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Voici comment faire baisser sa facture d’électricité et faire de (grosses) économies

La météo économique n’est pas au beau fixe en ce moment. Entre l’inflation actuelle et les prix de l’énergie qui sont montés en flèche ces derniers mois, nombreux sont celles et ceux qui cherchent à réduire leurs dépenses pour récupérer un peu de pouvoir d’achat.

En pratique, il est souvent difficile de faire baisser drastiquement sa facture d’électricité ; mais il existe quand même quelques petites astuces simples qui, sans faire une différence radicale, permettent quand même de réaliser des économies significatives à terme. Voici quelques suggestions.

Comment surveiller sa consommation ?

La première étape pour diminuer sa consommation d’électricité, c’est de garder un œil dessus. Heureusement, il existe aujourd’hui un tas de prises et de câbles connectés qui, une fois installés entre un appareil et une prise murale, permettent de surveiller sa consommation en temps réel. Ils sont souvent livrés avec une application dédiée où les données sont présentées de façon claire et intuitive.

C’est une excellente façon de vérifier précisément l’impact d’un appareil en particulier. En revanche, ces instruments ne permettent pas d’avoir une idée de la consommation globale d’un logement.  Pour cela, il existe aussi des systèmes plus élaborés qui permettent de contrôler la consommation électrique globale totale de votre domicile. Il s’agit habituellement de boîtiers de la taille d’une grosse batterie portable qui s’installent directement au niveau du panneau électrique.

La plupart des fournisseurs d’énergie proposent aussi des outils de gestion de la consommation. C’est notamment le cas d’EDF, dont le site web propose des informations plutôt claires, à défaut d’être extrêmement précises. Le compteur Linky a aussi ses avantages !

Quels sont les principaux consommateurs d’électricité ?

Le chauffage

Dans les foyers équipés d’un chauffage électrique, il s’agit généralement du tout premier poste de dépense en lien avec l’énergie et de très loin ; Engie estime que cette méthode nécessite en moyenne 110 kWh par mètre carré et par an. Évidemment, ce chiffre peut varier considérablement en fonctions des habitudes, du modèle choisi ou de la qualité de l’isolation. Si cette dernière est de mauvaise qualité, la facture peur aisément enfler de 30 %.

Toujours selon Engie, le chauffage représenterait en moyenne 62 % de la facture d’énergie pour un domicile à chauffage électrique.

Le chauffe-eau

La plupart des institutions et organisations qui se sont penchées sur la question sont unanimes : avec une consommation supérieure à 800 kWh d’électricité par personne et par an, le chauffe-eau est l’un des principaux postes de dépense énergétique pour le foyer français moyen.

Le reste de l’électroménager

Si aucun d’entre eux ne pèse aussi lourd sur les finances d’un foyer que le chauffe-eau, les équipements électroménagers que nous utilisons au quotidien représentent tout de même une part considérable de ces dépenses.

D’après RTE, le gestionnaire du réseau en France, le plus gourmand d’entre eux est le sèche-linge, avec une consommation annuelle moyenne de 370 kWh par ménage. Par contre, selon différentes associations de consommateurs, c’est aussi l’un des appareils sur lesquels les constructeurs ont fait le plus de progrès à ce niveau. Les sèche-linges modernes et classés A peuvent utiliser jusqu’à trois fois moins d’énergie qu’un vieux modèle rudimentaire.

Le congélateur et le réfrigérateur sont également des postes de dépense importants. En moyenne, les premiers consomment 340 kWh par an, contre 270 kWh pour les seconds. A noter que là encore, comme dans le cas des sèche-linges, la consommation peut facilement varier du simple au double en fonction de l’âge du modèle et de sa classe de performance.

On peut aussi citer les plaques électriques et les lave-vaisselle ; en moyenne, ces appareils consomment chacun entre 200 kWh par an.

L’éclairage

Cette composante est difficile à estimer correctement ; c’est de très loin celle qui dépend le plus des habitudes de vie et des équipements de chacun. D’après l’Association Française de l’Eclairage, cela représente en moyenne 325 à 450 kWh par an et par foyer. Ce chiffre a cependant tendance à baisser assez rapidement à mesure que les ampoules à incandescence sont progressivement remplacées par des LED.

Les équipements média

Comme pour l’éclairage, l’impact de ces équipements sur la facture dépendra largement des habitudes de chacun. Il y a cependant quelques constantes, comme les box internet qui sont présentes dans la majorité des foyers. EDF estime qu’elles consomment une moyenne de 106 kWh par an. D’après l’UFC-Que Choisir, elles consommeraient plutôt entre 250 et 300 kWh à l’année en fonction des modèles.

Les deux autres équipements les plus gourmands sont généralement la télévision et l’ordinateur fixe. Dans les deux cas, la consommation dépendra largement des performances de l’engin.

EDF estime la consommation moyenne d’une TV à 130 kWh par an. Mais une TV à 200 € ne consommera bien évidemment pas autant d’énergie qu’un immense écran OLED moderne.

C’est encore plus vrai pour les ordinateurs. EDF avance une consommation moyenne de 134 kWh par an, mais là encore, la consommation d’une machine bureautique classique sera quasiment insignifiante par rapport à celle d’une machine gaming équipée d’un couple CPU/GPU de dernière génération… et on ne parle même pas des stations de travail professionnelles.

Les habitudes à prendre

Débrancher ses appareils

L’électricité est devenue indispensable au quotidien, mais encore faut-il être présent pour en profiter. C’est déjà une évidence pour la majorité des consommateurs, mais lors d’une absence prolongée, il n’y a strictement aucun intérêt à laisser tous ses équipements tourner dans le vide.

Il y en a évidemment certains qui devront probablement continuer de fonctionner, comme le réfrigérateur, le congélateur, ou d’éventuelles caméras de surveillance. En revanche, il y en a d’autres que la plupart des gens pourront débrancher sans la moindre conséquence. On pense par exemple aux stations d’accueil connectées, mais aussi et surtout à la box internet.

© Solen Feyissa – Unsplash

Privilégier l’arrêt à la veille

Les fabricants de produits électroniques ont fait d’immenses progrès en ce qui concerne le mode veille de leurs produits. Certains appareils sont capables de rester en hibernation très longtemps en consommant très peu d’énergie. C’est évidemment une bonne nouvelle, mais il y a un revers de la médaille ; nous avons tendance à oublier que si cette consommation est faible, elle n’est pas non plus négligeable pour autant. Loin de là ! D’après les chiffres de l’ADEME, cela représenterait même 7 à 18 % de la consommation électrique spécifique du foyer moyen (c’est-à-dire sans le chauffage et l’eau chaude).

Pour optimiser ses économies, dans la mesure du possible, il vaut mieux prendre le réflexe d’éteindre entièrement ses appareils électroniques. Cela concerne surtout les ordinateurs, les consoles de jeu, et autres équipements multimédias de ce genre. La différence sera peut-être assez anecdotique dans certains cas, mais sur une année entière, elle pourrait finir par devenir significative.

Précisons également qu’un appareil, même éteint, peut consommer une petite quantité d’énergie. C’est une remarque qu’on entend souvent dans le cas des chargeurs de téléphones portables, qui restent souvent branchés à longueur de journée même lorsqu’ils ne rechargent aucun appareil.

C’est pas Versailles, ici !

L’éclairage fait aussi partie de ces conseils récurrents ; chacun sait parfaitement qu’il convient d’éteindre la lumière lorsqu’on quitte un espace. Mais c’est une chose d’en être conscient, et c’en est une autre de s’y plier.

Et c’est bien dommage, car en fonction de la taille de votre domicile et des ampoules utilisées, ces oublis peuvent faire une différence significative sur la facture. Nous avons donc tout intérêt à nous discipliner pour mettre fin à ce gâchis facilement évitable.

© Alexander Jawfox – Unsplash

C’est aussi une question d’éducation ; les adultes ont la responsabilité d’inculquer ce réflexe aux enfants dès leur plus jeune âge. Après tout, ce n’est pas pour rien si un interrupteur fonctionne dans les deux sens !

Mais même avec la meilleure volonté du monde, il arrive parfois de laisser une ampoule allumée sans raison pendant un long moment. Ceux qui sont particulièrement sujets à ces étourderies peuvent envisager l’achat d’un système domotique qui éteint et allume les lumières de chaque pièce automatiquement. Mais ces systèmes sont généralement assez chers, et donc pas vraiment pertinents si l’objectif est d’économiser de l’argent à moyen terme. La meilleure solution reste donc de presser l’interrupteur avant de fermer la porte.

En revanche, il ya un autre investissement plus raisonnable, et qui peut cette fois permettre de réaliser des économies significatives ; si vous utilisez les mêmes ampoules depuis des lustres, vous aurez probablement intérêt à les remplacer par des ampoules basse consommation. Il faut aussi consentir à un petit investissement, mais le jeu en vaut la chandelle. En effet, une ampoule à incandescence standard consomme environ 10 fois plus d’électricité qu’une ampoule à LED basique !

Maîtriser son ballon d’eau chaude

Dans la majorité des cas, l’eau chaude que nous utilisons au quotidien provient d’un ballon qui fonctionne à l’aide d’une grosse résistance électrique. Cela signifie que la moindre goutte d’eau tiède qui sort de votre robinet coûte aussi de l’électricité. Pour faire baisser la facture, la gestion du ballon d’eau chaude est donc une priorité absolue, d’autant plus que c’est habituellement l’un des premiers postes de dépense des Français.

Cela commence par le réglage du thermostat. Dans la grande majorité des cas, il n’y a pas vraiment de raison de dépasser les 60 °C. Et c’est tant mieux, car avec des dizaines, voire centaines de litres d’eau, le moindre degré supplémentaire peut immédiatement se faire sentir au moment de passer à la caisse.

Attention, cependant, à ne pas descendre trop bas. Les professionnels du chauffage expliquent qu’il ne faut surtout pas passer sous la barre des 50, voire 55 °C en fonction des sources. Dans le cas contraire, des bactéries responsables de maladies graves, comme la légionellose, peuvent commencer à se développer.

Notons aussi que tous les chauffe-eau ne se valent pas. Lorsque la tuyauterie est mal isolée, cela peut se traduire par des déperditions de chaleur importantes qui forcent la résistance à intervenir plus régulièrement, ce qui peut avoir un coût considérable.

Mais au bout du compte, le plus important reste de limiter la quantité d’eau chaude qui sort du ballon. Pour ce faire, la première recommandation d’usage est d’éviter les bains à tout prix. Mieux vaut les remplacer par des douches les plus courtes possibles.

Dompter son électroménager

Il convient aussi de respecter quelques bonnes pratiques avec ses équipements électroménagers. Par exemple, il est important d’utiliser un programme adapté lorsqu’on se sert d’une machine à laver. Cela ne convient pas à tous les vêtements, mais lorsque c’est possible, utiliser les modes « Eco » ou « Basse température » peut permettre de réaliser des économies considérables sur la durée. D’après l’ADEME, un lavage à 30 °C utilise environ trois fois moins d’énergie qu’un lavage standard à 90 °C. Et un lavage à froid consomme même 2 fois moins qu’un lavage à 40 °C !

© PlanetCare – Unsplash

De plus, l’idéal est de le faire fonctionner à charge maximale (attention cependant à ne pas la dépasser) pour rentabiliser chaque cycle au maximum. Cela vaut aussi pour d’autres appareils comme la machine à laver ou le lave-vaisselle. Car à l’exception de certains modèles modernes et très chers, ces machines ne font pas la différence entre un panier à moitié vide ou plein à ras-bord.

Le cas échéant, elles consommeront donc la même quantité d’énergie, quelle que soit la charge ; il n’y a donc aucun intérêt à les faire tourner avant qu’elles soient remplies. Et si vous n’avez pas assez de vaisselle ou de linge sale pour rentabiliser un cycle de lavage, qu’à cela ne tienne ; un bon vieil égouttoir et un étendoir feront très bien l’affaire !

Gérer la température de chaque pièce

Le chauffage fait lui aussi partie des postes de dépense les plus importants. Lorsqu’une habitation est chauffée exclusivement à l’électricité, la facture peut vite s’envoler, en particulier dans le cas d’un hiver rude.

Il convient donc d’utiliser ces équipements de façon stratégique. L’Ademe recommande une température moyenne de 19 à 21 °C dans les pièces à vivre et de 17 °C dans les chambres. Si vous êtes du genre à apprécier les espaces très chauds, il pourrait donc être intéressant de faire quelques concessions à ce niveau ; toujours selon l’Ademe, un petit degré en moins correspond à 7 % de gagnés sur les factures de chauffage.

Le chiffre exact est à prendre avec des pincettes, mais il illustre bien le fait que même un petit effort sur ce terrain peut s’avérer payant. La prochaine fois que l’air sera trop frais à votre goût, commencez donc par vous munir de vêtements plus chauds avant d’essorer la poignée du radiateur.

© ri / 3 – Pixabay

Pour vous aider à rester dans ces gammes de température, les amateurs de domotique parmi vous pourront se munir d’un thermostat connecté. Il existe aujourd’hui des modèles qui permettent de contrôler automatiquement la température de chaque pièce en fonction de la météo, de l’heure de la journée, et parfois même des allées et venues des résidents. Très pratique au quotidien et intéressant pour réaliser des économies sur le long terme.

Notons que cette question de la température est aussi valable en été ; les ventilateurs et surtout les climatiseurs en bonne et due forme peuvent aussi consommer de grandes quantités d’électricité. Il convient donc de limiter leur usage autant que possible.

Évidemment, l’isolation est aussi très importante dans ces deux cas (voir en bas d’article).

Cuisiner malin

Tout le monde sait qu’il ne faut pas gaspiller la nourriture, mais cela vaut aussi pour l’électricité. Certains appareils sont nettement plus gourmands en énergie que d’autres, et il convient donc d’en limiter l’usage dans la mesure du possible. Par exemple, il est possible de diminuer la quantité d’énergie nécessaire pour chauffer des aliments en couvrant consciencieusement ses casseroles.

Mais la principale menace reste le four, qui est très souvent l’appareil électroménager le plus énergivore de la pièce. Dans certains cas de figure, un passage au micro-ondes pourra aussi faire l’affaire, et ces derniers consomment généralement moins d’énergie qu’un four classique.

Évitez aussi de placer ce dernier à proximité du congélateur et du réfrigérateur. Autrement, ils devront faire plus d’efforts pour conserver vos aliments à la température souhaitée, ce qui se traduira immanquablement par une hausse de sa consommation électrique. Gardez aussi en tête que chaque ouverture de ces appareils fait remonter la température, ce qui les force à relancer un cycle de refroidissement. Mieux vaut donc savoir exactement où sont rangés les petits pois et les steaks hachés pour ne pas devoir laisser la porte ouverte trop longtemps.

L’artillerie lourde

Si vous avez quelques fonds à disposition et la volonté d’entreprendre des travaux, il y a d’autres possibilités qui s’offrent à vous. Cela passe souvent par un investissement conséquent, mais le jeu peut en valoir la chandelle sur le long terme.

Refaire son isolation

La première piste consiste à faire appel à un expert pour déterminer la qualité de l’isolation de votre logement. Si elle est insuffisante, il pourrait être intéressant de procéder à une rénovation partielle complète pour isoler correctement les différents espaces ; dans certaines habitations très mal isolées, le gain en termes de confort et aussi d’énergie est tout sauf négligeable.

Et il ne s’agit pas que des combles et des fenêtres. Comme mentionné plus haut, il est aussi possible et même souhaitable d’isoler des éléments comme la tuyauterie du chauffe-eau pour éviter des déperditions d’énergies au niveau de cet élément central du système.

A noter qu’un bien immobilier bien isolé gagnera aussi de la valeur sur le marché.

Investir dans du matériel plus économe

Une autre approche assez radicale consiste à remplacer ses équipements par des équivalents plus économes.

Cela commence par l’électroménager ; le frigo jauni de grand-maman vous a peut-être rendu de fiers services pendant de longues années, mais le remplacer par un appareil plus moderne et largement plus performant permettra de réaliser des économies d’énergie significatives sur le long terme.

C’est particulièrement important pour les appareils gourmands qui doivent fonctionner en permanence, comme le réfrigérateur ou le congélateur. Mais cela concerne aussi les équipements qui consomment ponctuellement de grosses quantités d’électricité, comme le sèche-linge ou le four.

Et ce n’est pas parce qu’un appareil est plus moderne qu’il sera forcément plus performant. Le moment venu, il est important de prêter attention à la fameuse étiquette énergie. Les lettres qui y figurent ne sont pas là pour faire de la figuration ; il existe une différence très importante entre les différentes classes (A à G, A étant la meilleure). En optant pour un appareil bien noté, vous avez la garantie d’économiser du courant et donc de l’argent à terme.

Ceux qui disposent des ressources nécessaires et qui sont prêts à se lancer dans des travaux peuvent aussi décider de remplacer leurs radiateurs électriques par un autre mode de chauffage. La facture peut être salée, et les contraintes logistiques non négligeables, mais le jeu en vaut la chandelle, sachant qu’il s’agit très largement du premier poste de dépense dans les habitations concernées.

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© Andreas160578 / Pixabay

Investir dans la production locale

Pour éviter de se ruiner en achetant l’intégralité de son électricité, il existe aussi une autre stratégie qui consiste à en produire une partie soi-même. Dans l’immense majorité des cas, cela se traduit par l’installation de panneaux photovoltaïques.

Là encore, cela passe par un investissement conséquent. Mais ces installations sont de moins en moins chères, et elles permettent de réaliser des énergies non négligeables. Évidemment, cela dépend largement du type d’installation, de la surface des panneaux ou encore de leur exposition. Mais le gain peut facilement atteindre plusieurs centaines d’euros par an, voire même davantage dans certains cas très particuliers.

A noter qu’en cas de surproduction, il est aussi possible de revendre son électricité à EDF pour mettre un peu de beurre dans les épinards.

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Notre avis

Vous l’aurez compris, il n’y a pas de recette miracle pour réduire sa consommation d’électricité. Pour la majorité du public, il ne faut donc pas s’attendre à diviser sa facture par deux en cumulant les petits gestes. Les économies réalisables sur chacun des points mentionnés dans cet article vont généralement de quelques euros à plusieurs dizaines d’euros. C’est pourquoi il est important d’adopter une démarche globale de réduction sur tous les fronts pour que la différence soit vraiment perceptible.

Si ces économies ne vous permettront certainement pas de vous offrir des vacances aux Maldives, c’est toujours bon à prendre, surtout que la plupart de ces mesures demandent assez peu d’efforts. Il y a donc tout de même matière à réaliser des économies significatives qui peuvent faire une vraie différence dans le contexte actuel, à condition d’être bien informé et discipliné.

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