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Deathloop : date, prix, personnages, intrigue… Tout ce qu’il faut savoir sur la prochaine exclu PS5

A moins d’une semaine de sa sortie, les développeurs de Deathloop brisent la boucle et nous parlent de la construction de l’univers du jeu ainsi que de la relation tout feu tout flamme entre Colt et Julianna.

Le moment est enfin arrivé. Après de multiples trailers et annonces de la part d’Arkane Lyon et de Bethesda, l’exclusivité PS5 Deathloop est à seulement quelques jours de sa sortie sur la console de Sony et sur PC. Pour l’occasion, nous avons pu avoir un entretien avec les développeurs du jeu, qui nous ont révélé les secrets ultimes sur la création du jeu et sur son ambiance générale.

Pour rappel, dans Deathloop vous incarnez un homme nommé Colt, qui échoue sur le rivage de Blackreef, dépourvu de souvenirs et bloqué dans une boucle temporelle de 24 heures. Pour vous en sortir, vous devez absolument tuer 8 cibles au cours d’une même journée, sans quoi elle recommence pour l’éternité.

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Retour vers les années 60

Après avoir passé près d’une décennie dans les années 1800 et l’Ère Victorienne avec la franchise Dishonored, les développeurs d’Arkane Lyon était heureux de pouvoir tourner la page et de changer d’époque, en remontant dans les années 1960. Un vent de fraîcheur qui se ressent beaucoup plus dans l’atmosphère visuelle que dans les dialogues ou dans l’attitude des personnages.

Des appartements luxueux aux couleurs pop, des motifs psychédéliques, des robes à coupe droite et des véhicules aux allures vintage : voilà ce qui vous attend dans Deathloop. Pour son atmosphère si particulière, à la limite entre le rétro et la fiction, les équipes artistiques se sont inspiré de nombreuses références culturelles de l’époque, telles que les films Escape from New York, Point Blank, ou encore The Warriors, pour créer le monde de Blackreef.

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Crédits : Bethesda

Au-delà de la simple inspiration, les développeurs se sont évertués à réimaginer leur propres années 60 avec des véhicules, mobilier, et divers objets inédits, mais crédibles. Cela leur permet de se détacher du monde réel et de créer des thèmes qui n’auraient pas été réalisables autrement que de cette manière et de laisser libre cours à leur créativité, ce qui est toujours bon pour un artiste.

Seulement, sur Blackreef, si l’ambiance est à la fête, l’île en elle-même n’est pas ce que l’on pourrait appeler un endroit accueillant. Perdue au beau milieu de l’océan avec ses falaises abruptes et son sommet enneigé, cette ambiance crée un parallèle visuel avec le thème des années 60 qui finalement étaye la dualité supportée par la narration.

Blackreef, l’île de la jeunesse éternelle

Deathloop repose avant tout sur une narration qui tire profit de l’ambivalence qui existe sur l’île de Blackreef, autant en termes d’atmosphère que d’époque ou encore d’ambiance visuelle. Le titre reprend le genre du paranormal et le thème des activités scientifiques et militaires louches ayant lieu durant la guerre froide, un contexte en totale opposition avec la libération des mœurs et l’esprit fêtard de l’époque qui se veut plus populaire.

De là, se développe l’idée d’une boucle temporelle, produit d’une expérience antérieure, qui sert désormais le programme AEON et son désir de jeunesse éternelle. Dès lors l’île de Blackreef devient le repère des éternalistes, un groupe de personnes isolées mais qui font de leur quotidien une fête perpétuelle.

Concrètement, cela a permis aux développeurs d’échafauder une trame narrative complexe, tout en s’amusant à jouer avec des pouvoirs surnaturels et de réinventer le concept de boucle temporelle très en vogue en ce moment. Ce mélange donne naissance à une production qui se veut unique et divertissante à plusieurs égards.

Dans ce sens, Pawel Kroenke, lead narrative designer, a déclaré que la narration de Deathloop est par essence fragmentée et qu’il faudra que les joueurs recomposent ces fragments, dans le sens qu’ils veulent, afin de parvenir à leur objectif. Si cela semble complexe, pas de panique ; le jeu vous aidera dans votre quête et vous pourrez trouver dans le menu toutes les pistes que vous avez suivis afin de vous éviter de prendre des notes, ce qui peut quand même s’avérer utile selon Dinga Bakaba, game director.

Colt et Julianna, meilleurs ennemis ?

Si depuis le début de la communication sur Deathloop l’accent est porté sur Colt et sa perte de mémoire, il ne faudrait pas négliger l’autre partie du duo infernal du jeu, à savoir Julianna, qui offre autant de richesse au titre que son homologue masculin. La relation entre les deux personnages s’annonce déjà complexe. Alors que Julianna ordonne à Colt de briser la boucle temporelle, elle projette aussi de le tuer s’il y parvient. Une situation paradoxale, qui ne devrait trouver sa réponse qu’au dénouement du jeu.

Dès lors, le personnage de Julianna apparaît comme contradictoire : est-elle une amie ? Une ennemie ? Les développeurs n’ont pas souhaité élucidé le mystère sur ce personnage pour le bien de l’intrigue et on pourrait même dire qu’ils jouent sur cette ambiguïté pour pousser les joueurs à explorer la relation entre Colt et Julianna.

Plus concrètement, les deux personnages se différencient sur le plan du gameplay puisqu’ils disposent chacun d’un mode de jeu qui leur est propre. Si avec Colt on suit l’aventure classique en solo, avec Julianna les parties s’annoncent plus musclées et plus intenses car beaucoup plus courtes. Selon Dinga Bakaba, jouer en tant que Julianna offre trois avantages.

Premièrement, il s’agit de Deathloop en version match rapide, c’est donc un mode parfait pour ceux qui jouent sur le pouce. Ensuite, cela vous permet de débloquer des éléments cosmétiques exclusifs. Enfin, il s’agit d’un mode plus intense et donc qui plaira aux amateurs de challenge. Avec Julianna, vous n’avez droit qu’à une seule vie et donc une unique chance pour battre votre adversaire.

Au niveau de la narration, les développeurs sont formels : jouer en tant que Julianna peut parfois vous offrir quelques indices supplémentaires sur l’intrigue principale, mais ceux-ci ne seront jamais essentiels. Par ailleurs, le titre dispose d’une difficulté unique, mais croissante avec le temps et avec les étapes narratives que l’on franchit. De la même manière, plus on progresse et plus on a de chance de se faire envahir par Julianna, qui peut réapparaître plusieurs fois dans la même journée même après l’avoir tuée.

Prix et disponibilité

Deathloop sera disponible à l’achat à partir du 14 septembre prochain sur PS5 et PC au prix de 69,99€ pour l’édition standard et 89,99€ pour l’édition Deluxe.

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4 commentaires
  1. Exact ce n’est pas du tout une exclusivité PS5. Heuresement d’ailleurs car la PS5… c’est une console déjà dépassé techniquement

  2. On sait que jdg et pro Sony a un point où il raconte volontairement des fausse information pour mettre en avant Sony la preuve tout le monde sait depuis des mois que le jeux n’est pas une exclu donc impossible qu’il ne soit pas au courant. A moins d’être incroyablement incompétent.

  3. Sachant qu’il sort sur PC, ce n’est plus une exclu… ou alors nous n’avons pas la même notion du mot “exclu”

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