Déballage
Au déballage, le Ghostdrone 2.0 a de faux air de son concurrent, le Phantom 3 de DJI. Mais à l’instar des smartphones qui se ressemblent tous, il n’y a pas 100 000 façons de concevoir le design d’un drone quadricoptère. Le drone dispose d’une coque entièrement en plastique, mais la protection des moteurs, ainsi que de la batterie semble résistantes. On retrouve également des diodes rouge et verte sur les hélices pour sa signaler sa position lorsqu’il est en vol.
Le Ghostdrone 2.0 est livré sans les hélices, qu’il vous faudra monter. Il est d’ailleurs recommandé de les enlever à chaque fois lors de son transport afin de ne pas les casser. Un jeu d’hélices (4) est toutefois fourni en plus dans la boîte.
Une fois le tout monté, le drone est assez imposant et loin d’être aussi transportable qu’un Mavic par exemple. Il n’en demeure pas moins assez léger. Dans la boite on retrouve aussi un chargeur secteur, quelques outils et les lunettes VR associées à un émetteur vidéo 5,8 GHz de 25 mW et de 2,4 GHz.
D’un poids de 1150 g (avec batterie), le Ghostdrone 2.0 est équipé d’une caméra sphérique de 12 MP f/2.8 (capteur Sony) montée sur une nacelle stabilisée sur 3 axes. Elle offre un angle de champ de 93° et dispose d’un port microSD. Cette caméra est capable de filmer jusqu’en 4K à 30 images par seconde.
Le drone peut atteindre une vitesse de 40 km/h avec le GPS activé et jusqu’à 70 km/h en mode manuel (sans GPS).
[nextpage title=”Utilisation”]
L’application mobile se révèle toutefois assez simple. Après les vérifications de base, la localisation via GPS (qu’il est possible de désactiver), plusieurs modes des vols sont proposés. Citons par exemple le classique, où vous faites tout depuis votre smartphone, le mode où vous indiquez sur la carte où doit se rendre le drone ou encore le mode programmation où vous définissez carrément un trajet pour ce dernier. Notez que d’autres modes (dont l’un des modes manuel) sont accessibles, mais vous devrez faire un minimum de vols pour pouvoir y accéder ! Différentes options sont également disponibles comme l’altitude, la vitesse, la stabilité, etc. Des outils classiques qui sont aussi très importants pour le vol. Petite remarque, le son de votre smartphone est poussé au maximum, car une voix “robotisée” vous indique durant toute la session de vol, le pourcentage de la batterie ou encore l’altitude du drone. C’est assez désagréable à la longue, mais visiblement une obligation.
Le plus intéressant dans ce Ghostdrone 2.0 VR, c’est finalement la paire de lunettes VR. Elles sont en effet équipées d’un système de “headtracking”, permettant à la caméra du drone de suivre les mouvements de la tête de haut en bas (mais pas de gauche à droite, ce qui est fort dommage). L’expérience en vol est donc bien plus ludique que juste regarder le rendu de la vidéo sur son écran de smartphone. On a l’impression de voler en même temps. Le seul petit souci, c’est que quand vous portez les lunettes, le pilotage se fait un peu à l’aveugle et l’ensemble n’est pas des plus pratique.
L’idéal est donc de mettre le drone en position stationnaire puis de regarder avec les lunettes ce qu’il se passe autour de vous, ou alors de poster les lunettes bien droites sur une table ou sur le sol le et de piloter avec votre smartphone. Les vidéos et photos sont enregistrées directement sur la caméra si vous avez inséré une carte microSD dans celle-ci. Un petit bémol durant nos tests concerne la qualité retour de la vidéo, il semble que passé les 200 mètres, des interférences dégradent malheureusement l’image.
Globalement, la qualité des images enregistrées est plutôt bonne, en 4K c’est même une belle surprise, mais attention à la luminosité. Si toutes les conditions sont réunies, vous serez entièrement satisfait, si la luminosité est basse, la déception sera là.
Les vols que nous avons effectués avec ce Ghostdrone 2.0 VR se sont plutôt bien passés, le pilotage est assez simple à prendre en main et le drone reste très réactif. L’application compatible iOS et Android permet tout de même pas mal de choses avec, globalement, une bonne ergonomie.
Un vol avec le Ghostdrone 2.0 VR dure entre 15 et 20 minutes suivant ce que vous faites en vol. C’est dans la moyenne, mais on aurait évidemment espéré un peu plus, car une fois la batterie épuisée, si vous n’en avez pas d’autres, c’est bel et bien terminé. Heureusement la recharge est assez rapide, environ 1 heure via le chargeur secteur. Notez que quand la batterie devient faible, il y a un mode “Return to Home” qui ramène le drone vers votre smartphone et qui le fait atterrir automatiquement. Pas de mode “évitement d’obstacles” en revanche sur ce drone.
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Face à une concurrence acharnée, le Ghostdrone 2.0 VR ne tire pas suffisamment son épingle du jeu et certains modèles de son concurrent DJI font aussi bien pour un prix moins élevé.
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