Alors que Star Citizen continue de faire baver ses hordes de backers et d’engranger des milliers de dollars par la même occasion, Elite dangerous est un autre space opera qui pourrait bien lui faire de l’ombre. La guerre des étoiles s’annonce rude, mais, au moins, elle nous en aura mis plein les mirettes.
Née en 1984, Elite fait partie de ces anciennes gloires qu’une communauté de nostalgiques (et généreux) s’est efforcée de ressusciter via Kickstarter. Baptisé Elite Dangerous, le quatrième épisode de la saga, chapeauté par Frontier Developments, parvient bientôt au terme de sa gestation. L’enjeu est considérable : offrir un simulateur innovant de combat et de commerce intergalactiques, au cœur d’un MMO qui ne connaitrait pas de frontière. Accessible en beta depuis quelques semaines, le jeu s’est aussi laissé approché à la gamescom, équipement de compèt’ à l’appui, pour montrer tout son potentiel sensoriel. Car potentiel énorme il y a.
Les trailers ne mentaient pas : Elite Dangerous est bien parti pour faire dans le barnum galactique sauce AAA. Frontier l’a joué finaude : avec son algorithme de création procédurale promettant 400 milliards de systèmes solaires à visiter – et toutes les activités qui s’y cachent – le jeu a su se vendre en roulant des muscles. Mais il faut bien l’avouer : il est aussi beau à tomber. Si le studio a préféré miser sur une interface de vol simplifiée (pour ne pas dire simpliste selon les puristes), sa modélisation de l’espace est sidérante. Tellement sidérante qu’il faut perdre quelques secondes pour admirer le moindre astéroïde ou la moindre planète gazeuse, avant de revenir à la réalité du jeu.
En guise de tableau de bord, un HUD dépouillé, doté des essentiels (radar, scanner, etc.), mais qui permet, dès qu’on tourne la tête d’un côté ou l’autre de l’appareil, d’ouvrir deux menus latéraux en réalité augmentée. Ils permettent de passer en revue les divers onglets de navigation, de quête et de logistique de l’appareil, de la gestion des boucliers jusqu’au train d’atterrissage. Un léger temps d’adaptation est nécessaire pour assimiler les commandes du vaisseau au pad/clavier (le combo joystick/manette des gaz restant l’idéal, mais il a un prix), mais la prise en main est plutôt souple. Dédiée au pilotage de l’appareil, la démo ne laissera malheureusement pas le temps pour se familiariser avec les commandes plus complexes, comme la collecte de ressources ou la partie commerce.
Privilège de la gamescom : le titre est aussi jouable avec l’Oculus Rift. Un développeur de Frontier guide alors nos mains aveugles jusqu’au manche, et là c’est le choc. La sensation de réalisme est phénoménale : les bras de l’avatar reproduisent nos mouvements à l’identique, de même que le regard en cabine qui se lie instinctivement au pilotage. Après avoir décollé de la base (au design cubique de toute beauté), notre copilote nous invite à rejoindre un autre système stellaire en vitesse lumière. Nouvelle claque : non seulement l’effet d’hyper-espace est sensationnel, mais il en devient épidermique grâce à l’Oculus, jusqu’à provoquer des stimuli inédits jusque là.
Autant être honnête : difficile de spéculer sur le potentiel même du jeu et son intérêt en tant que MMO, savoir si son contenu sera suffisamment renouvelé pour nous accrocher à son cockpit. Ses dogfights, bien que plaisants (quoiqu’un peu amorphes), n’étaient pas non assez nombreux pour se faire une idée de leur rendu global, avec plusieurs joueurs dans une même partie. Mais Frontier a bien compris une chose : l’espace reste d’abord un réservoir à fantasmes de conquête et d’éblouissement rétinien que seul le jeu vidéo peut reproduire pour l’instant. Aidé de la réalité virtuelle, Elite Dangerous se pose en attraction foraine rutilante, qui transforme son testeur en gamin émerveillé devant un feu d’artifice visuel. Rien que pour ça, on le remercie d’exister.
Elite Dangerous est déjà disponible en version beta sur PC. La sortie définitive est prévue pour la fin d’année. Une version Mac est prévue et sortira trois mois après la sortie officielle.
Née en 1984, Elite fait partie de ces anciennes gloires qu’une communauté de nostalgiques (et généreux) s’est efforcée de ressusciter via Kickstarter. Baptisé Elite Dangerous, le quatrième épisode de la saga, chapeauté par Frontier Developments, parvient bientôt au terme de sa gestation. L’enjeu est considérable : offrir un simulateur innovant de combat et de commerce intergalactiques, au cœur d’un MMO qui ne connaitrait pas de frontière. Accessible en beta depuis quelques semaines, le jeu s’est aussi laissé approché à la gamescom, équipement de compèt’ à l’appui, pour montrer tout son potentiel sensoriel. Car potentiel énorme il y a.
Les trailers ne mentaient pas : Elite Dangerous est bien parti pour faire dans le barnum galactique sauce AAA. Frontier l’a joué finaude : avec son algorithme de création procédurale promettant 400 milliards de systèmes solaires à visiter – et toutes les activités qui s’y cachent – le jeu a su se vendre en roulant des muscles. Mais il faut bien l’avouer : il est aussi beau à tomber. Si le studio a préféré miser sur une interface de vol simplifiée (pour ne pas dire simpliste selon les puristes), sa modélisation de l’espace est sidérante. Tellement sidérante qu’il faut perdre quelques secondes pour admirer le moindre astéroïde ou la moindre planète gazeuse, avant de revenir à la réalité du jeu.
En guise de tableau de bord, un HUD dépouillé, doté des essentiels (radar, scanner, etc.), mais qui permet, dès qu’on tourne la tête d’un côté ou l’autre de l’appareil, d’ouvrir deux menus latéraux en réalité augmentée. Ils permettent de passer en revue les divers onglets de navigation, de quête et de logistique de l’appareil, de la gestion des boucliers jusqu’au train d’atterrissage. Un léger temps d’adaptation est nécessaire pour assimiler les commandes du vaisseau au pad/clavier (le combo joystick/manette des gaz restant l’idéal, mais il a un prix), mais la prise en main est plutôt souple. Dédiée au pilotage de l’appareil, la démo ne laissera malheureusement pas le temps pour se familiariser avec les commandes plus complexes, comme la collecte de ressources ou la partie commerce.
Privilège de la gamescom : le titre est aussi jouable avec l’Oculus Rift. Un développeur de Frontier guide alors nos mains aveugles jusqu’au manche, et là c’est le choc. La sensation de réalisme est phénoménale : les bras de l’avatar reproduisent nos mouvements à l’identique, de même que le regard en cabine qui se lie instinctivement au pilotage. Après avoir décollé de la base (au design cubique de toute beauté), notre copilote nous invite à rejoindre un autre système stellaire en vitesse lumière. Nouvelle claque : non seulement l’effet d’hyper-espace est sensationnel, mais il en devient épidermique grâce à l’Oculus, jusqu’à provoquer des stimuli inédits jusque là.
Autant être honnête : difficile de spéculer sur le potentiel même du jeu et son intérêt en tant que MMO, savoir si son contenu sera suffisamment renouvelé pour nous accrocher à son cockpit. Ses dogfights, bien que plaisants (quoiqu’un peu amorphes), n’étaient pas non assez nombreux pour se faire une idée de leur rendu global, avec plusieurs joueurs dans une même partie. Mais Frontier a bien compris une chose : l’espace reste d’abord un réservoir à fantasmes de conquête et d’éblouissement rétinien que seul le jeu vidéo peut reproduire pour l’instant. Aidé de la réalité virtuelle, Elite Dangerous se pose en attraction foraine rutilante, qui transforme son testeur en gamin émerveillé devant un feu d’artifice visuel. Rien que pour ça, on le remercie d’exister.
Elite Dangerous est déjà disponible en version beta sur PC. La sortie définitive est prévue pour la fin d’année. Une version Mac est prévue et sortira trois mois après la sortie officielle.
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