Passer au contenu

FIFA 11/PES 2011 : lequel choisir ?

17

Plutôt que de vous fournir 2 tests distincts des nouveaux crus PES et FIFA, on s’est dit que cette année, on allait plutôt vous offrir un…

Plutôt que de vous fournir 2 tests distincts des nouveaux crus PES et FIFA, on s’est dit que cette année, on allait plutôt vous offrir un comparatif, axé sur un nombre de points précis, qui vous permettra de réaliser votre choix en toute connaissance de cause !

fifavspes

Gameplay

Konami a semble t-il retenu la leçon (il leur aura fallu quelques années…), puisque son PES 2011 offre ENFIN un gameplay tempéré, posé, laissant vraiment transparaître les écarts entre les joueurs. Le rythme de jeu a également été ralenti pour notre plus grand plaisir, la physique de balle a été revue, et on a désormais vraiment l’impression d’avoir une vraie simulation entre les mains. Les développeurs ont de plus insisté pour que le joueur soit poussé à opter pour les passes manuelles, qu’il faudra amadouer, mais qui une fois maîtrisées autorisent une profondeur de jeu bien plus plaisante. Et puis il faut avouer que Konami a eu une idée brillante en proposant de coller un geste technique à chaque direction du stick analogique. Pourtant, tout n’est pas encore parfait, et sur le point de la gestion des contacts entre joueurs par exemple, FIFA mène la danse, et de loin. Plus généralement, PES pèche encore par la gestion de ses phases d’attaque encore perfectibles, voir incertaines (parce que soumises à des équipiers qui peinent par exemple à ne pas se mettre hors-jeu, à faire des appels corrects, etc…), et ses gardiens souvent aux fraises. Mais le soft d’EA Sports, qui avait déjà un temps d’avance les années passées, n’a pas vraiment de mérite à briller sur le pan du gameplay cette année. Il n’a ainsi eu qu’à solidifier encore un peu plus les bases ultra solides dont il disposait, en se dirigeant encore un peu plus du côté de la simulation, notamment pour ce qui est de la réalisation des passes, encore moins évidente à maîtriser, ou bien encore au niveau des duels, encore plus primordiaux. Même au niveau des frappes et du feeling qu’elles procurent, EA Sports semble se rapprocher du résultat atteint par Konami, à l’heure actuelle toujours inégalé. Et ce afin de nous offrir une expérience on ne peut plus efficace.

Réalisation

Côté PES, on a cette année droit à une bonne surprise, avec des joueurs aux visages bien souvent modélisés avec une justesse bluffante, et disposant d’animations bien plus réalistes. Ainsi, ils sont capables d’effectuer des gestes aux allures naturelles, aux antipodes des mouvements robotiques dont ils nous gratifiaient au sein des volets précédents. Dommage que le tout soit pénalisé par un aliasing incompréhensible. Du côté de FIFA 11 maintenant, on notera une vraie amélioration du côté de la modélisation des joueurs phares, et ce grâce à la technologie maison d’EA Sports, la Personality+ (qui influe aussi bien sur les caractéristiques physiques que techniques des joueurs, c’est à noter). Mais c’est encore trop peu pour être en mesure de tenir la dragée à Konami sur ce point. Le fait que certains joueurs de FIFA 11 affichent de plus des coupes de cheveux n’ayant rien à voir avec leurs modèles réels fait de plus quelque peu tâche…

Modes de jeu/online

PES 2011 joue globalement la carte du classique sur ce point, et on ne citera même plus les matchs rapides ou Ligue des Masters qui font depuis des années parti des meubles. On s’intéressera plutôt au fameux mode Vers une légende (permettant de créer un joueur et de lui faire monter une à une les marches vers la gloire) quelque peu amélioré, enrichi de phases “dans les vestiaires”, mais malheureusement handicapé par une I.A souvent incohérente (voir molle…), qui donne franchement envie de balancer la manette à terre et de revenir dans un match “classique”. Le tout est rattrapé par une Ligue des Masters Online, carrément prenante, puisque vous mettant au défi de faire d’une équipe composée de 11 chèvres, n’ayons pas peur des mots, une équipe de haut-vol. Pour se faire, vous aurez tout loisir d’acheter vos joueurs via un système d’enchère bien galbé, car pensé pour conserver un certain équilibre entre les équipes. Dommage que les parties aient du mal à conserver une fluidité optimale, car sinon, c’est du tout bon ! Côté FIFA 11 maintenant, le jeu joue lui la carte de l’exhaustivité, avec une carrière qu’il est possible de jouer sur le terrain, depuis le banc, ou depuis les 2 postes à la fois. Aussi, le mode Be A Pro est toujours aussi bien ficelé, et c’est un régal que de voir son poulain, crée via un éditeur ultra complet, s’améliorer au fil des matchs. Le fait de pouvoir prendre la place du gardien est également un bon point, amené cette année, et qui devrait trouver ses adeptes en ligne (parce que face à l’I.A, vous allez tout de même très rapidement vous ennuyer…) Côté online enfin, la possibilité de s’adonner cette année à du 11 contre 11 (une première dans le genre) séduira forcément. Et puis, dans tous les cas de figure, les amoureux des modes de jeux classiques trouveront sans mal de quoi s’occuper en ligne avec ce FIFA 11

Ambiance

PES nous offre avec son cru 2011 des séquences entre chaque actions criantes de vérité, et portées par des joueurs rudement bien modélisés. Visuellement, c’est donc au top, et ça reste bien au dessus de FIFA. Par contre, dès lors qu’on commence à toucher à l’ambiance sonore, c’est une fois de plus le jeu d’EA Sports qui prend la tête, et de loin. Ne serait-ce que grâce à l’ambiance de feu entendue lors des rencontres phares. Le fait qu’il soit désormais possible de customiser la quasi-intégralité des sons joués en matchs (chats des supporters, musique d’entrée des équipes, etc…) n’est sans doute pas étranger à cette supériorité ! Pour en revenir (rapidement) à PES, le fait que le jeu ait des commentaires assurés par le piètre duo Dugarry/Margotton (même si FIFA traîne lui aussi sa casserole avec le duo Mathoux/Sauzée bien souvent à côté de la plaque) et qu’il ne dispose pas de toutes les licences, dont certaines pourtant primordiales (qui a parlé de la Bundesliga ?) lui colle un sacré handicap dans le domaine. Jouer avec des joueurs fictifs, ou comment justement plomber l’ambiance en moins de deux…

Conclusion

On aurait pensé que FIFA 11 allait s’imposer sans mal, face à un PES toujours en train de chercher la recette miracle. C’était se tromper sur toute la ligne, et si le jeu d’EA Sports est pour nous encore devant cette année, il devrait sans doute assurer ses arrières pour l’an prochain, tant le soft de Konami a cette fois réussi à s’assurer d’excellentes bases. Plus technique, il affiche toutefois quelques lacunes en terme de gameplay qui l’empêchent de rivaliser à armes égales avec un FIFA 11 qui sans nous jouer une partition sans faute arrive encore à tutoyer les sommets du genre !

Plutôt que de vous fournir 2 tests distincts des nouveaux crus PES et FIFA, on s’est dit que cette année, on allait plutôt vous offrir un comparatif, axé sur un nombre de points précis, qui vous permettra de réaliser votre choix en toute connaissance de cause !

fifavspes

Gameplay

Konami a semble t-il retenu la leçon (il leur aura fallu quelques années…), puisque son PES 2011 offre ENFIN un gameplay tempéré, posé, laissant vraiment transparaître les écarts entre les joueurs. Le rythme de jeu a également été ralenti pour notre plus grand plaisir, la physique de balle a été revue, et on a désormais vraiment l’impression d’avoir une vraie simulation entre les mains. Les développeurs ont de plus insisté pour que le joueur soit poussé à opter pour les passes manuelles, qu’il faudra amadouer, mais qui une fois maîtrisées autorisent une profondeur de jeu bien plus plaisante. Et puis il faut avouer que Konami a eu une idée brillante en proposant de coller un geste technique à chaque direction du stick analogique. Pourtant, tout n’est pas encore parfait, et sur le point de la gestion des contacts entre joueurs par exemple, FIFA mène la danse, et de loin. Plus généralement, PES pèche encore par la gestion de ses phases d’attaque encore perfectibles, voir incertaines (parce que soumises à des équipiers qui peinent par exemple à ne pas se mettre hors-jeu, à faire des appels corrects, etc…), et ses gardiens souvent aux fraises. Mais le soft d’EA Sports, qui avait déjà un temps d’avance les années passées, n’a pas vraiment de mérite à briller sur le pan du gameplay cette année. Il n’a ainsi eu qu’à solidifier encore un peu plus les bases ultra solides dont il disposait, en se dirigeant encore un peu plus du côté de la simulation, notamment pour ce qui est de la réalisation des passes, encore moins évidente à maîtriser, ou bien encore au niveau des duels, encore plus primordiaux. Même au niveau des frappes et du feeling qu’elles procurent, EA Sports semble se rapprocher du résultat atteint par Konami, à l’heure actuelle toujours inégalé. Et ce afin de nous offrir une expérience on ne peut plus efficace.

Réalisation

Côté PES, on a cette année droit à une bonne surprise, avec des joueurs aux visages bien souvent modélisés avec une justesse bluffante, et disposant d’animations bien plus réalistes. Ainsi, ils sont capables d’effectuer des gestes aux allures naturelles, aux antipodes des mouvements robotiques dont ils nous gratifiaient au sein des volets précédents. Dommage que le tout soit pénalisé par un aliasing incompréhensible. Du côté de FIFA 11 maintenant, on notera une vraie amélioration du côté de la modélisation des joueurs phares, et ce grâce à la technologie maison d’EA Sports, la Personality+ (qui influe aussi bien sur les caractéristiques physiques que techniques des joueurs, c’est à noter). Mais c’est encore trop peu pour être en mesure de tenir la dragée à Konami sur ce point. Le fait que certains joueurs de FIFA 11 affichent de plus des coupes de cheveux n’ayant rien à voir avec leurs modèles réels fait de plus quelque peu tâche…

Modes de jeu/online

PES 2011 joue globalement la carte du classique sur ce point, et on ne citera même plus les matchs rapides ou Ligue des Masters qui font depuis des années parti des meubles. On s’intéressera plutôt au fameux mode Vers une légende (permettant de créer un joueur et de lui faire monter une à une les marches vers la gloire) quelque peu amélioré, enrichi de phases “dans les vestiaires”, mais malheureusement handicapé par une I.A souvent incohérente (voir molle…), qui donne franchement envie de balancer la manette à terre et de revenir dans un match “classique”. Le tout est rattrapé par une Ligue des Masters Online, carrément prenante, puisque vous mettant au défi de faire d’une équipe composée de 11 chèvres, n’ayons pas peur des mots, une équipe de haut-vol. Pour se faire, vous aurez tout loisir d’acheter vos joueurs via un système d’enchère bien galbé, car pensé pour conserver un certain équilibre entre les équipes. Dommage que les parties aient du mal à conserver une fluidité optimale, car sinon, c’est du tout bon ! Côté FIFA 11 maintenant, le jeu joue lui la carte de l’exhaustivité, avec une carrière qu’il est possible de jouer sur le terrain, depuis le banc, ou depuis les 2 postes à la fois. Aussi, le mode Be A Pro est toujours aussi bien ficelé, et c’est un régal que de voir son poulain, crée via un éditeur ultra complet, s’améliorer au fil des matchs. Le fait de pouvoir prendre la place du gardien est également un bon point, amené cette année, et qui devrait trouver ses adeptes en ligne (parce que face à l’I.A, vous allez tout de même très rapidement vous ennuyer…) Côté online enfin, la possibilité de s’adonner cette année à du 11 contre 11 (une première dans le genre) séduira forcément. Et puis, dans tous les cas de figure, les amoureux des modes de jeux classiques trouveront sans mal de quoi s’occuper en ligne avec ce FIFA 11

Ambiance

PES nous offre avec son cru 2011 des séquences entre chaque actions criantes de vérité, et portées par des joueurs rudement bien modélisés. Visuellement, c’est donc au top, et ça reste bien au dessus de FIFA. Par contre, dès lors qu’on commence à toucher à l’ambiance sonore, c’est une fois de plus le jeu d’EA Sports qui prend la tête, et de loin. Ne serait-ce que grâce à l’ambiance de feu entendue lors des rencontres phares. Le fait qu’il soit désormais possible de customiser la quasi-intégralité des sons joués en matchs (chats des supporters, musique d’entrée des équipes, etc…) n’est sans doute pas étranger à cette supériorité ! Pour en revenir (rapidement) à PES, le fait que le jeu ait des commentaires assurés par le piètre duo Dugarry/Margotton (même si FIFA traîne lui aussi sa casserole avec le duo Mathoux/Sauzée bien souvent à côté de la plaque) et qu’il ne dispose pas de toutes les licences, dont certaines pourtant primordiales (qui a parlé de la Bundesliga ?) lui colle un sacré handicap dans le domaine. Jouer avec des joueurs fictifs, ou comment justement plomber l’ambiance en moins de deux…

Conclusion

On aurait pensé que FIFA 11 allait s’imposer sans mal, face à un PES toujours en train de chercher la recette miracle. C’était se tromper sur toute la ligne, et si le jeu d’EA Sports est pour nous encore devant cette année, il devrait sans doute assurer ses arrières pour l’an prochain, tant le soft de Konami a cette fois réussi à s’assurer d’excellentes bases. Plus technique, il affiche toutefois quelques lacunes en terme de gameplay qui l’empêchent de rivaliser à armes égales avec un FIFA 11 qui sans nous jouer une partition sans faute arrive encore à tutoyer les sommets du genre !

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mode