Depuis plus de trente ans, Logitech conçoit des périphériques pour nos PC. Claviers, souris, casques… le constructeur Suisse n’a plus grand chose à prouver en la matière. Comment Logitech conçoit-il les périphériques de demain ? Quelles sont les exigences du constructeur ? Comment continuer à innover dans un marché de plus en plus compétitif ? Logitech nous a ouvert ses portes pour nous montrer un peu son travail.
Lausanne, en Suisse, est réputée pour son campus scientifique de très grande qualité. Et c’est à côté de l’EPFL, non loin des rives du lac Léman, que Logitech à choisi de s’installer. Point de bâtiment futuriste grandiloquent pour Logitech. La société est sise dans un petit immeuble moderne de quatre étages, le Borel Innovation Center. Immeuble comme il y en a des dizaines dans ce coin, calme et propice au travail. Le coin rappelle d’ailleurs l’ambiance que l’on peut trouver dans la Silicon Valley, avec des grands espaces verts, de jeunes ingénieurs se baladant en vélo dans les allées, de grandes sociétés basées les unes à côté des autres…
Des souris et des hommes
Une fois entré dans l’immeuble de Logitech, nous découvrons un immense hall central, un puit de lumière qui traverse tout le bâtiment. Les bureaux, ouverts, donnent tous sur ce hall central. Mais il faut descendre au sous-sol, composé de salles moins reluisantes, pour découvrir les ateliers de conception des souris.
C’est dans une de ces petites salles, où l’on peut voir des tuyaux d’aération courir le long des murs en béton, que travaille François Morier, ingénieur chargé de la conception des capteurs. Son travail paraît simple… quand il nous en parle. Mais en réalité, c’est un travail de précision où chaque détail compte.
François Morier conçoit les capteurs de nos souris. Toujours plus précis, toujours plus performants, ces capteurs sont testés dans toutes les conditions possibles avec des machines plus surprenantes les unes que les autres. Par exemple, les capteurs (inclus dans des boîtiers de souris préexistantes pour les test) sont placés sur des disques tournant à pleine vitesse, afin de déterminer le moment où le capteur décroche et ainsi continuer à travailler pour que cela n’arrive pas.
De même, une curieuse machine teste la précision de la souris. Toujours placé sur un disque, le capteur fait un aller-retour sur la surface. Le but de Logitech et que le capteur revienne exactement à son emplacement d’origine, ce qui signifie une précision maximale. Le plus important pour François Morel n’est pas de gagner absolument en dpi, mais bien de garantir une stabilité maximale au capteur, chose importante pour les joueurs.
Enfin, dernière chose, les sous-sols de Logitech disposent d’une salle anéchoïde électromagnétique. Cette salle, isolée de tous réseaux et de toutes ondes électromagnétiques, vérifie les niveaux d’ondes émis par les capteurs et vérifie également que le signal transmis par le mulot soit le plus efficace possible.
François Morier conçoit donc les capteurs, nus. Lui et son équipe cherchent à faire les meilleurs capteurs possibles pour ensuite les proposer aux autres équipes, qui cherchent à concevoir une souris bien spécifique. L’ingénieur nous indique par ailleurs que, du début de la conception du capteur à la sortie d’une souris l’embarquant, il s’écoule en moyenne deux ans.
Les pros de la torture de claviers et souris
Les claviers, eux, sont conçus à Taiwan ainsi qu’au Japon. Néanmoins, Logitech dispose d’une salle de torture dédiée aux claviers et aux souris. Tous les modèles sont ainsi testés avec des machines de torture.
Les claviers et les souris subissent donc des pressions de touches pendant des mois et des mois. Dans une salle bruyante où les cliquetis des claviers mécaniques et des souris sont rois, des boutons appuient des mois durant sur les touches. Le but ? Déterminer si les touches G Switch de Logitech tiennent la cadence et arrivent à tenir les 70 millions de pression. De même, les 3 mm de distance entre la pression d’une touche et la prise en compte de l’action sont scrupuleusement étudiés.
Offrir le meilleur aux joueurs
Logitech a martelé un slogan pendant notre visite : Science Wins. Car oui, telle est précisément la philosophie du constructeur : utiliser toutes ses avancées technologiques et scientifiques dans ses produits, afin d’offrir le meilleur au joueur et rester dans la course face à ses concurrents. Logitech veut d’ailleurs montrer au monde entier qu’il est présent dans le domaine du gaming. Une des manières d’y arriver est par exemple de sponsoriser l’équipe d’esport américaine Cloud 9, qui joue notamment sur League of Legends (avec la souris MOBA G302) ou CS GO. Une manière comme une autre de promouvoir ses produits dans un marché de plus en plus compétitif.
Logitech nous a montré un peu sa manière de travailler, mais pas trop, pour ne pas dévoiler tous ses secrets. Néanmoins, l’exigence ainsi que l’écoute des joueurs (par le biais des pro gamers, notamment) est une priorité pour Logitech. La firme attribue également un produit à chaque type de joueurs. C’est ainsi que le constructeur conçoit une ligne de souris MMO, Moba, FPS… Une stratégie qui se montre payante puisque Logitech a enregistré un CA de 2,1 milliards de dollars en 2014, soit plus que les prévisions annoncées.
Lausanne, en Suisse, est réputée pour son campus scientifique de très grande qualité. Et c’est à côté de l’EPFL, non loin des rives du lac Léman, que Logitech à choisi de s’installer. Point de bâtiment futuriste grandiloquent pour Logitech. La société est sise dans un petit immeuble moderne de quatre étages, le Borel Innovation Center. Immeuble comme il y en a des dizaines dans ce coin, calme et propice au travail. Le coin rappelle d’ailleurs l’ambiance que l’on peut trouver dans la Silicon Valley, avec des grands espaces verts, de jeunes ingénieurs se baladant en vélo dans les allées, de grandes sociétés basées les unes à côté des autres…
Des souris et des hommes
Une fois entré dans l’immeuble de Logitech, nous découvrons un immense hall central, un puit de lumière qui traverse tout le bâtiment. Les bureaux, ouverts, donnent tous sur ce hall central. Mais il faut descendre au sous-sol, composé de salles moins reluisantes, pour découvrir les ateliers de conception des souris.
C’est dans une de ces petites salles, où l’on peut voir des tuyaux d’aération courir le long des murs en béton, que travaille François Morier, ingénieur chargé de la conception des capteurs. Son travail paraît simple… quand il nous en parle. Mais en réalité, c’est un travail de précision où chaque détail compte.
François Morier conçoit les capteurs de nos souris. Toujours plus précis, toujours plus performants, ces capteurs sont testés dans toutes les conditions possibles avec des machines plus surprenantes les unes que les autres. Par exemple, les capteurs (inclus dans des boîtiers de souris préexistantes pour les test) sont placés sur des disques tournant à pleine vitesse, afin de déterminer le moment où le capteur décroche et ainsi continuer à travailler pour que cela n’arrive pas.
De même, une curieuse machine teste la précision de la souris. Toujours placé sur un disque, le capteur fait un aller-retour sur la surface. Le but de Logitech et que le capteur revienne exactement à son emplacement d’origine, ce qui signifie une précision maximale. Le plus important pour François Morel n’est pas de gagner absolument en dpi, mais bien de garantir une stabilité maximale au capteur, chose importante pour les joueurs.
Enfin, dernière chose, les sous-sols de Logitech disposent d’une salle anéchoïde électromagnétique. Cette salle, isolée de tous réseaux et de toutes ondes électromagnétiques, vérifie les niveaux d’ondes émis par les capteurs et vérifie également que le signal transmis par le mulot soit le plus efficace possible.
François Morier conçoit donc les capteurs, nus. Lui et son équipe cherchent à faire les meilleurs capteurs possibles pour ensuite les proposer aux autres équipes, qui cherchent à concevoir une souris bien spécifique. L’ingénieur nous indique par ailleurs que, du début de la conception du capteur à la sortie d’une souris l’embarquant, il s’écoule en moyenne deux ans.
Les pros de la torture de claviers et souris
Les claviers, eux, sont conçus à Taiwan ainsi qu’au Japon. Néanmoins, Logitech dispose d’une salle de torture dédiée aux claviers et aux souris. Tous les modèles sont ainsi testés avec des machines de torture.
Les claviers et les souris subissent donc des pressions de touches pendant des mois et des mois. Dans une salle bruyante où les cliquetis des claviers mécaniques et des souris sont rois, des boutons appuient des mois durant sur les touches. Le but ? Déterminer si les touches G Switch de Logitech tiennent la cadence et arrivent à tenir les 70 millions de pression. De même, les 3 mm de distance entre la pression d’une touche et la prise en compte de l’action sont scrupuleusement étudiés.
Offrir le meilleur aux joueurs
Logitech a martelé un slogan pendant notre visite : Science Wins. Car oui, telle est précisément la philosophie du constructeur : utiliser toutes ses avancées technologiques et scientifiques dans ses produits, afin d’offrir le meilleur au joueur et rester dans la course face à ses concurrents. Logitech veut d’ailleurs montrer au monde entier qu’il est présent dans le domaine du gaming. Une des manières d’y arriver est par exemple de sponsoriser l’équipe d’esport américaine Cloud 9, qui joue notamment sur League of Legends (avec la souris MOBA G302) ou CS GO. Une manière comme une autre de promouvoir ses produits dans un marché de plus en plus compétitif.
Logitech nous a montré un peu sa manière de travailler, mais pas trop, pour ne pas dévoiler tous ses secrets. Néanmoins, l’exigence ainsi que l’écoute des joueurs (par le biais des pro gamers, notamment) est une priorité pour Logitech. La firme attribue également un produit à chaque type de joueurs. C’est ainsi que le constructeur conçoit une ligne de souris MMO, Moba, FPS… Une stratégie qui se montre payante puisque Logitech a enregistré un CA de 2,1 milliards de dollars en 2014, soit plus que les prévisions annoncées.
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Mon arrêt de bus est juste devant ce bâtiment! Je suis a l’EPFL et je passe devant tous les jours! 😀
et tout leur matos est vraiment bon ! (cher aussi, mais ça ne se rachète pas souvent)
j’ai souvent pris du logitech, le bas de gamme équivaut quand même a la même merde des premiers prix toutes marque confondus ( exemple vécu avec une souris qui a laché au bout de 2 semaines aprés multiples enroulage/désenroulage pour le taf ). Cependant, en mettant le prix, je n’ai jamais été déçu. Dernier achat –> K800 rien à dire parfait sur tous les points pour le salon, g930 en casque nickel, cher mais fini le mode 1 casque par an. j’suis pas du genre à faire de la pub, mais sur leurs hauts de gamme ils assurent grave.
@Overflow74 c’est bien
Pendant longtemps, ils étaient installés pas très loin de là, vers Aclens.
Mais c’est marrant cet article, on sent que Logitech a besoin de communiquer car ils ont invités des blogueurs suisses aussi.
Jamais déçu de leur matos
J’ai une vieille G5 qui tient encore très bien la route alors que je bosse avec tout les jours depuis plus de 5 ans.
Jme taperai bien une sieste dans leur chambre anéchoïde 😀
Pareil ! Logitech, c’est la marque rapport qualité/prix. Souris G500, Clavier K700, Casque G35… Tout est vieux, sommaire, et toujours parfaitement d’attaque ! Que les Razer et Roccat aille se rhabiller, ici on ne troque pas la fiabilité au packaging 🙂
Ma souris MX518 fêtera bientôt ses 9 ans et se porte toujours à merveille!
Ils seront vraiment intéressant quand ils feront des pilotes et des utilitaires GNU/Linux de leur périphériques. Et c’est pas faute de leur avoir demandé.
Pour le moment ce ne sont que des suppôts Microsoft.
Petit coup de promo avant les fêtes, ça ne fait jamais de mal ^^
Une souris G3, diverses souris sans fil, un clavier avec et sans fil, des enceintes Ue Boom.
tout leur matos est bon et tient bien la route.
Ils ont un peu de mal avec les copies de leur matos et j’espère qu’ils vont tenir le choc.
Sinon +1 pour avoir des drivers de claviers sous Linux 🙂
j’aimerai bien en acheter une, ça à l’air d’être vraiment un super produit 😀