C’est en tout cas comme cela qu’un grand nombre de fans, et de nouveaux venus, voient les derniers épisodes diffusés. Mais vous allez comprendre qu’il va falloir tout de même se méfier. Petit résumé de ce qu’il s’est déroulé lors des 35 derniers épisodes.
Trunks et la promesse de Zen’ô
Nous nous étions arrêtés à l’arc nommé « Le retour de Trunks du futur » qui a fait, pour l’instant, la renommée de DBS. À l’épisode 64, Zamasu fusionne avec son double maléfique, une version terrifiante de Goku, nommée Black. S’en suit alors trois épisodes bourrés d’action où l’on retrouve un certain Vegetto mais aussi et surtout où l’on découvre une nouvelle forme divine de Super Saiyen maîtrisée, grâce à sa colère, par Trunks.
Nos héros réussissent à se défaire de leur nouvel ennemi, qui avait perdu son immortalité suite à sa fusion, et permettent à la Terre du futur de retrouver un peu de paix.
Par la suite, la Toei animation va quelque peu retomber dans ses travers en proposant aux spectateurs neuf épisodes que l’on peut nommer filler. Des « hors-séries » écrit par les auteurs (notamment Toriyama) et qui servent à créer un « lien » avec la suite. Néanmoins, neuf épisodes, c’est un peu long, bien que l’on soit heureux de revoir Aralé ou Krilin par exemple. Nous ne vous décrirons pas, par manque d’intérêt, les épisodes centrés sur le défi Baseball de Champa ou « Le retour du Great Saiyaman » opéré inutilement par les auteurs de l’animé.
Les deux épisodes sur le duel entre Goku et Hit, qui signe son retour après le duel entre les univers 6 et 7 sont, de leur côté, assez intéressants bien qu’amenés maladroitement. Il faut ainsi attendre l’épisode 77 pour que débute l’arc le plus intéressant de l’animé jusqu’à maintenant, celui de la Survie des univers. Souvenez-vous, à la fin de l’épisode 40, diffusé le 25 avril 2016, Zen’ô Sama, grand dieu parmi les dieux, rencontre pour la première fois Son Goku. Ce dernier lui fait alors promettre, non sans indulgence, de créer un énorme tournoi qui rassemblerait les meilleurs guerriers de l’ensemble des univers. Et bien il aura fallu attendre le 5 février 2017 pour que cet arc débute.
Un intérêt relancé
Dans un premier temps, les deux Zen’ô Sama (un nouveau est apparu suite à l’arc de Trunks du futur) convoquent trois guerriers de l’univers de Goku, le sept, et trois autres de l’univers neuf. S’en suit alors quatre épisodes de combats purs où l’on peut revoir Bou et Son Gohan à l’œuvre. Ce dernier s’est en effet entraîné dur avec Piccolo pour revenir sur le devant de la scène, répondant ainsi aux nombreuses sollicitations des fans de la série. Mais le plus intéressant survient pendant ce « tour de chauffe ». Le grand prêtre, père de Whis et conseiller proche de Zen’ô Sama annonce que les univers qui perdront lors du « Tournoi de puissance » seront purement et simplement…supprimés. D’un claquement de doigt, le dieu des dieux les détruira « car ils n’auront pas prouvé la valeur nécessaire pour être dignes de survivre ».
Voilà de quoi relancer l’intérêt d’un animé où l’on trouvait souvent à redire. En effet, s’il y a bien une critique qui a été formulée par les spectateurs ces derniers mois, c’est le fait que la tension qui faisait le charme de Dragon Ball Z avait progressivement disparu. Il était loin le temps où Goku luttait pour sa survie, celle de la Terre et de ses amis. Égarée l’époque où les ennemis donnaient du fil à retordre à nos héros, les obligeant à se dépasser comme rarement pour préserver ce qui était cher à leurs yeux.
Avec Dragon Ball Super, on a parfois eu l’impression qu’il ne s’agissait que d’un vaste parc d’attraction dédié à Goku et Vegeta qui passaient le plus clair de leurs temps à s’entraîner et s’amuser. Mais là, les choses sont sérieuses : s’ils perdent, non seulement nos héros mourront, mais l’univers tout entier aussi. Cela signifie que chaque planète, chaque habitant et, bien entendu, les Dragon Ball, n’existeront plus. On peut légitimement parler du plus grand défi jamais rencontré par la bande à Goku.
[nextpage title=”La survie de l’univers”]
Dix guerriers, dix choix
Au total, dix combattants doivent représenter l’univers de Beerus et de Kaio Shin. Goku, bien-sûr, en tant que « co-organisateur » de ce tournoi de puissance, se charge bien vite de trouver ses compagnons de combat. Chaque épisode qui suit est alors dédié à la création de l’équipe. Bien vite, Gohan, Piccolo, Végéta, Ten Shin Han et Tortue Géniale sont de la partie. Bien qu’on puisse trouver à redire sur la présence de guerriers aussi « faibles » que les deux derniers cités, il faut croire qu’Akira Toriyama a une idée précise derrière la tête. S’en suit la venue, après maintes négociations, de C-18, son frère C-17, Krilin et Bou. Malheureusement, ce dernier…s’endort peu de temps avant le début du tournoi. En termes de rebondissement scénaristique, on a fait mieux, mais bon. Qui pour le remplacer ? Un certain Freezer.
Car oui, ce qui parait le plus étrange dans cette histoire d’équipe de l’univers 7, c’est que Beerus (et Kaio Shin) n’aient pas trouvé à redire sur les choix de Goku. N’y a-t-il pas d’autres guerriers, au moins aussi forts, dans l’univers ? N’aurait-ce été pas le moment opportun de faire venir de nouvelles têtes, de nouveaux alliés de Goku ? Et surtout, pourquoi faire revenir, une fois encore, Freezer sur le devant de la scène ?
Certes, il s’agit très certainement du méchant iconique de la saga. Mais après sa résurrection dans le film éponyme, cela ne suffisait-il pas ? Les fans de la série et du manga commencent à émettre de sérieux doutes quant à la cohérence de ce qui est présenté. Pourquoi faut-il que Goku fasse systématiquement de ses ennemis d’antan ses alliés d’aujourd’hui. Cette manie agace et pourtant, les scénaristes (et notamment Akira Toriyama) ne cessent d’en abuser. Malgré ces critiques, c’est avec cette équipe que l’univers 7 se présente au tournoi :
En parallèle, nous avons eu le temps de faire la connaissance de quelques nouveaux personnages intéressants. Si Hit intrigue toujours autant (et gagne de plus en plus le cœur des fans), ce sont surtout Toppo et Jiren du groupe des Pride Troopers ainsi que les premières Saiyans femmes nommées Caulifla et Kale qui déchaînent les foules. Cette dernière est d’ailleurs au cœur de l’épisode 100.
Broly bis
Et elle est au centre d’un débat. En effet, lorsqu’elle se transforme en Super Saiyan, emplie de rage, elle atteint une forme très proche visuellement et techniquement d’un certain…Broly. Si certains y voient là l’opportunité de permettre à cette transformation « légendaire » de s’incruster dans l’univers « canon » de Dragon Ball, d’autres n’y voient qu’une pâle copie du méchant guerrier aux cheveux verts. Il n’empêche que voir des Saiyans femmes dans l’animé ne peut que réjouir puisqu’il faut bien avouer que les personnages dépeints jusqu’à maintenant étaient essentiellement masculins.
Quant à Toppo, dont avait pu estimer la puissance lors d’un rapide affrontement avec Goku au début de l’arc, mais surtout Jiren, ils aiguisent notre curiosité. Très sincèrement, on a l’impression que le dernier cité est le personnage le plus puissant jamais créé dans la série, toutes arcs confondus. Les spectateurs fantasment déjà de voir s’affronter Goku, Vegeta, Hit et Jiren.
Et il faut bien avouer que l’on n’a aucune idée de qui en sortira vainqueur.
N’oublions pas non plus Freezer, qui, fidèle à lui-même, ne devrait pas faire ami-ami avec les membres de son équipe. Sa puissance est, aux dernières nouvelles, encore accrue par rapport à la version Golden que l’on avait pu admirer dans les premiers épisodes de la série. Si Krilin n’est, déjà, plus de la partie, il ne faut en aucun cas sous-estimer Gohan ou Piccolo qui devraient aussi avoir un rôle à jouer dans les semaines à venir.
Quelle suite, quelle fin ?
Quel avenir pour la série ? Il est vrai qu’on peut légitimement se poser la question tant on ne sait pas combien de temps elle est censée durer. Au départ, on nous avait vendu « une grosse centaine d’épisodes ». Mais il est clair que l’on devrait aller bien plus loin. Si l’on en croit Toyotaro, qui s’occupe d’illustrer le manga, « l’histoire de Dragon Ball Super fait le lien entre la mort de Majin Buu et le Tenkaichi Budokai où l’on voit Oub pour la première fois ». Or, ce personnage est introduit dix années après la victoire de Goku et Vegeta sur leur ennemi. Cette réincarnation, en bien, de Bou, doit donc jouer un rôle dans Dragon Ball Super. Et vu le peu de temps qui s’est écoulé, dans l’animé, par rapport à la fin de Dragon Ball Z, on peut s’attendre à ce que la série existe encore pour quelques années.
Voilà donc où nous en sommes après cent épisodes tout rond de l’animé Dragon Ball Super. Des hauts mais aussi des bas ont marqué ces deux années passées en compagnie de Goku, Vegeta, Beerus et Whis malgré un engouement toujours intact. Notons par ailleurs que les dessins et animations, qui avaient été largement critiqué au début de la série (et il y avait de quoi) ont connu de véritables améliorations. Notons tout de même que le centième épisode était lui techniquement très faible. Dommage, surtout qu’il était attendu au tournant. Quoi qu’il en soit, la bonne nouvelle est qu’on est toujours partant pour de nouvelles aventures, malgré le scepticisme de départ, et qu’on a hâte de découvrir la suite du tournoi de puissance qui pourrait nous réserver de très belles surprises. Dragon Ball est loin d’être mort et nos espoirs les plus fous toujours intacts.
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mon avis sur DBS
de la merde.
des combats nul à chier. Un Son Goku con comme un manche.
sérieux c’est du vide cette série j’ai l’impression que c’est pour des gosses de 7ans.
j’arrive pas à regarder cette série avec mon âme d’adulte et même si j’étais encore gosse je suis pas sur que je regarderai.
quand on est Fan de DB et DBZ on ne peut que détester cette insulte aussi grande de voir plus grande que DBGT