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[Dossier] X-Men : quelles différences entre les films et les comics ?

À l’occasion de la sortie de X-Men Apocalypse en Blu-ray et DVD, nous avons eu envie de revenir sur quelques-unes des différences entre les X-Men du…

À l’occasion de la sortie de X-Men Apocalypse en Blu-ray et DVD, nous avons eu envie de revenir sur quelques-unes des différences entre les X-Men du grand écran et ceux des comic books, et de voir jusqu’à quel point un medium a inspiré l’autre, et inversement. Et là, je vous ai déjà perdu. Non mais ça c’est la rentrée, faut se réhabituer, hein.

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Avant tout, je tiens à préciser que nous allons comparer les comics qui ont établi les bases de ce qu’étaient les X-Men AVANT l’arrivée des films. Vu comme les films ont eu un impact sur les comics sortis pendant et après leur exploitation, il serait moins cohérent de prendre en compte l’époque contemporaine des versions papier. Toutefois, nous verrons en quoi les films ont pu déteindre sur le medium original. Même moi je suis pas certain d’avoir compris, mais vous allez voir, c’est une liste de différences, pas un exposé de philo.

[nextpage title=”Le jeu des 15 différences”]

1. Les costumes en spandex jaune

Wolverine en parle dans le premier film X-Men, lorsqu’il dit qu’il refuse de porter une tenue en spandex jaune. C’est bien évidemment un clin d’œil aux costumes colorés des super héros, et particulièrement aux tenues des X-Men depuis les années 60. Au lieu de ça, dans le film, leurs tenues sont plus modernes et ressemblent à des combis de motards, en cuir noir, un X discret sur la poitrine. Tenues sobres et tristes s’il en est, que de nombreux fans ont été assez déprimés de retrouver dans les comics.

2. Tu bouges plus ?

Pour toute adaptation (même Watchmen), des choix sont faits pour modifier certains éléments scénaristiques afin de les rendre plus « fonctionnels » au cinéma. Et si le fan de base peut souvent se plaindre, il faut bien reconnaître que c’est parfois une nécessité. Comme pour le cas de la paralysie de Xavier, survenue dans les comics lorsqu’un extraterrestre du nom de Lucifer (ah ? Bon…) déguisé en humain, lui fait tomber une dalle de béton sur les jambes, le paralysant. Pour First Class, il a donc été décidé que la paralysie surviendrait à cause d’une balle destinée à Magneto, que celui-ci va dévier et qui va se coller dans la colonne de Xavier. C’est tout de suite plus facile à mettre en place sur une seule scène.

3. L’été indien

Dans la première trilogie X-Men, il n’y a aucun signe d’Alex Summers, le jeune frère de Scott, plus connu sous le nom de Havok. Il faudra en effet attendre X-Men First Class, pour le découvrir. Seulement voilà, First Class se passe quarante ans avant le premier X-Men. Difficile donc de considérer que les deux personnages soient toujours frères, bien que Singer l’ait annoncé comme tel. Dans les films, leur lien est vite expédié et Alex est plus vieux que Scott, ce qui est l’inverse dans les comics. Sur la toile, il est même suggéré qu’Alex puisse être le père de Scott. Étonnant cette consanguinité prétendue…

4. Canard WC

L’une des plus grosses différences entre les comics et les films, c’est la place accordée au personnage de Mystique. Si dans la première trilogie elle est interprétée par Rebecca Romjin Stamos, qui est une actrice de seconde zone principalement castée pour ses attributs physiques, et qu’elle y joue un rôle relativement proche de celui qu’elle a dans les comics, le choix a été fait de la placer dans le camps des gentils dans First Class, sous les traits de la superbe Jennifer Lawrence. Il n’est d’ailleurs pas du tout impossible que le personnage de Mystique ait alors pris plus de place simplement parce que Jennifer Lawrence est devenue une des actrices les plus bankable d’Hollywood, au point que la métamorphe devienne le personnage principal de la nouvelle trilogie. Et là, curieusement, le nerd de base, on ne l’entend plus.

5. Une affaire de filles

Le choix de mettre une équipe entre les mains d’une femme n’est pas nouveau (les comics l’ont fait entre autres avec l’équipe menée par Tornade), mais curieusement, depuis que Mystique est un peu la leadeuse des X-Men, cela fait grincer des dents. Certains y voient un ratage complet et un manque de respect de l’œuvre originale, d’autres lui trouveront une portée féministe qu’aucune autre protagoniste de la série n’aurait pu représenter. Si ce n’est Jean Grey, mais elle ne commence réellement à se révéler que dans X-Men Apocalypse, et il faudra attendre le prochain film pour voir si les auteurs en font une icône féministe de choix. Elle en a les capacités, il ne reste plus que son rôle soit bien écrit.

6. Un trou c’est un trou…

Dans les comics, le personnage de Scott Summers a beau avoir plein de qualités, il lui est souvent reproché d’être relou. C’est comme ça, c’est la réputation que le pauvre Cyclope se tape. Alors que dans les films… heu… dans les films… Ah bah il est relou aussi. Ben du coup c’est bien respecté, alors. Oubliez ça, je n’ai rien dit.

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Bon… 6. Snikt!

Logan, le personnage le plus populaire de toute la saga X-Men est clairement un des plus différents entre les deux supports. Dans les comics, ses griffes lui sortent du dessus de la paume des mains. Dans les films, elles sortent d’entre ses phalanges, à l’horizontale. En tout cas moi ce que je n’ai jamais compris, c’est comment il peut plier les poignets avec de telles griffes à l’intérieur. Ou alors elles sont montées sur rail et sont rangées dans ses avant-bras, mais là ça commence à devenir compliqué, comme mise en place.

7. Le pacte des loups

Dans les comics, même si de nombreux rebondissements autour de leur lien de parenté ont été amenés par différents auteurs, Wolverine et Dents de Sabre ne sont pas liés. Alors oui, il a été dit un temps que l’un était le fils de l’autre, puis l’inverse, mais au final, il n’en est rien (jusqu’à la prochaine intrigue, bien entendu). Dans le movieverse, par contre, ils seraient frères. On espère que le film Old Man Logan nous en dira plus sur ce lien.

8. Mais pourquoi tu gueules ?

Le Hurleur que l’on voit dans X-Men First Class n’a rien à voir avec celui des comics. Il est Américain alors que l’original est Irlandais et il est surtout ici l’un des plus jeunes apprentis X-Men, alors que dans les comics, il est plus âgé que n’importe quel X-Men en fonction (sauf Wolverine, personne n’est plus âgé que Wolverine. À part ma proprio).

9. Des amis pour la vie

L’un des éléments clé de X-Men First Class, c’est la découverte du lien entre le Professeur X et Mystique, lorsqu’on nous apprend qu’ils sont amis d’enfance. Dans les comics, cela n’a jamais été le cas et ils ne se sont rencontrés pour la première fois que lorsque les X-Men ont affronté la Confrérie des Mauvais Mutants dont elle faisait partie. Il est toutefois amusant de constater que depuis la « starisation » de Mystique dans les films, elle est beaucoup plus présente dans les comics.

10. Mon p’tit gars

L’un des points de débat le plus houleux pour tout fan des comics, c’est le choix de casting pour Wolverine. En effet, dans les comics, Wolverine mesure 1m61 et pèse près de 140 kilos (à cause de son squelette en adamantium). Hugh Jackman, l’acteur qui l’interprète dans les films, mesure lui 1m88 ! Presque trente centimètres de plus, une différence qui n’a pas manqué de choquer la plupart des fans de Logan. D’autant plus que des petits célèbres, y’en a plein : Tom Cruise, Dustin Hoffman, Nicolas Sarkozy… Ouais, non. Pas Sarkozy.

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11. Alexandra Lederman, passion équestre

Dans X-Men Apocalypse, Magneto, Storm et Psylocke sont des cavaliers de l’Apocalypse à la solde de… Apocalypse. Ça commence à faire beaucoup d’apocalypses, quand même. Enfin bref, cette idée folle, qui ne vous vient pas de Charlemagne, n’a jamais existé dans les comics. Et si beaucoup de fans se sont interrogés sur le bon sens d’un tel choix, il faut y voir simplement un raccourci de production, et une excuse pour ajouter le personnage de Psylocke.

12. Dépasser le maître

Dans X3, considéré par beaucoup comme une catastrophe équivalente à Fukushima, et par d’autres comme un film hyper couillu, on sent un réel désir de la part des auteurs de s’affranchir des comics. Un désir ou une profonde méconnaissance du fonctionnement, mais là n’est pas le sujet. Ce qu’on peut y voir d’intéressant et de positif, c’est la prise de risque quant à la mise à mort radicale de certains personnages. En effet, dans le film, on voit tout de même Jean Grey vaporiser Scott Summers et transformer Charles Xavier en un lot de LEGO qui rendrait fou n’importe quel collectionneur des briquettes sur lesquelles personne n’aime marcher. Alors que dans les comics, Jean Grey ne tue aucun des deux, mais génocide une espèce extraterrestre entière. Du coup c’est loin, donc c’est moins grave.

13. Nom de Zeus !

Dans l’adaptation cinématographique de Days of Future Past, c’est l’esprit de Wolverine qui est renvoyé dans le passé, dans son corps d’alors, pour tenter de changer les choses. Dans les comics, c’est l’esprit de Kitty Pryde qui est envoyé dans le passé, dans son corps d’alors, pour avertir les X-Men de ce qui va arriver. Aucun des deux mutants ne le fait d’ailleurs au volant d’une Delorean ou à bord d’un Tardis, du coup c’est un peu tout pourri. Ah et sinon, dans les comics, Bishop n’est pas qu’un simple faire-valoir dont le rôle ne consiste qu’à tirer avec un blaster. Non, dans les comics il est quasiment aussi important que Cable, dans les années 90.

14. Monsieur Poule

Dans ce qui est et restera l’une des plus mauvaises blagues de toute l’histoire des adaptations de comics Marvel, nous avons le Deadpool du film standalone Wolverine. Véritable crachat au visage des fans du mercenaire à grande gueule, nous avions une sorte de créature bâtarde, qui ne ressemblait à rien ni personne, et surtout pas à Wade Wilson, la bouche cousue et des katanas retractables lui sortant des bras. Alors moi je veux bien qu’on m’explique déjà comment le gars plie les bras quand ils sont rangés… et puis tous ces gars en tenues moulantes avec des trucs coupants qu’ils se rangent en eux… quand même, Marvel. Heureusement, la Fox s’est rachetée depuis avec un Deadpool juste parfait et n’a pas botté en touche la possibilité de l’inclure au movieverse X-Men. Et si ça arrive, va y avoir du caleçon souillé.

15. La boule à zéro

Dernier point que nous soulignerons ici, c’est la personnalité de Charles Xavier dans les films, bien trop lisse par rapport à ce qu’il est dans les comics. Bien entendu, il est difficile de rester fidèle en quelques heures et quelques films à un personnage qui existe depuis un demi-siècle, mais quand on sait que l’une des premières règles à savoir sur le Professeur, c’est que « le professeur ment », on se dit que ce côté sombre aurait pu être un peu plus exploité dans les films. Au lieu de ça, nous avons un Xavier aussi lisse que son crâne (non, ce n’est pas de la chauvophobie, détendez-vous).

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Voilà pour nous, avec cette liste qui n’est bien entendu pas du tout exhaustive. Vous avez noté d’autres différences ? Dites-le nous dans les commentaires !

[nextpage title=”Pour aller plus loin”]

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