Lancer The Yawhg, c’est avant tout retourner en enfance : entre ses graphismes qui semblent sortir d’un livre jeunesse et sa magnifique bande-son, le titre bénéficie d’une ambiance onirique à laquelle il est difficile de résister.
La situation initiale du conte est pourtant loin d’être idyllique : six semaines, voilà le temps dont vous disposez avant que le Yawhg, mystérieuse menace, ne vienne s’abattre sur votre ville. Chaque semaine sera l’occasion pour votre personnage de se rendre dans un lieu emblématique de la cité (taverne, palais, arène…) pour y vivre un morceau d’aventure.
Racontée sous forme de texte accompagnée d’une simple image, votre semaine sera ainsi dédiée à une activité (chasser dans la forêt, nettoyer l’hôpital, méditer aux jardins) qui fera évoluer les caractéristiques de votre personnage. Outre cette modification fixe, une péripétie aléatoire vous mettra face à un choix : préférez-vous aider ou détrousser un groupe de voyageurs égarés ? Votre destinée sera alors modifiée de façon plus ou moins drastique, certaines décisions pouvant même avoir des conséquences sur les aventures de vos compagnons !
Car ce n’est qu’au tour par tour à plusieurs que The Yawhg prend toute sa saveur : les personnages (de deux à quatre) incarnés par les joueurs ont alors bien plus de chances de bâtir un récit global où se mêlent leurs histoires personnelles. Défier un barde à la taverne lors d’un concours de chant gonflera votre bourse en cas de réussite, mais vous serez peut-être moins fier lorsque son cadavre sera retrouvé dans la forêt par un de vos amis à la suite de son suicide…
Se tisse ainsi une fable douce-amère où le bien n’avère pas toujours être là où on l’attend, tandis que la menace du Yawhg se fait de plus en plus proche au fil des semaines. Sans trop en dévoiler, je peux tout de même vous dire que la fin du jeu dépendra d’un ultime choix de votre part, et que chaque joueur aura droit à une fin personnalisée qui dépendra de son parcours global.
Si The Yawhg se révèle très court (15 minutes pour une partie), l’envie de réécrire son histoire est très forte et vous poussera à faire un certain nombre de parties. Les évènements de chaque lieu étant aléatoires, on dispose ainsi d’une aventure narrative hautement renouvelable en dépit de la répétition inévitable de certains pans de l’histoire. Pas de quoi refuser cependant un autre tour dans cette machine à conte que l’absence de gameplay (on ne fait que déplacer son personnage et faire défiler du texte) rend accessible à tous, joueurs ou non.
À la fois retour en enfance, récit évolutif, excellent moment entre amis et jeu enchanteur, voilà ce que vous propose l’OLNI (Objet Ludique Non Identifié) qu’est The Yawhg. Pour seulement 10 dollars, l’expérience est hautement recommandable.
La situation initiale du conte est pourtant loin d’être idyllique : six semaines, voilà le temps dont vous disposez avant que le Yawhg, mystérieuse menace, ne vienne s’abattre sur votre ville. Chaque semaine sera l’occasion pour votre personnage de se rendre dans un lieu emblématique de la cité (taverne, palais, arène…) pour y vivre un morceau d’aventure.
Racontée sous forme de texte accompagnée d’une simple image, votre semaine sera ainsi dédiée à une activité (chasser dans la forêt, nettoyer l’hôpital, méditer aux jardins) qui fera évoluer les caractéristiques de votre personnage. Outre cette modification fixe, une péripétie aléatoire vous mettra face à un choix : préférez-vous aider ou détrousser un groupe de voyageurs égarés ? Votre destinée sera alors modifiée de façon plus ou moins drastique, certaines décisions pouvant même avoir des conséquences sur les aventures de vos compagnons !
Car ce n’est qu’au tour par tour à plusieurs que The Yawhg prend toute sa saveur : les personnages (de deux à quatre) incarnés par les joueurs ont alors bien plus de chances de bâtir un récit global où se mêlent leurs histoires personnelles. Défier un barde à la taverne lors d’un concours de chant gonflera votre bourse en cas de réussite, mais vous serez peut-être moins fier lorsque son cadavre sera retrouvé dans la forêt par un de vos amis à la suite de son suicide…
Se tisse ainsi une fable douce-amère où le bien n’avère pas toujours être là où on l’attend, tandis que la menace du Yawhg se fait de plus en plus proche au fil des semaines. Sans trop en dévoiler, je peux tout de même vous dire que la fin du jeu dépendra d’un ultime choix de votre part, et que chaque joueur aura droit à une fin personnalisée qui dépendra de son parcours global.
Si The Yawhg se révèle très court (15 minutes pour une partie), l’envie de réécrire son histoire est très forte et vous poussera à faire un certain nombre de parties. Les évènements de chaque lieu étant aléatoires, on dispose ainsi d’une aventure narrative hautement renouvelable en dépit de la répétition inévitable de certains pans de l’histoire. Pas de quoi refuser cependant un autre tour dans cette machine à conte que l’absence de gameplay (on ne fait que déplacer son personnage et faire défiler du texte) rend accessible à tous, joueurs ou non.
À la fois retour en enfance, récit évolutif, excellent moment entre amis et jeu enchanteur, voilà ce que vous propose l’OLNI (Objet Ludique Non Identifié) qu’est The Yawhg. Pour seulement 10 dollars, l’expérience est hautement recommandable.
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