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Harry Potter : rencontre avec le réalisateur du court-métrage House of Gaunt

Fan de la saga Harry Potter, Joris Faucon Grimaud revient aux origines de Voldemort avec son premier court-métrage : House of Gaunt.

Les fans de fantastique n’ont pas leur pareil lorsqu’il s’agit d’exprimer leur amour pour le petit sorcier à lunette. Comme toutes les licences à succès, il n’est pas rare de voir fleurir quelques œuvres adaptées ou inspirées des romans et films. Pour Harry Potter, ce constat s’applique particulièrement bien puisque plusieurs courts et moyens métrages ont déjà été réalisés à travers le monde. On se souvient particulièrement de celui consacré aux Maraudeurs, les créateurs de la carte qui permet à Harry de se déplacer dans Poudlard en échappant à la surveillance de l’impitoyable Professeur Rogue.

Cette fois-ci, ce sont les origines de Voldemort et la naissance des Mangemorts qui ont intéressés les passionnés à l’initiative de House of Gaunt. Nous avons rencontré son réalisateur Joris Faucon Grimaud.

D’où vous est venue l’idée de faire un court-métrage inspiré de l’univers d’Harry Potter ?

C’était un délire entre amis, à une soirée, et puis c’est devenu de plus en plus sérieux. C’est un univers que j’aimais beaucoup depuis l’enfance, quand j’ai eu la chance de le découvrir au cinéma. Commencer ma carrière par un court-métrage me semblait alors être une évidence. Ce film, c’est un peu comme une carte de visite pour moi, même si je l’ai fait par pure passion.

Comment avez-vous écrit le scénario pour qu’il colle le plus possible à l’intrigue des livres ?

Je me suis basé sur le livre Le Prince de Sang-Mêlé, qui aborde pas mal le passé de Voldemort. On y découvre des choses sur ses origines, sa famille, sa naissance. Le but était de le voir ensuite à l’âge adulte alors qu’il commence à réunir ses partisans. Dans mon film, il devient immortel et commence à créer ses Horcruxes.

Vous avez fait le choix de faire le film en langue anglaise…

Oui, je me voyais mal parler en français. Je trouvais ça intéressant d’exporter ça à la francophonie. Il y a tout une fan base qui est très soudée et créative, et la majeure partie d’entre eux sont anglophones.

Harry potter tournage court-métrage
Crédits : Natalie Richard / Efficius

Combien de temps a été nécessaire à l’écriture du scénario et au tournage ?

Thomas Rokita l’a écrit pendant plusieurs mois, avant de réadapter le scénario même pendant le tournage. La narration n’est jamais vraiment bouclée, il ne faut surtout pas la bloquer. Pour le tournage, il y a eu plusieurs sessions sur deux ans et demi. En tout, nous avons tourné pendant douze jours je dirais. Le plus compliqué a sans conteste été de réunir toute l’équipe entièrement bénévole. Au total, 120 personnes ont travaillé sur le projet, avec 70 figurants qui sont venus sur le plateau au Château de Fontainebleau.

Votre film a été financé par le crowdfunding…

Oui, en terme de budget, on est sur 60 000 euros rien qu’avec les campagnes menées sur Ulule et Kiss Kiss Bank Bank. Il y a toujours eu un certain engouement, ça a commencé petit à petit, mais c’est le deuxième appel au don qui a vraiment tout fait exploser. Il y avait beaucoup de personnes intéressées.

Et c’est quoi la suite pour vous ?

Pour l’instant, je n’ai pas prévu d’offrir une suite à House of Gaunt. Je travaille à l’écriture de mon premier long-métrage, qui a des tonalités très sombres. C ‘est un thriller à mi-chemin entre Seven et Taxi Driver.

Après avoir été diffusé dans certaines salles de l’Hexagone, The House of Gaunt va être rendu disponible en ligne. Le but était bien évidemment de récompenser les participants aux différentes campagnes de financement et de leur offrir la possibilité de découvrir le film d’une trentaine de minutes sur le grand-écran. Ensuite, tous les fans du monde entier pourront en profiter. Rendez-vous donc sur Vimeo dès le 15 septembre pour découvrir le film d’une trentaine de minutes.

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