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[Top 5 sans Top] Ces jeux qui ont su raconter la guerre “autrement”

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Les jeux vidéo ont toujours pu s’appuyer sur des conflits existants ou fantasmés afin de justifier toutes sortes de phases d’action. Mais peu d’entre eux ont…

Les jeux vidéo ont toujours pu s’appuyer sur des conflits existants ou fantasmés afin de justifier toutes sortes de phases d’action. Mais peu d’entre eux ont su faire passer un message derrière leur gameplay. Retour sur ces titres qui ont réussi à parler différemment de la guerre.

Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre (2014)

Remarqué en premier lieu pour des qualités visuelles (très) au-dessus de la moyenne (les environnements et les personnages ont été entièrement dessinés à la main), le réel intérêt de Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre réside pourtant dans sa façon de raconter la Première Guerre mondiale.

Soldats-Inconnus

Une guerre qui se raconte à travers les yeux de 4 personnages (un Français, un Américain, une Belge et un Allemand) qui vont se croiser et se recroiser à travers quelques 8 heures de point & clic et de dialogues proposés par les équipes d’Ubisoft Montpellier.

Expérience intime, Soldats Inconnus s’écarte largement du côté viscéral de la plupart des jeux qui prennent pour cadre une guerre. Il n’en reste pas moins une expérience puissante et touchante, et a été naturellement considéré comme un des titres les plus réussis de l’année 2014.

Notre test

[Chronique] Ubisoft, ce « petit jeu » en vaut-il la chandelle ?

[nextpage title=”Spec Ops : The Line (2012)”]

Spec Ops : The Line (2012)

Sous son aspect de TPS bourrin, Spec Ops : The Line est un jeu dont on aurait aimé qu’il connaisse un plus grand succès. Dans les rangers du sergent Martin Walker, ce jeu d’action se déroulant dans un Dubai en proie à de terribles tempêtes de sable aura marqué les joueurs s’y étant essayé. Bien que l’on incarne un membre des Delta Force, une unité d’élite de l’US Army, le jeu ne se veut jamais patriotique. Au contraire, au fur et à mesure des missions, les décisions auxquelles sont confrontés les hommes de Walker interpellent, et dévoilent un visage méconnu des conflits actuels : dommages collatéraux, stress post-traumatique, traitement des civils…

spec ops the line

Ces sujets font echo à Au cœur des ténèbres, chef d’œuvre de l’écrivain Joseph Conrad qui avait déja inspiré Francis Ford Coppola pour son magistral Apocalypse Now. Si le gameplay est effectivement connu et s’apparente à celui d’un Gears Of War, le scénario et le twist final font de Spec Ops : The Line un jeu singulier, qu’il faut au moins essayer une fois.

[nextpage title=”Metro 2033 (2010)”]

Metro 2033 (2010)

Si Metal Gear Solid ne fait qu’évoquer la tension lié à l’armement nucléaire, Metro 2033 tente de montrer les dégâts irréversibles de son usage. Si le jeu ne met pas en scène un conflit à proprement parler, il constate de la condition humaine en cas d’apocalypse. Alors que tout est détruit autour du héros, qui doit se terrer comme un rat dans le métro, les hommes continuent de se déchirer pour les semblants d’idéaux qui les ont menés à leur perte.

Neo-nazi, nostalgiques de l’ère soviétique ou simples gangs violents se partagent donc les souterrains moscovites, alors qu’ils sont eux-mêmes confrontés à une menace inconnue. Un peu comme S.T.A.L.K.E.R avant lui, la saga Metro nous laisse entrevoir la tristesse de la condition humaine si un tel évènement venait à se produire.

Metro 2033 Redux
Metro 2033 Redux

[nextpage title=”This War of Mine (2014)”]

This War of Mine (2014)

Les Polonais de 11 bit studios sont particulièrement doués pour renverser le point de vue habituel du joueur. Dans Anomaly : Warzone Earth (2011), qui possédait tous les ingrédients du Tower Defense, ils avaient choisi – intelligemment – de mettre le joueur dans la position de l’attaquant.

this war of mine

Dans This War of Mine, qui s’apparente à un jeu de survie, le joueur doit gérer 3 civils qui tentent de s’organiser dans une habitation en ruines. Plutôt que de sortir et d’aller mitrailler un ennemi – que l’on ne connait pas – il s’agira d’éloigner le plus possible les affres invisibles de la guerre. Se nourrir, se réchauffer et dormir occuperont vos premières heures de jeu, avant de voir plus grand et d’aller explorer les alentours (mais vous resterez toujours fragile). Un vrai Sims version Fallout.

Notre test

[nextpage title=”La saga Metal Gear Solid”]

La saga Metal Gear Solid

Metal Gear Solid, comme de nombreuses œuvres japonaises avant lui, est un jeu hanté par la géopolitique de la guerre froide et l’équilibre des forces nucléaires. Mais comment l’histoire d’un super-soldat cloné a pu avoir un tel retentissement dans le monde ? Si la magnifique mise en scène d’Hideo Kojima y est pour quelque chose, c’est avant tout pour la finesse de son écriture que l’histoire de Snake a dépassé la sphère des joueurs. Un succès notamment dû au mélange étonnant entre background très sérieux, basé sur des conflits ou des événements réels, et incursion de personnages paranormaux.

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Ainsi, tensions russo-américaines, fondation de la DARPA, conflits du Golfe ou fonctionnement des sociétés militaires privées côtoient des personnages complètement extravagants comme Psycho Mantis, Raiden ou encore Vamp. Mais en plus de conserver cet équilibre narratif tout au long de la saga, les jeux abordent des thèmes parfois profonds comme la dérive scientifique ou la mémétique (ce qui nous est transmis génétiquement ou culturellement). On était rarement allé aussi loin dans un jeu vidéo.

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