Cela fait maintenant une semaine qu’Ariel patauge à nouveau dans nos salles de cinéma. Depuis quelques années maintenant, la firme aux grandes oreilles prend goût à restaurer ses classiques au travers d’adaptations en prise de vues réelles. Ces longs-métrages live action ont pour lourde mission de faire honneur à des œuvres depuis longtemps hissées au rang de films cultes.
Pas toujours évident donc pour les studios de satisfaire les envies de chacun. Entre réinvention et respect de l’original, le cahier de charges de ces productions peine à convaincre l’ensemble du public. Suivant quelques échecs sur Disney+, les craintes perdurent. Pourtant, voici que La Petite Sirène espère nous faire oublier les erreurs du passé.
Une chose est sûre : cette nouvelle version du film de 1989 s’impose comme l’une des meilleures productions live du studio. Même si celle-ci souffre encore de quelques défauts habituels, les bonnes idées sont là et la firme de Mickey avance dans la bonne direction. Fières du travail accompli, les équipes du film nous ont confié quelques secrets de production.
Sous l’océan, mais pas vraiment
Développer cette version de La Petite Sirène s’est imposé comme un véritable challenge. Dans sa quête pour son indépendance et la découverte du monde humain, la jeune Ariel s’aventure dans de nombreux environnements. Des fonds marins à la terre ferme, on imagine facilement qu’un tel tournage s’annonce complexe.
Comment Halle Bailey, Melissa McCarthy, Javier Bardem et toute la clique ont-ils pu jouer leurs rôles en étant submergés ? Tout simplement parce qu’ils ne l’étaient pas. À l’exception des scènes en surface, les fonds marins sont entièrement artificiels. Pourtant, les mouvements des acteurs génèrent une illusion presque parfaite. Pour en arriver à un tel résultat, les techniques de tournage étaient pour le moins sportives, nous explique le réalisateur Rob Marshall.
“Notre mantra tout au long de notre travail sur ce film était de ne pas en faire un exercice technique, de ne pas laisser les gens voir la quantité de travail qu’il a fallu pour que tout soit fluide, parce qu’on devait avoir l’impression que c’est tout simplement naturel.” Seulement, simuler des mouvements aquatiques dans un environnement classique demande des machines et des équipements toujours plus avancés : “Nous mettions nos acteurs sur tous ces équipements différents pour qu’ils puissent se déplacer dans l’eau“ ajoute-t-il.
Ces conditions de tournage n’étaient pas évidentes, mais cela n’a pas empêché les acteurs de donner le maximum : “Dieu merci, nous avions une troupe d’acteurs qui étaient si investis, si intrépides, ils étaient en l’air pendant une grande partie du film, comme s’ils nageaient, et c’était très inconfortable, très physique, exigeant. Parfois, je disais littéralement action, nous filmions une phrase, peut-être deux, puis nous coupions pour les mettre sur un autre appareil, une autre plate-forme.”
Réinvention et hommage
Sans compter sur les prouesses techniques, La Petite Sirène s’impose également comme un véritable hommage à l’œuvre d’origine. Alan Menken, compositeur de légende chez Disney, apportait à nouveau son expertise pour rendre cette nouvelle bande-son tout aussi mémorable. Les chansons du film original sont le fruit de la collaboration entre Menken et Howard Ashman. Malheureusement, le second perdait son combat contre le Sida en 1991.
L’empreinte de Ashman reste forte pour le compositeur, visiblement encore marqué par la perte de son ami. “L’impact qu’Howard a sur moi est incroyablement solennel. Hier soir, nous avons eu l’avant-première, ici à Londres. J’ai dû prendre des mouchoirs pour essuyer mes larmes. C’est en partie à cause de l’histoire. Mais c’est surtout pour Howard. J’ai l’impression que Howard fait partie de tout ce que j’ai écrit depuis. J’ai l’impression qu’il est autour de moi.”
Cependant, Alan Menken pouvait compter sur le soutien de Lin-Manuel Miranda, le nouvel auteur-compositeur en vogue chez la firme aux grandes oreilles. “Il y a une nouvelle génération en chemin, une génération portée par des artistes comme Lin-Manuel Miranda ou Bobby Lopez. Je me sens proche d’eux et ils portent désormais le flambeau“ explique Menken.
Il n’hésite pas non plus à ajouter que les comédies musicales ont un bel avenir au cinéma et sur scène. “J’ai l’impression qu’il y a une soif de comédies musicales. Lorsque La Petite Sirène est sorti pour la première fois, tout le monde a été choqué de voir à quel point les gens étaient avides de ce genre de production. Le genre s’est essoufflé mais les producteurs reprennent de plus belle et le monde va à nouveau développer une grande soif de ce genre de spectacle“.
Si l’aspect musical est parfaitement maîtrisé chez Disney, le studio devra fournir encore bien des efforts pour fignoler ses live action. La Petite Sirène ne manque pas de prouver que les bonnes intentions sont présentes, mais il faut désormais agir. Un meilleur équilibre entre images de synthèse et décors réels pourrait grandement améliorer le rendu visuel. Il en va de même pour les choix artistiques des représentations d’animaux qui mériteraient un peu plus de fantasy et d’audace. Dans le cas d’un film non musical comme l’adaptation à venir de Lilo et Stitch, Disney devra redoubler d’efforts pour nous convaincre. Affaire à suivre…
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“Une chose est sûre : cette nouvelle version du film de 1989 s’impose comme l’une des meilleures productions live du studio. ”
Comment vous voulez paraitre crédible en écrivant ça. Soit faut mieux paramétrer ChatGPT soit faut être plus subtile quand ont pond un article “orienté”.
Ce film n’est pas un hommage c’est un ratage.