Passer au contenu

[Dossier] Le pire et le meilleur des jeux Dragon Ball (Z) des trente dernières années

0

Adapter une licence aussi appréciée que celle de Dragon Ball était une évidence pour beaucoup de gens. Encore fallait-il réussir son envol et proposer aux millions…

Adapter une licence aussi appréciée que celle de Dragon Ball était une évidence pour beaucoup de gens. Encore fallait-il réussir son envol et proposer aux millions de fans à travers la planète des titres de qualité capable de répondre à leurs nombreuses attentes. Avouons-le d’emblée, tout n’a pas été réussi de ce point de vue là. Avec la sortie du très attendu Dragon Ball Xenoverse 2, nous avons souhaité faire un tour dans le passé et chercher quels étaient les titres qui méritaient toute notre attention et au contraire, ceux qui nous ont traumatisé à vie.

De la NES, en passant par la PS2 et la GameBoy Advance, vous allez vous rendre compte que chaque génération de consoles a eu droit à des petits bijoux mais aussi ses désillusions.

Le coup de cœur de notre enfance : Dragon Ball Final Bout (PS1)

dragon-ball-final-bout-ps-001

Final Bout n’est pas un bon jeu, nous le concevons. Pourtant, le titre sorti le 1er février 1997 avait de quoi attirer les joueurs du monde entier : il était le tout premier jeu de la licence a être réalisé entièrement en trois dimensions. À nous Vegeta, Piccolo et Freezer en version réaliste. Malheureusement, on avait plus l’impression d’avoir face à nous des cubes de couleurs représentant des combattants issus de la licence Dragon Ball. C’était mou, lourd et dur à maîtriser. La caméra faisait continuellement des siennes. Et pourtant, on en a passé des heures dessus dans l’unique but de martyriser le singe géant (boss final) et de débloquer Sangoku Super Saiyan 4. On était pas regardant, on était des enfants.

[nextpage title=”Les jeux de la licence Dragon Ball (Z) qu’il faut éviter, à tout prix”]

4° Dragon Ball : Ultimate Battle 22 (PS1)

battle-22

Tout débutait pourtant bien. Premier opus Playstation, sorti durant l’été de l’année 1995, Ultimate Battle 22 nous présentait une cinématique de qualité, qui lançait parfaitement l’expérience. Et puis, patatra. Pas de mode histoire, des graphismes indignes d’une console censée être bien plus puissante que la Super Nintendo, une prise en main affreuse dûe notamment à une lenteur des personnages exécrables,…22 personnages jouables (d’où le nom Ultimate Battle 22) mais certains inutiles tandis que d’autres manquent à l’appel (Zabon disponible mais pas de Majin Buu forme finale ni de Broly).
Notons également que certains effets de lumières et d’énergies étaient simplement honteux et ne mettaient clairement pas en avant la puissance de nos guerriers. C’est finalement sa rigidité globale qui lui fera défaut jusqu’au bout et ne convaincra clairement pas les joueurs de finir s’y frotter. Bien heureusement, un an plus tard, Dragon Ball Z : La Grande Légende des Boules de Cristal fit son apparition, sauvant au passage les apparences.

3° Dragon Ball Z : Infinite World (PS2)

infinite-world

Un an après l’exceptionnel Dragon Ball Budokai Tenkaichi 3, Bandai nous sort Infinite World. Les fans se jettent dessus, espérant ainsi que la toute dernière adaptation de la licence créée par Toriyama sera de grande qualité, histoire de quitter la console de Sony avec honneur. Ce ne sera pas le cas. On a l’impression d’être revenu plusieurs années en arrière tant les contrôles sont archaïques et la caméra, lors des “missions” solo du jeu, est inexplicablement toujours à la rue.
De plus, le jeu n’est pas très beau et souffre d’un downgrade graphique réel par rapport à ses aînés. Infinite World était censé être la suite de Budokai 3 dans l’esprit des joueurs mais aussi des développeurs, proposant au passage 45 combattants et de nombreuses arènes. Problème, il n’atteindra jamais son but et tournera vite en rond, ne présentant au final que des activités bas de gamme, sans grand intérêt pour les néophytes comme les fans. Restera donc un jeu atteint d’un classicisme aiguë, d’une patte graphique dépassée et d’un gameplay aussi intelligent qu’une huître morte. Heureusement, le tout est sauvé par les (rares) cinématiques du jeu. Pas de quoi fouetter un chat.

2° Dragon Ball : Le secret du dragon (NES)

dragon-ball-le-secret-du-dragon6

Fin de l’année 1986. Le Japon voit enfin débarquer une adaptation vidéo ludique de la saga Dragon Ball première du nom sur la console NES de Nintendo. 4 ans plus tard, c’est au tour de la France d’y avoir droit. On est donc en droit de s’attendre à une adaptation fidèle de l’univers créé par Akira Toriyama puisqu’en plus de plaire aux fans, elle devra aussi convaincre les non initiés. Et puis, vient le moment où l’on se retrouve la manette entre les mains. Les Dragon Ball sont appelés les Balles du Dragon. Ça commence mal. Goku évolue dans des niveaux colorés mais qui ne correspondent en rien à l’univers créé et détaillé par Toriyama dans son oeuvre. Les ennemis sont des sortes d’aliens et de monstres étranges que personne n’a jamais vu avant ce jeu. Même en prenant des coups, le jeune Goku garde toujours un sourire niais sur le visage, preuve qu’aucune interaction supplémentaire n’a été pensée et encore moins ajoutée. Si le scénario suit plus ou moins le manga, que dire du gameplay, abominable, de la musique insupportable et de la répétitivité angoissante du jeu. Non, définitivement, les premiers pas de Goku sur consoles n’ont pas été bons et devraient mêmes être oubliés par l’humanité.

1° Dragon Ball : Evolution (PSP)

1902

On a longuement hésité avant d’oser le mettre dans cette liste car on ne sait même pas s’il s’agit d’une véritable adaptation de Dragon Ball ou d’une véritable (mauvaise) blague. Au départ, Dragon Ball : Evolution, c’est une version live du manga de Toriyama réalisée par James Wong (à qui l’on doit Destination Finale 1 & 3 et The One). C’est nul, archi nul, mauvais et à aucun moment en rapport avec l’histoire et la destinée de Songoku. Mais pour se faire un peu d’argent supplémentaire, Dimps et Bandai Namco décident d’en faire un jeu dédié à la Playstation Portable de Sony. Bien évidemment, vu que le long-métrage est d’une nullité sans pareil, le jeu atteint des sommets dans la moisitude. Ce n’est ni beau, ni aisé à prendre en main, ni long, ni sympathique à écouter ou à suivre. C’est d’ailleurs surtout ce dernier point qui va faire pleurer bon nombre de fans. Le jeu, qui reprend les lignes du film, nous conte une histoire à des années lumières de l’oeuvre originale, avec un Son Goku au charisme d’une moule confite, un Tortue Géniale bête comme ses pieds et une Bulma aussi intelligente que votre paillasson. Dix “combattants” sont disponibles dont l’infâme Piccolo, grand méchant du jeu, qu’on aurait pu designer nous même.

Ils auraient également pu être dans le classement : Dragon Ball Sagas (PS2, Xbox, Gamecube), Dragon Ball Z : Ultimate Tenkaichi (PS3, Xbox 360), Super Dragon Ball Z (PS2), Dragon Ball Taiketsu (Gameboy Advance)

[nextpage title=”Les jeux de la licence Dragon Ball (Z) qui valent le détour”]

4° Dragon Ball Budokai 3 (PS2)

budokai-3

Sorti le 26 novembre 2004 sur PlayStation 2, Budokai 3 est un jeu de combat en trois dimensions développé par la société Dimps. Dernier épisode de la série des Budokai, débuté en 2002, il avait à l’époque fait forte impression. Profitant d’un roster intéressant de 38 personnages (dont les transformations) et de graphismes fidèles au manga d’Akira Toriyama, il mettait surtout en avant des possibilités de gameplay inédites jusqu’alors. Le système de combat, bien qu’un peu archaïque, profitait de la venue des fusions et des techniques de combat via des QTE. Pour Henri, Dragon Ball Bukodai 3 “est le jeu qui retranscrit le mieux l’intensité des combats de la série, notamment grâce à la téléportation, superbement amenée et jamais égalée” . Son système de combat s’inspirait d’ailleurs librement de celui d’un Tekken ce qui lui a vallu à l’époque plusieurs comparaisons osées. Mais Budokai 3 était surtout l’occasion pour bien des joueurs de s’entraîner des heures durant afin de maîtriser complètement le panel d’attaques d’un personnage. On se rappelle encore de la technique du loup d’un certain Yamcha…

3° Dragon Ball : Advanced Adventure (GBA)

advanced

Sorti le 18 novembre 2004 exclusivement sur Gameboy Advance, ce volet plus proche d’un Beat’m’All fait partie des très belles adaptations du dessin animé éponyme. Développé par Banpresto, le titre est surtout extrêmement respectueux de l’univers et des personnages de la série Dragon Ball. On y incarne Goku lorsqu’il était enfant et on se doit de parcourir le monde afin d’affronter les méchants cultes de la saga, de Pilaf en passant par Tao Pai-Pai et Diable Man. Alors qu’on lui reprochait une durée de vie faiblarde, les créateurs ont eu la bonne idée d’ajouter une sorte de New Game+ en compagnie, cette fois-ci, de Krillin. Très fin techniquement et assez dynamique dans son approche des combats, Advanced Adventure est certainement le meilleur jeu reprenant l’histoire de base de Son Goku, Krillin et Tortue Géniale. Pour les possesseurs d’une Gameboy Advance, fan ou non de la première heure du manga, cette expérience reste clairement l’une des meilleurs que l’on ait pu parcourir en compagnie de notre petit saiyen préféré.

2° Dragon Ball Budokai Tenkaichi 3 (PS2)

dragon-ball-z-budokai-tenkaichi-3_09050003c000077112

LE meilleur jeu en trois dimensions sur l’univers Dragon Ball Z. Sorti le 08 novembre 2007 sur PS2, avant de connaitre un portage sur Wii le 15 février 2008, Budokai Tenkaichi nous a fait passer un nombre d’heures incalculable devant notre téléviseur. La principale force du titre, toujours inégalée à l’heure actuelle, c’est qu’il propose un roster extrêmement conséquent de 97 personnages jouables pour un total de 161 formes différentes. Une première dans la série et dans les jeux de combat en général. Profitant d’un mode histoire long et fidèle au manga, mais également aux différents OAV et même à Dragon Ball GT, Budokai Tenkaichi 3 est aujourd’hui encore culte grâce au dynamisme de ses affrontements. Entièrement réalisé en Cel Shading, ce qui a permis d’obtenir un rendu proche de l’animé, il bénéficie aussi d’un gameplay à la fois simple à prendre en main, mais dur à maitriser, permettant d’être joué par tous les types de joueurs.

Véritable hommage à l’oeuvre d’Akira Toriyama et à l’univers créé par le fantasque japonais, le titre a surtout profité du gros travail de son développeur SPIKE, qui a réussi le paris de proposer des arènes, des personnages et des modes de jeu aussi long que la route du dragon. Et que dire des dialogues qui se mettaient en place pendant les combats, permettant aux joueurs d’être encore plus immergé dans une atmosphère unique. Aujourd’hui encore, Budokai Tenkaichi 3 est encore aujourd’hui considéré comme le meilleur épisode de la série, preuve qu’il est une oeuvre irremplaçable.

1° Dragon Ball Z : La légende Saiyan ou SAIEN (Super Nintento)

saien

Le titre démarrait sous de mauvais hospices. Comment a-t-il été possible d’écrire sur la boîte du jeu SAIEN en lieu et place de Saiyan ? Quoi qu’il en soit, ce second épisode Super Nintendo sorti en juin 1994 et développé par Bandai a mis tout le monde d’accord. Alors que le premier épisode sorti un an plus tôt avait posé des bases solides, La légende Saiyan offre une expérience géniale, magnifiquement réalisée et enfin fidèle à ce qu’Akira Toriyama était en train d’écrire. Très fin techniquement sur la console 16-bits de Nintendo, cet épisode profite surtout d’un mode histoire bien écrit et ciselé, retraçant la période Cyborgs et Cell, qui permettait enfin de revivre une partie des aventures de Goku et cie. En plus de cela, de nombreux secrets se cachaient sur notre route, forçant les joueurs les plus assidus à retenter plusieurs fois leur chance afin de tout découvrir. Mais là où cet épisode a fait fort, c’est dans son gampelay, particulièrement aisé à prendre en main et dynamique. Chaque combattant avait droit à ses combos spécifiques qu’on se faisait un bonheur de découvrir et de maîtriser et le tout s’enchaînait assez facilement. Bien qu’on ne puisse contrôler “que” 10 personnages, force est de constater que chacun bénéficiait d’un travail remarquable de modélisation et de style de combat. Notons également que la bande son était un bonheur puisque toutes composées spécifiquement pour le jeu et collant véritablement à cet univers si particulier.

Ils auraient également pu être dans le classement : Dragon Ball Xenoverse (PS4, XBO, PC), Dragon Ball : L’héritage de Goku (Gameboy Advance), Dragon Ball Z : La Grande Légende des Boules de Cristal (PSOne, Saturn), Dragon Ball Z – Super Sonic Warriors (Gameboy Advance)

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

Mode