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Interview de Maxence Fleury, traducteur chez Nippon Ichi Software

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Parce que le métier de traducteur de jeux vidéo est un métier somme toute assez flou pour la plupart d’entre nous, nous avons interviewé Maxence Fleury,…

Parce que le métier de traducteur de jeux vidéo est un métier somme toute assez flou pour la plupart d’entre nous, nous avons interviewé Maxence Fleury, un Français exilé, et désormais traducteur chez Nippon Ichi Software (Disgaea, Prinny : Can I Really Be the Hero ?, Cross Edge, Ar Tonelico 2…)

Enjoy !

p7290062

Le Journal du Gamer : Comment en êtes vous arrivé à traduire des jeux vidéo ?

Maxence Fleury : J’ai toujours été un fan des jeux vidéo, en commençant par la série des Mario et Super Mario, en passant par les Secret of Mana, Disgaea et tous les FF possibles et imaginables (liste non exhaustive mais quand je commence à parler de jeu je ne m’arrête pas, je commence à baver, je devient tout rouge et je fini par exploser). Aimant tellement les jeux, surtout les RPG, et maitrisant assez bien les langues, j’ai décidé de poser ma candidature sur monster (si, si, le site fonctionne vraiment). J’avais déjà un peu d’expérience ayant déjà traduit un jeu pour Xbox 360 et quelques animés lorsque j’étais aide prof pour les classes de Français dans mon université. J’ai été contacté par NIS America, et en promettant d’être un bon Prinny j’ai été pris comme Niveau 1 en test… et me voila traducteur Prinny Niveau 5. Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant…

JDGa : Comment se déroule la traduction d’un jeu ?

M.F. : Le texte arrive généralement en Japonais. Nous avons 2 personnes (Ryuta Sato et Yoko Nishikawa) qui traduisent les jeux en Anglais. Après cela nous avons 2 éditeurs (Steve Carlton et Phoenix Spaulding qui vient juste de nous quitter pour le Japon) qui vérifient le texte pour corriger les fautes et les tournures de phrase. Et c’est la que j’entre en jeu, MOI SUPER PRINNY MAX (enfin presque) je traduis les textes et/ou les manuels et autres fichiers reliés au jeu. Nous sommes une équipe de deux : Allison Walter et moi-même, et nous alternons le rôle de traducteur et éditeur.

JDGa : Combien de temps dure une traduction ?

M.F. : Cela dépend vraiment du jeu. Certains jeux ont + de 50.000 lignes à traduire et d’autres sont beaucoup plus court. En gros une traduction peut prendre entre 2 semaines et 4 mois. Enfin se déguiser en Prinny pendant les salons rallonge aussi sensiblement le temps de traduction… J’aurai dû choisir maitre du Netherworld dans ma lettre de motivation -_-

JDGa : Ca gagne bien sa vie, un traducteur ?

M.F. : Mmmmm le salaire ! NIS America me traite bien et ils m’ont promis une augmentation quand je serais niveau 9999 😉 . Il est vrai que la position de traducteur n’est pas la mieux payée dans cette industrie mais j’aime beaucoup ce que je fais et il est vrai qu’avoir son nom a la fin d’un jeu est quand même sympa (sans compter que sans tricher je connais TOUTES les fins des jeux dont je m’occupe mouhahahhaha).

JDGa : Quels ont été les projets les plus marquants sur lesquels vous avez travaillé ?

M.F. : Prinny et Badman sur PSP ainsi que les manuels de A Witch’s Tale pour DS et Sakura Wars pour Playstation 2 sont les jeux auxquels j’ai eu la chance de participer et j’y ai pris beaucoup de plaisir autant à la traduction qu’à l’édition.

JDGa : Quels futurs jeux allez vous traduire ?

M.F. : Je viens juste de finir les tests pour Cross Edge ainsi que sa soumission à Sony (et oui, je ne fais pas que traduire). Je conduis également les tests pour les jeux qui sortent en Europe, et non cela ne veut pas dire que vous pouvez m’envoyer vos plaintes… sauf si vous y joignez du chocolat belge… là, promis, j’examine.

Pour le moment je ne peu malheureusement pas révéler les futurs projets, si je parle du reste je serais surement fouetté à mort donc je vais éviter de parler.

JDGa : Un petit mot pour nos lecteurs ?

M.F. : Le p’tit mot de la fin heu… que la pinguitude soit avec vous…Toujours (non ce n’est pas une pub détournée pour un jeu PSP©…)

Et un p’tit dernier pour la route, je collectionne les ours (de tout poil) et la bouffe (là, sans…) donc voila pour les plaintes j’accepte ça aussi.

Sinon les docteurs ont dit que je pouvais sortir sans problème….

(un grand merci Allison Walter pour avoir permis la réalisation de cette interview !)

Parce que le métier de traducteur de jeux vidéo est un métier somme toute assez flou pour la plupart d’entre nous, nous avons interviewé Maxence Fleury, un Français exilé, et désormais traducteur chez Nippon Ichi Software (Disgaea, Prinny : Can I Really Be the Hero ?, Cross Edge, Ar Tonelico 2…)

Enjoy !

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Le Journal du Gamer : Comment en êtes vous arrivé à traduire des jeux vidéo ?

Maxence Fleury : J’ai toujours été un fan des jeux vidéo, en commençant par la série des Mario et Super Mario, en passant par les Secret of Mana, Disgaea et tous les FF possibles et imaginables (liste non exhaustive mais quand je commence à parler de jeu je ne m’arrête pas, je commence à baver, je devient tout rouge et je fini par exploser). Aimant tellement les jeux, surtout les RPG, et maitrisant assez bien les langues, j’ai décidé de poser ma candidature sur monster (si, si, le site fonctionne vraiment). J’avais déjà un peu d’expérience ayant déjà traduit un jeu pour Xbox 360 et quelques animés lorsque j’étais aide prof pour les classes de Français dans mon université. J’ai été contacté par NIS America, et en promettant d’être un bon Prinny j’ai été pris comme Niveau 1 en test… et me voila traducteur Prinny Niveau 5. Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant…

JDGa : Comment se déroule la traduction d’un jeu ?

M.F. : Le texte arrive généralement en Japonais. Nous avons 2 personnes (Ryuta Sato et Yoko Nishikawa) qui traduisent les jeux en Anglais. Après cela nous avons 2 éditeurs (Steve Carlton et Phoenix Spaulding qui vient juste de nous quitter pour le Japon) qui vérifient le texte pour corriger les fautes et les tournures de phrase. Et c’est la que j’entre en jeu, MOI SUPER PRINNY MAX (enfin presque) je traduis les textes et/ou les manuels et autres fichiers reliés au jeu. Nous sommes une équipe de deux : Allison Walter et moi-même, et nous alternons le rôle de traducteur et éditeur.

JDGa : Combien de temps dure une traduction ?

M.F. : Cela dépend vraiment du jeu. Certains jeux ont + de 50.000 lignes à traduire et d’autres sont beaucoup plus court. En gros une traduction peut prendre entre 2 semaines et 4 mois. Enfin se déguiser en Prinny pendant les salons rallonge aussi sensiblement le temps de traduction… J’aurai dû choisir maitre du Netherworld dans ma lettre de motivation -_-

JDGa : Ca gagne bien sa vie, un traducteur ?

M.F. : Mmmmm le salaire ! NIS America me traite bien et ils m’ont promis une augmentation quand je serais niveau 9999 😉 . Il est vrai que la position de traducteur n’est pas la mieux payée dans cette industrie mais j’aime beaucoup ce que je fais et il est vrai qu’avoir son nom a la fin d’un jeu est quand même sympa (sans compter que sans tricher je connais TOUTES les fins des jeux dont je m’occupe mouhahahhaha).

JDGa : Quels ont été les projets les plus marquants sur lesquels vous avez travaillé ?

M.F. : Prinny et Badman sur PSP ainsi que les manuels de A Witch’s Tale pour DS et Sakura Wars pour Playstation 2 sont les jeux auxquels j’ai eu la chance de participer et j’y ai pris beaucoup de plaisir autant à la traduction qu’à l’édition.

JDGa : Quels futurs jeux allez vous traduire ?

M.F. : Je viens juste de finir les tests pour Cross Edge ainsi que sa soumission à Sony (et oui, je ne fais pas que traduire). Je conduis également les tests pour les jeux qui sortent en Europe, et non cela ne veut pas dire que vous pouvez m’envoyer vos plaintes… sauf si vous y joignez du chocolat belge… là, promis, j’examine.

Pour le moment je ne peu malheureusement pas révéler les futurs projets, si je parle du reste je serais surement fouetté à mort donc je vais éviter de parler.

JDGa : Un petit mot pour nos lecteurs ?

M.F. : Le p’tit mot de la fin heu… que la pinguitude soit avec vous…Toujours (non ce n’est pas une pub détournée pour un jeu PSP©…)

Et un p’tit dernier pour la route, je collectionne les ours (de tout poil) et la bouffe (là, sans…) donc voila pour les plaintes j’accepte ça aussi.

Sinon les docteurs ont dit que je pouvais sortir sans problème….

(un grand merci Allison Walter pour avoir permis la réalisation de cette interview !)

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