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Jeux vidéo : Notre sélection de dix titres PC pour s’initier au gaming

Le jeu-vidéo est un format qui vous intéresse, mais vous n’avez jamais eu le temps ou l’envie de vous y consacrer jusqu’à présent ? Qu’à cela ne tienne : c’est précisément à vous que nous nous adressons aujourd’hui ! Si vous partiriez volontiers à la découverte de l’immensité du monde vidéoludique, mais ne savez pas où donner de la tête, voici quelques pistes pour s’initier à ce qu’on appelle parfois le dixième art.

Photo by Fredrick Tendong on Unsplash

Près de 50 ans après l’arrivée du fameux Pong, les jeux vidéo sont aujourd’hui partout. Sur PC, évidemment, mais aussi sur les nombreux appareils spécialisés qui sont apparus depuis (les consoles de jeu) et même sur mobile. Pourtant, il reste un format clivant, avec ses apôtres inconditionnels et ses éternels détracteurs. Mais entre ces deux camps, il existe une catégorie de personnes qui aimeraient se plonger dans le médium mais ne savent pas par où commencer. Dans cet article, nous vous présentons dix jeux très différents, mais tous susceptibles de constituer une belle porte d’entrée vers le monde du jeu vidéo. Pour constituer cette liste, nous avons sélectionné trois critères :

  • Tous ces jeux doivent être disponibles sur PC. Pourquoi ce choix étrange alors que les consoles regorgent de jeux qui auraient fait des merveilles dans ce classement ? La logique est simple : nous partons du principe que la majorité des gens dispose d’un PC, mais que quelqu’un qui souhaite s’initier ne va pas forcément s’offrir une console à plusieurs centaines d’euros pour un simple test. Par souci d’accessibilité, tous doivent pouvoir tourner sans problème sur une machine moyenne, loin d’un PC haut de gamme dédié au jeu.
  • Ils sont tous faciles, voire très faciles à prendre en main, et ne nécessitent pas forcément de se reposer sur des réflexes acquis en jouant à d’autres jeux. Il ne s’agit pas de prendre les gens pour des idiots, mais simplement d’éviter de proposer à des débutants des jeux qui pourraient les dégoûter. De la même façon, nous avons tenté de sélectionner des jeux qui reposent sur un nombre limité de mécaniques de jeu efficaces, et ne proposent pas un gameplay trop alambiqué pour un novice.
  • Et surtout, ils présentent tous plusieurs caractéristiques qui illustrent la beauté et la diversité du médium : il peut s’agir d’ une expérience narrative particulièrement travaillée, d’une patte graphique aguicheuse, d’un gameplay aux petits oignons…

Enfin, une dernière précision avant de nous lancer : il ne s’agit aucun cas d’un classement, et il existe des centaines d’autres jeux qui auraient eu leur place ci-dessous. Il ne s’agit pas non plus des dix meilleurs, ou des dix plus faciles, mais simplement de dix exemples que nous avons jugés pertinents pour différentes raisons explicitées dans chaque paragraphe. Ceci étant dit, lançons-nous !

Jeux créatifs

Les Sims 4 

https://www.youtube.com/watch?v=z00mK3Pxc8w

Il y a de fortes chances que vous ayez déjà entendu parler des Sims, même si vous êtes complètement étranger à cet univers. Il s’agit de la plus célèbre des simulations de vie, où vous suivez un ou plusieurs “Sims” – c’est le nom de ces humains virtuels- de votre création et les accompagnez à travers chaque moment de leur vie. Du menu du petit déjeuner aux choix de carrière en passant par les interactions sociales, ce jeu est un immense bac à sable qui vous permet d’influer sur chaque action, chaque décision pour une immersion maximale. Un jeu parfait pour les rêveurs en tous genres, car même sans expérience vidéoludique, il est très rapidement possible de construire tout un univers à son image, puis de laisser l’histoire s’écrire toute seule en n’intervenant qu’aux niveaux souhaités. Pour quelqu’un qui ne joue pas vraiment aux jeux vidéo, il s’agit de l’un des plus “compliqués” de la liste tant les possibilités sont immenses. Mais les Sims 4 n’en demeure pas moins un jeu extrêmement accessible. Une fois comprise, l’interface est claire et explicite : quelques clics relativement évidents suffisent à donner des instructions à vos avatars virtuels. Les menus abritent une flopée d’options qui peuvent rendre le jeu encore plus abordable, au cas où l’aspect gestion vous parlerait moins que le côté contemplatif. En substance, les Sims, c’est un petit peu l’équivalent vidéoludique de la colonie de fourmis que certains ont passé des heures à regarder étant enfant.

Pour un novice du jeu vidéo, c’est une licence idéale pour prendre conscience de l’immensité des possibilités que ce médium peut offrir au joueur, et ce à partir de quelques bonnes idées simples et faciles à utiliser !

Stardew Valley

Avec Stardew Valley, ConcernedApe a produit un petit bijou, à la croisée du jeu de rôle et de la simulation de vie. Vous y incarnez une jeune personne qui hérite de la ferme de son grand-père, et doit la remettre en état. Pour cela, une seule solution : fournir votre ration d’huile de coude ! Faucher, ramasser, planter, récolter, arroser, bêcher… Vos débuts dans Stardew Valey se feront dans une humilité placide, à surveiller consciencieusement vos cultures et à soigner vos relations avec les locaux. Avec un peu de persévérance, vous pourrez toutefois vous constituer un domaine vivant et à votre image. Mais s’il nous tenait à cœur, de présenter cette perle à quelqu’un qui souhaite découvrir le jeu vidéo, ce n’est pas seulement parce qu’il s’agit d’un jeu superbement conçu. C’est avant tout parce qu’il s’agit d’un sublime représentant du jeu vidéo indépendant. En effet, Stardew Valley a été conçu à l’origine par un seul et unique développeur, qui y a consacré plusieurs années d’efforts passionnés. Et pour quelqu’un qui ne connaît pas nécessairement le médium, il serait facile de sous-estimer l’ampleur de la tâche : entre le fait d’imaginer un concept, le développement et le design graphique pour ne citer qu’eux, produire un jeu aussi abouti tout seul nécessite d’avoir de la suite dans les idées, une vraie vision artistique et un tas de compétences techniques diverses et variées. Stardew Valley, c’est un superbe exemple de ce que la scène indépendante peut offrir aux joueurs avec des jeux souvent uniques et loin des jeux très codifiés proposés par l’industrie.

En somme, pour un nouveau joueur, Stardew Valley est d’abord un excellent jeu, reposant, mais divertissant, facile d’accès, mais gratifiant. Mais c’est aussi un porte-étendard du jeu vidéo indépendant, véritable mine d’or qui regorge de titres savoureux et parfaits pour les néophytes.

Jeux de plateforme

Thomas Was Alone

Si nous n’avions droit qu’à un seul titre pour expliquer les recettes qui peuvent faire le succès d’un jeu vidéo, il s’agirait probablement de Thomas Was Alone. Cela signifie-t-il que ce jeu est un chef-d’oeuvre intemporel, parfait à tous les égards, et le meilleur de cette liste ? Loin de nous l’idée d’être aussi catégorique ! Mais en plus d’être un très bon jeu, c’est un excellent exemple – car particulièrement épuré – des points qui peuvent faire du jeu vidéo un format fabuleux. Le premier aspect qui frappe dans TWA, c’est son style graphique minimaliste à l’extrême. Ce qui pourrait d’abord passer pour l’oeuvre d’un designer légèrement fainéant est en fait une patte artistique assumée et parfaitement justifiée, qui fonctionne particulièrement bien lorsqu’on le met en relation avec les différents éléments du jeu. Pour un néophyte, l’absence de distractions visuelles donne au jeu une clarté limpide, qui permet d’en savourer les mécaniques sans se heurter à une interface incompréhensible. Le second aspect marquant, c’est la façon dont sont amenées les différentes mécaniques de jeu. La progression est très bien articulée : les niveaux s’enchaînent avec chacun leurs subtilités, et ce sans que le joueur ne se retrouve perdu dans un océan de possibilités futiles. Comme le veulent les codes du minimalisme dont TWA se fait l’héritier, tout semble à sa place, sans superflu ni manque criant. Enfin, le dernier point qui fonctionne très bien, c’est sa narration efficace et prenante, grâce à laquelle on s’attache très rapidement aux personnages. On se rend même vite compte que Thomas Was Alone parvient à générer plus d’empathie pour ces petits cubes colorés que certains titres dernière génération après des dizaines d’heures à suivre un personnage anthropomorphe. Et en substance, c’est un peu ce qu’on attend d’un jeu vidéo : générer des sentiments fondamentalement humains à partir de lignes de code et de pixels, et ce même s’il n’y a aucun visage à l’écran.

Rayman Legends 

Rayman fait partie de ces noms qui suscitent une émotion toute particulière chez certains joueurs de la première heure. L’homme à l’anatomie légèrement dysfonctionnelle, à la touffe blonde caractéristique et au tarin protubérant fait partie de ces personnages iconiques qui ont offert leurs lettres de noblesse au genre ancestral du jeu de plateforme. C’est donc tout naturellement que nous recommandons chaleureusement le dernier né de cette franchise légendaire aux néo-joueurs qui souhaiteraient s’y initier. En compagnie de Rayman, vous pourrez vous frotter à certaines des mécaniques qui ont défini le jeu vidéo depuis ses prémices. Pour progresser, vous devrez vous frayer un passage en sautant de plateforme en plateforme tout en esquivant les pièges et les ennemis dans des niveaux qui vous demanderont d’être de plus en plus précis : un concept simple, mais indémodable qui a fait ses preuves depuis vingt ans, et fonctionne toujours aussi bien aujourd’hui. La direction artistique est également un cas d’école : Rayman Legends manie les couleurs et les formes à la perfection pour donner au jeu un look vibrant, coloré et dynamique, et toujours au service de la clarté et de la lisibilité du jeu.

Pour un néophyte, cela permet de se laisser porter par un jeu superbement fluide, visuellement somptueux et aux mécaniques très organiques sans jamais friser la crise d’épilepsie. Certes, ce n’est pas le titre le plus simple de la liste, mais il reste très abordable, d‘autant plus ses niveaux sont parfaitement agencés pour guider le joueur. Une référence de level design, autant pour les joueurs chevronnés que les petits nouveaux !

Plants vs Zombies

Plant Vs Zombie fait également partie des noms bien connus du jeu vidéo. Adapté sur de très nombreuses plateformes, il a participé au renouveau de l’archétype connu sous le nom de Tower Defense. L’objectif est très simple : il s’agit simplement de défendre votre pantouflard de personnage, bien décidé à binge-watcher sa série préférée en pleine invasion de zombies. Pour cela, le joueur doit user de stratégie pour disposer au mieux ses propres défenses… végétales ! Car comme son nom l’indique, dans Plant vs Zombie, les hordes de zombies ne se repoussent pas à l’aide d’armes à feu, cocktails Molotov et autres armes modernes : à la place, vous devrez disposer judicieusement tout un tas de plantes aux effets divers et variés pour empêcher les vilains de progresser. Cet arsenal biologique particulièrement varié démultiplie les approches possibles, et offre une grande variété de stratégies potentielles. La prise en main initiale est particulièrement simple, et les premiers niveaux assez permissifs pour comprendre le principe du jeu sans pression. Et si le jeu vous happe grâce à son concept simple et efficace, il se révèle diablement chronophage et vous garde également mobilisé grâce à un humour décapant et une profondeur insoupçonnable au premier abord. Il faut également mentionner son identité cartoon très bien ficelée, autant dans les répliques que dans le style visuel, qui a certainement participé à élever Plants vs Zombies au rang d’incontournable.

En additionnant tous ces points, vous obtenez un jeu de réflexion drôle, accessible et très bien dosé à tous les étages, parfait pour un débutant !

Portal

Attention, mesdames et messieurs, inclinez-vous, car vous êtes ici en présence de l’un des saint patrons du puzzle game, et même du jeu vidéo en général. Cet ovni vidéoludique devenu culte avec le temps se base sur un concept simplissime : vous devrez aider Chell, l’héroïne du jeu, à traverser différentes salles qui renferment chacun un puzzle en trois dimensions. Mais il y a fort à parier que ces challenges ne ressemblent à rien de ce que vous connaissez. Ils sont basés sur un outil capable de créer des portails interconnectés à travers lesquels vous devrez vous déplacer : un bleu pour l’entrée, et un orange pour la sortie. Un concept pas bien compliqué, mais qui regorge tellement de subtilités qu’il suffit à faire de Portal un triture-méninges sans aucun équivalent, auquel il faudra impérativement vous frotter pour en comprendre toutes les subtilités. Mais s’arrêter à ce concept génialissime serait pourtant très réducteur. Car en plus d’être un puzzle game révolutionnaire, Portal est aussi une expérience narrative unique en son genre. Et si cette expression est souvent utilisée à tort et à travers, elle a rarement été aussi justifiée que dans ce cas précis. Dans un jeu pourtant assez court, mais infiniment gratifiant, Valve a réussi l’exploit de caser une trame narrative à la fois drôle, touchante, et superbement dosée par rapport au ton et à l’ambiance. Ajoutez à cela une séquence de fin bouleversante au plus haut point, de celles qui vous administrent un cocktail d’émotions aussi magique qu’impossible à identifier, et vous obtenez un diamant brut intemporel.

S’il peut s’avérer un tantinet déroutant, nous le conseillons néanmoins à tous les néo-joueurs, car c’est un exemple de choix pour illustrer le fait que la charge émotionnelle portée par un tas de pixels peut tout à fait cohabiter avec l’originalité et le divertissement pour aboutir à une expérience complète.

Jeux Joueur contre Joueur

Overcooked 2

Parce que le jeu vidéo n’est pas qu’une expérience solitaire, nous avons tenu à vous proposer une paire de titres à découvrir entre amis. Premier arrêt : les cuisines d’Overcooked 2 ! Ce jeu fait partie de ceux qui prennent réellement tout leur sens entassé entre amis dans un canapé étriqué. La recette est simple comme bonjour : vous et vos compères faites la tournée des gargotes, où vous serez chargés de réaliser différents petits plats. Pour cela, il vous faudra cavaler dans tous les sens à la recherche des bons ingrédients et suivre la recette à la lettre pour remplir le quota spécifié dans la commande. Un concept simplissime et qui fonctionne rudement bien… du moins, jusqu’à ce que la pression se fasse sentir. Car comme dans une vraie cuisine, votre réactivité, vos capacités de coopération et votre sang froid seront mis à l’épreuve en permanence. En effet, si la prise en main initiale et le concept du jeu sont simples comme bonjour, cela se gâte dès qu’on prend en compte tous les éléments spécialement prévus pour rendre la tâche moins évidente ! Essayez donc de maîtriser la cuisson d’un steak quand la vaisselle s’accumule, les aliments volent à travers la pièce, les incendies se déclarent à gauche à droite et que vos collègues tout aussi paniqués jouent des coudes pour s’emparer de la salade qui leur manque ! C’est en substance la recette savoureuse de ce titre au gameplay frénétique, aussi hilarant et gratifiant que stressant et positivement frustrant.

Pour les nouveaux joueurs, c’est un titre incontournable, à savourer entre amis sans modération pour goûter à toute l’intensité que peut offrir un bon jeu multijoueur frénétique !

TowerFall Ascension

Là où Overcooked propose une expérience multijoueur axée sur la coopération (bien que ce point s’avère discutable selon les compères à votre disposition), TowerFall : Ascension est l’inverse complet. Il s’agit d’un jeu PvP pour Player versus Player où le but est de battre l’adversaire en se servant de son arc et des possibilités offertes par les innombrables bonus et environnements. Le souci de cet archétype, c’est que ces jeux ont tendance à rebuter les débutants, car il est souvent difficile non seulement de rivaliser, mais également de prendre du plaisir face à un joueur nettement plus fort. Et c’est là que réside tout le génie de ce jeu : même sans avoir un œil de tigre et des réflexes fulgurants TowerFall se révèle bigrement drôle, même dans la défaite. Il regorge de situations absurdes et de possibilités de coups fourrés à n’en plus finir, aussi jouissives les unes que les autres et qui finissent très régulièrement en crises de rire aux larmes collectives. Tout simplement, s’envoyer des châtaignes entre amis aura rarement été aussi jouissif que dans cette petite merveille en pixel-art.

Pour un nouveau joueur, c’est une excellente porte d’entrée dans le monde des jeux compétitifs : apprendre à tenir compte de son adversaire, observer, anticiper, et à l’occasion se prendre une jolie déculottée  avec humilité sont autant de points auxquels TowerFall se fera une joie de vous initier, sans frustration et toujours dans la bonne humeur. Un tour de force dont très peu de jeux de baston au sens traditionnel du terme peuvent se targuer : les fans de Tekken en savent quelque chose !

Jeux contemplatifs

Life is Strange

L’univers du jeu vidéo n’est pas fait que de titres rapides et nerveux où l’objectif est de distribuer raclée sur raclée, loin de là. Nous tenions donc à vous présenter quelques exemples plus calmes, qui ont d’autres arguments à faire valoir pour proposer une expérience différente. Et dans ce cas de figure, il est très difficile de ne pas penser à Life is Strange. Il s’agit d’un jeu d’aventure particulièrement prenant, qui se repose en intégralité sur une narration de très haute volée et une ambiance maîtrisée à la perfection. Cette dernière est portée par une vraie patte artistique, dont les approximations techniques sont compensées par une attention toute particulière à la cohérence générale. Ce soin évident participe à rendre le jeu identifiable et mémorable; Mention spéciale aux doublages qui participent à faire de ce titre un cas d’école en termes d’immersion. Car Life is Strange, c’est un jeu qui vous propose de vous relaxer et de prendre votre temps pour observer, ressentir ce qu’on vous transmet, sans aucune séquence de combat. Dans un format qui ressemblerait presque à un dessin animé interactif, le studio Dontnod a réussi à pondre une petite merveille d’histoire qui a laissé de nombreux joueurs hébétés, hagards, et presque un peu vides après l’avoir terminé.

Pour les néophytes, c’est l’occasion d’appréhender toute la profondeur narrative que peut receler le format vidéoludique avec un récit à l’écriture somptueuse, qui suffit à lui seul à définir le concept d’immersion dans un jeu vidéo. Et cerise sur le gâteau, le premier épisode de ce titre capable de tirer une larmichette aux plus blasés d’entre vous est gratuit sur Steam : aucune excuse pour s’en priver !

Journey

Enfin, achevons cette liste avec un petit OVNI. Si Life Is Strange est une production basée sur l’immersion, avec une grosse puissance d’identification, certains jeux prennent une direction radicalement opposée et très conceptuelle. C’est le cas de Journey, qui vous propose de suivre un étrange personnage tout de rouge vêtu dans un voyage entre les dunes. Ici non plus, point de combat, mais une expérience contemplative unique en son genre. La narration, entièrement visuelle, donne au jeu une composante poétique qui n’a que très peu d’équivalents dans le paysage vidéoludique. Les émotions se succèdent au fil des tableaux avec une fluidité incroyablement organique, sensation encore accentuée par l’absence d’indicateurs à l’écran, l’immensité vertigineuse des décors et la manière de s’y déplacer, que ce soit en planant, en glissant ou en courant. Ajoutons au passage qu’un jeu vidéo aura rarement été aussi bien nommé (dans ce contexte, Journey signifie “périple”) ! Il justifie ainsi avec brio l’utilisation du format vidéoludique, avec une interconnexion juste et subtile entre le gameplay et une narration toujours implicite.

Pour les débutants, ce bel exemple de poésie visuelle est la preuve que le jeu vidéo est non seulement un superbe support pour raconter des histoires, mais aussi pour transmettre quelque chose d’une façon unique, différente, qu’aucun autre médium ne peut proposer.

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8 commentaires
  1. Counter strike pour un nouveau ? Meilleur moyen de jamais retoucher un jeu de sa vie je crois

  2. Je vous donne mon avis (il vaut ce qu’il vaut) de quelqu’un qui est souvent confronté à la situation.

    Il faut partir du principe qu’un nouveau joueur ou une nouvelle joueuse n’a pas une bonne coordination, un peu comme quand on conduit une voiture pour la 1ère fois. C’est pourquoi je trouve que certains jeux de la sélection ne sont pas du tout adaptés.

    TowerFall est un peu une hérésie dans ce classement, c’est comme si on vous demandait, la première fois que vous touchez le volant d’une voiture, d’avancer vite, de passer les vitesses tout en slalomant pour éviter des obstacles surprises et en faisant des appels de phares dans un monde où vous ne comprenez pas les lois de la physique qui le régissent (oui, ça n’a aucun sens ^^). Nan vraiment, il faut avoir de bons réflexes, savoir enchaîner les inputs, y’a même quelques trucs techniques à faire pour des joueurs confirmés, sans parler du fait que le coté rétro du jeu ne parle pas à tout le monde. Overcooked c’est pareil, ça devient vite speed même si pour vous le jeu semble facile pendant plusieurs niveaux.

    Pour initier quelqu’un qui ne connait vraiment rien aux JV, il faut surtout lui éviter la frustration des contrôles, de se faire éclater par un autre joueur alors qu’il ne sait même pas encore bien déplacer son personnage. Les jeux 2D sont généralement plus simples, se repérer en 3D peut être compliqué au début pour ceux et celles qui ont du mal avec la gestion de la caméra (souris ou joystick). Mais ce qui va déterminer les premiers jeux, c’est surtout la personnalité de votre ami(e) et ce qu’il/elle aime. Proposez-lui 2 ou 3 de vos jeux préférés mais ayant des styles très différents. Un truc bête, si la personne à un mauvais à priori sur les JV, évitez les grosses licences et surprenez-la avec un jeu artistique ou qui a une histoire. En revanche si elle n’a pas de préjugés mais se pense juste nulle, foncez vers les grosses licences (Nintendo c’est pas mal en général), elle se sentira plus à l’aise.

    Préférez les jeux narratifs (Life is Strange, Detroit, The walking dead) et de gestion (Sims, Animal Crossing, Sim City) au début, voire des RPG qui ne demandent aucun réflexe (Pokemon, Final Fantasy). Pour les gens qui aiment bien bouger, testez la VR (Beat Saber, y’a rien de plus simple) mais ça ne plait pas forcément à tout le monde ou Just Dance. Puis introduisez des jeux de plateforme (Limbo, Mario, Ori), les RPG simples (les Zeldas 2D, Minecraft) et progressivement des jeux d’action. Favorisez ceux qui ont une histoire (Tomb Raider, Horizon Zero Down, Portal) ou qui sont funs (Overcooked) et pas trop compétitifs s’ils sont PvP (Ultimate Chicken Horse, Mario Kart, Tricky Towers). Ceux qui maîtrisent vite accrocheront peut être alors à des jeux PvP plus compétitis (Cs, LoL, Rocket League, ect.) que je place en dernière étape car ce sont souvent des jeux frustrants et qui nous confrontent à une communauté parfois toxique.

    J’insiste sur les jeux narratifs qui démystifient le genre et surprennent bien des personnes qui pensent que les jeux vidéos ne sont que des activités ludiques, d’action, et vides de sens. Pour les geeks qui veulent présenter leur passion à leur nouvelle copine, c’est le top, car ça fait souvent le pont entre l’univers du cinéma (qui est mieux connu) et du jeu vidéo.

  3. J’aurais listé Portal 2 plutôt que le 1 car il a le mérite d’être jouable avec la manette.

    Sinon en lisant le titre j’ai aussi directement pensé à Stardew Valley qui est un pur bijou.

    Et quitte à en ajouter un à la liste, j’aurais suggéré Temtem qui est un très bon pokemon-like sur PC jouable à la manette et en binôme, même s’il est encore en early acces.

  4. Sauf si le nouveau joueur est masochistes et aimé se faire tuer par des cheater… Et ça dépend du tempérament de la personne au mieux tu commence contre des bots sur ce type de jeux

  5. Oui cest sur … cest possible de commencer sur cs mais cest vraiment brutal comme jeu, les fps cest deja dur pour un nouveau mais celui la va super vite, faut etre hyper discipliné, la moindre erreur cest la mort instantanee et souvent la perte du round pour l’équipe… sans parlzr des cheaters comme tu l’as dit, et ceux qui cheat pas, meme a bas rang c’est peuplé de sacrées gachettes
    Et on parle même pas du baptzme du cyka blyat qui fera fuir les 9/10 des nouveaux a lui tout seul haha

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