-ce contradictoire ?
Avant de me répondre, je vous invite d’abord à aller voir le test du bluray sur le site hdnumerique. Ils expliquent bien mieux que moi les prouesses réalisées par ce film (notamment en 3D)
Et pourtant si, je l’ai vu au cinéma et en 3D. Et même ça, ça n’a pas suffi à effacer un scénario complètement incohérent et aux fraises. Interstellar, qui est sorti qu’un an après, n’a d’un point de vue visuel et sonore rien à envier à Gravity, et peut quant à lui se targuer de proposer un scénario extraordinaire. Cela dit effectivement en 2013 il y avait longtemps qu’il n’y avait pas eu de grand film dans l’espace, ce qui peut expliquer l’engouement (en plus d’un marketing assez omniprésent), mais j’aurais été bien curieux de voir les critiques si Gravity était sorti après Interstellar.
Tout à fait d’accord..! t’enlèves la beauté photographique de ce film, il y a plus rien ! Un vide sidéral !
M’ouais Mad Max est beau mais de là à dire que c’est l’un des meilleurs de la décennie …. par contre Gravity m’a effectivement gavé grave. La pauvre, il lui arrive ***** sur ***** faut vraiment pas qu’elle joue au lotto. Comme Leonardo dans The Revenant. Ok ça va, on a compris qu’ils en chient à mort. C’est quoi le message/morale/thème ? Karma is a bitch ? La vie c’est de la ***** ? y’a pas de fatalité ? faut s’accrocher y’a de l’espoir ? etc…
Ça parle de la place d’une femme cantonnée au rôle de mère dans une société patriarcale. Suite à la perte de son enfant, cette femme s’isole. Les épreuves qu’elle va devoir surmonter afin de se transformer et de “renaître” sont avant tout des épreuves intérieures. Ça vous parait peut-être tiré par les cheveux mais revoyez le film et vous verrez que ce sous-texte est limpide.
Pour moi dans ta liste j’aurais retenu :
La la land, django, les gardiens de la galaxie et éventuellement mad max….
Tu vois ? Les goûts et les couleurs hein….
Mettre Star Wars 7 dans la liste a fait perdre toute crédibilité à cette dernière
Très bonne remarque
Non très mauvaise …. “marquer” , il n’y a pas de jugement de valeur …. Rien que la bande annonce de ce film a fait pêter des records.
La la Land, sil ne doit en rester qu’un pour moi ce serait celui là
The Social Network? Under the Skin? Ex Machina? Mad Max Fury Road (Comme tant d’autres l’ont déjà dit)? Réalité? L’île aux Chiens? Premier Contact? Et j’en oublie…. Je regrette que ce classement fasse la part belle à un Star Wars 7 raté et qui a déclenché une nouvelle trilogie foireuse (et ce sans même le souligner dans le texte, alors que si il y a bien un truc qui a marqué la décennie dans ce film, c’est son foirage intégral et les lourdes conséquences sur ses suites….), au profit ne serait-ce que d’un seul des films cités plus hauts. Ceci dit certains des films que vous mentionnez ont tout à fait mérité leur place.
Il me semble impensable également d’aborder le sujet cinéma de cette décennie sans analyser son lent déclin, synchronisé à l’arrivée de superséries TV dont le soin apporté et le budget n’ont rien à envier au cinéma, ou encore l’arrivée de Netflix dans nos habitudes de consommation.